Archives mensuelles : août 2013

STOP À LA GRÈCE EN SLIP

Un film attendrissant. Vraiment. Pourquoi ? Parce que nous sommes tous et toutes naïfs et insoupçonnants et donc vulnérables à un meilleur ami ou partenaire de 20 jours ou de 20 ans devenu jaloux de notre succès ou qui soudain voudrait prendre notre place ou encore en tant que population obligée de croire à des chefs d’État qui n’ont jamais travaillé ou qui ne savent que se faire élire à tours de rôles tout en se disant qu’il vaut mieux ne rien dire au peuple de la véritable situation économique.

Il n’empêche que l’Allemagne devient vraiment laide, entre son économie de plus en plus basée sur les bordels et ce qu’elle impose à la Grèce de ces montants d’argent qui n’ont jamais été reçus en Grèce mais qui sont passés de l’Europe à l’Europe.

Un excellent documentaire qui reflète bien le monde immonde dans lequel nous vivons.

EXTRAITS DES COMMENTAIRES

« Tout le monde sait maintenant que la Grèce a servi à faire tourner l’économie allemande. »

« La façon dont ils nous ont traité jusqu’à présent ce n’était pas pour vivre, c’était pour mourir. »

« Ils sont quelques groupes qui contrôlent la Terre, le monde, et ils ont décidé d’un système qui va éliminer, écarter la classe moyenne. »

« Ça voulait dire aussi qu’on vivait sans mettre de côté […] on dépensait pour des choses superficielles. »

« 2500 suicidés, à Athènes seulement »

STOP À LA GRÈCE EN SLIP : VOIR LA VIDÉO MISE EN LIGNE PAR LA RÉALISATRICE

STOP À LA GRÈCE EN SLIP

2013, Couleur, France, Documentaires du monde (longs métrages)
Langue d’origine : français

Équipe de production
Réalisation : Brigitte Roüan
Scénarisation : Brigitte Roüan
Direction photo : Nicos Ziagas, Irini Zeugoli, Vicky Vellopoulou
Montage : Théo Skikman, Clément Tomé, Bénédicte Teiger, Olivier Michaut-Alchourroun
Musique : Grigoris Vasilas

Synopsis
«En 2011, j’ai tourné un film en Grèce, Tu honoreras ta mère et ta mère. Après les émeutes de 2012, je suis revenue pour donner la parole à mon équipe et avoir un autre son de cloche.» — Brigitte Roüan

Festival des films du monde
FFM : Sexe – Made In Germany

Calendrier CINÉMA : Les films du lundi 2 septembre, les choix du public


FFM : LE VERDICT

LE VERDICT

LE VERDICT, conférence de presse au Festival des films du monde
Jappe Claes, acteur, Koen De Bouw. acteur,
Jan Verheyen, réalisateur, et Peter Bouckaert, producteur

LE VERDICT est un film qui vous prend à la gorge, qui fait surgir ou ressuscite la rage que vous avez ressentie un jour ou l’autre à la suite d’une injustice flagrante et complètement aplatie ou ignorée par les responsables, d’un horrible abus du système, que vous ayez été impliquéE à titre de victime d’une affaire semblable ou par empathie en raison de l’ironie dont font preuve les gens qui profitent en masse du pointillisme censé protéger les innocents mais servant aux vrais criminels de toutes sortes, ceux qui savent se servir de la loi pour leurs intérêts.

Dans le film, l’erreur, le vice ou la faute de procédure est tellement ridicule qu’on serait dans la vraie vie en droit de se demander si l’individu qui l’a commise ne serait pas client ou complice du criminel. Quoi qu’il en soit, le criminel est retrouvé mais le crime est totalement ignoré en raison de cette faute de procédure, laissant la victime survivante dans un désarroi total pour lequel le fameux système juridique n’a aucune réponse autre que les employés juristes font leur travail selon la loi et les faits existants. On a déjà entendu ça dans l’histoire du monde, il me semble…

L’ironie et la disgrâce du système judiciaire sont donc fabuleusement démontrés dans ce thriller extrêmement efficace et marquant qui démontre l’intouchable tour d’ivoire dans laquelle ces hommes et ces femmes embarquent largement dans la procédurite ou dans le sentimentalisme pour défendre des individus ayant commis un ou des crimes. L’indignation, la révolte, la rancoeur… Les criminels qui sourient ou qui rient quand ils sortent de prison malgré qu’ils ont commis d’atroces crimes.

Un film à voir. Prévoyez d’aller prendre un café après ; la discussion sera animée !

FFM : 4 vidéos incluant deux vidéos de leur conférence de presse, une intervention de Jan Verheyen et une autre de Peter Bouckaert.

Équipe de production
Réalisation : Jan Verheyen
Scénarisation : Jan Verheyen
Direction photo : Frank Van Den Eeden
Montage : Philippe Ravoet
Interprètes : Koen De Bouw, Johan Leysen, Veerle Baetens, Jappe Claes, Viviane De Muynck, Hendrik Aerts, Joke Devynck, Jo De Meyere, Chris Lomme
Musique : Steve Willaert
Production : Peter Bouckaert

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L’Escalier et les pressions de la ville…

Pétition en ligne pour sauver le resto-bar à spectacles L’Escalier Montréal qui subit des pressions de la part de la ville de Montréal connue pour sa corruption à large échelle.

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Sauvons_les_spectacles_a_lEscalier/sign/

L’Escalier est situé au coeur du Quartier des Spectacles entre le village gay et la place des testivals, L’Escalier est listé dans les feuilles publicitaires de la Ville de Montréal en tant que bar à spectacles, mais la même Ville de Montréal refuse à L’Escvalier son permis de bar à spectacles et ce, malgré que L’Escalier a dépensé depuis mai dernier quelque 25000 dollars en rénovations pour insonoriser les lieux selon les normes qui lui ont été données par la même Ville de Montréal hyper ultra corrompue.

Vivement la Commission Charbonneau dans la CULTURE et pas seulement dans la construction !!! Vivement l’argent des concitoyens à la réfection des rues et à l’entretien des conduites d’eau au lieu d’enveloppes brunes puantes aux fonctionnaires corrompus qui sont déjà les mieux payés de tous avec une retraite infiniment trop généreuse pour ce que l’on peut payer !!!

En attendant, svp signez cette pétition pour sauver les spectacles à L’Escalier, lieu d’artistes émergents !

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Sauvons_les_spectacles_a_lEscalier/sign/


Kathleen Turner au FFM

Elle est toujours aussi rigolote, cette Kathleen Turner et hier, en conférence de presse, elle a parlé de la fin du film The War of the Roses, où les trois comédiens principaux avaient décidé que le couple ne devait pas survivre à leurs méchancetés mutuelles et qu’elle avait adoré lui repousser le bras à la toute fin.

Kathleen Turner video youtubeElle a aussi corrigé la fameuse citation que tout le monde lui prête faussement et donc voici ce qu’elle avait vraiment dit, traduction libre : « Si j’entre dans une pièce un jour où je me sens vraiment bien en tant que femme, tout homme qui ne me regarde pas est probablement gay. » Bien entendu, tout le monde s’est mis à la critiquer et à oublier la première partie de sa phrase. Trop facile de dénigrer les femmes. Trop facile de déformer la vérité pour coller des étiquettes homophobes qui font avancer la cause homophile.

D’ailleurs, j’ai tiré deux extraits de cette conférence de presse que j’ai montés et mis sur youtube. J’ai mis un titre : « Kathleen Turner at the Montreal World Film Festival ». J’ai rien mis dans les commentaires au départ.  Et que font les réseaux ? A la fin du visionnement, sur 4 vidéos suggérées qui apparaissent il y en a 2 qui sont nettement gayistes, une qui montre des petits bonshommes tous masculins promo bizness d’hommes (où vraisemblablement s’il y a des femmes, elles servent le café) et une d’un couple hétéro. Mais d’où sortent ces suggestions ? Il n’y avait rien d’autre sur YouTube à propos de Kathleen Turner ou Montreal ou World Film Festival ??? Si c’est basé sur ce qu’elle dit ou aurait dit dans le passé, il n’y avait rien sur l’activisme ou sur la santé des femmes ou sur la santé du monde ?

Enfin… Kathleen Turner sera au cinéma Impérial ce soir pour son hommage avec une entrevue sur scène, des extraits de ses films et la projection du film Body Heat.

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FFM : Sexe – Made In Germany

Documentaire choc de Sonia Kennebeck et Tina Soliman
Couleur, 44 minutes, Allemagne, 2013

Critique

Décriminalisation de la prostitution
En Allemagne, l’État a décriminalisé toutes les pratiques de prostitution en 2002. En paroles, officiellement, il s’agissait de donner du pouvoir aux femmes sauf que le pays super organisé de la planète est vite devenu un tissus de bordels et spas géants, une attraction touristique basée sur le sexe et sur l’exploitation de la femme, des femmes pour satisfaire des pantalons toujours en demande de chair fraîche.

L’effet réel : le fossé de l’injustice élargi
L’État est un pimp qui soutire des taxes aux femmes identifiées alors que les clients sont anonymes. Les anciens souteneurs criminels sont considérés comme des hommes d’affaires créant des conglomérats et amassant des sommes d’argent pharamineuses par l’exploitation de la location, parfois à la chaîne, de femmes avec ou sans leur consentement puisque nombre d’entre elles sont emmenées de l’étranger en esclavage.

« La question en soi est brutale »
C’est ce que répond un de ces hommes d’affaires en expansion près des frontières quand on lui pose la question à savoir s’il accepterait que l’une de ses enfants sombre, oh pardon, s’adonne à ce métier de prostituée. Pas, en paroles, qu’il veuille de quelle que manière les dénigrer, mais il envoie ses enfants dans les pensionnats les plus élitistes et espère passer ses conglomérats à ses fils plus tard.

Plus ça change, plus c’est pareil
Seules comptent les rentrées d’argent. Ces êtres humains de configuration féminine n’ont d’autre valeur que marchande.
L’État est un pimp qui effectivement encourage la prostitution puisqu’il empoche des taxes et des taxes et des taxes.
« L’argent n’a pas d’odeur »

40-50 hommes par jour
C’est exténuant, dit l’une d’elles. Mais les hommes qui empochent sur le dos des femmes mises en esclavage au service des hommes qui déboursent pour se vider les bourses ne vont certainement pas se préoccuper de leurs esclaves ! « Berlin est un paradis du sexe. » Mais comment peut-on sérieusement parler de paradis devant autant d’abrutissement systémique qui impose à des humaines de passer sans fin des clients en s’oubliant, en n’ayant pas la moindre pause pour manger ou dormir ? C’est tout simplement ignoble de constater que quand il s’agit de l’asservissement aux bas instincts des hommes, c’est à nouveau la femme qui est excessivement vulnérable.

C’est un film qui montre à quel point l’être humain a peu d’importance aux yeux de ceux qui font des montagnes d’argent.

Conséquences sur les femmes au travail : exclues, harcelées ?
Impossible de voir ça sans se demander à quel point les hommes sont encore en train de s’organiser pour écraser les femmes et comment, dans une telle atmosphère de société, une femme qui travaille sans l’immense conglomérat paternel pour la monter en apparat et fausser les statistiques peut véritablement ne pas se faire systématiquement et systémiquement harceler sans cesse et finalement exclure si elle ne couche pas avec le patron ou l’intermédiaire puissant pour garder son emploi ou sa place.

Pour avoir un minimum d’attention des hommes dans le patriarcat
La seule chose que l’on peut reprocher au film qui rencontre nombre de prostituées est de verser dans la vague toujours ultra masculiniste qui systématiquement augmente en importance par rapport à leur réelle proportion dans la population la valeur au prorata du nombre de victimes de configuration masculine en tout ou en partie. C’est à dire que pour donner autant de minutes du film à un individu par rapport à l’énorme nombre de femmes victimes, il aurait vraisemblablement fallu allonger le film de plusieurs heures, voire jours… en faire un film fleuve d’une durée de plusieurs mois. Par conséquent, il faudrait donc aussi commencer à écouter les femmes qui se plaignent d’énormes et de constantes injustices à leur égard et cesser de donner seulement de l’importance et des privilèges compensatoires à ceux qui profitent malgré tout en masse du patriarcat et des réseaux organisés pour se faire entendre sans jamais se soucier, égoïstement à l’extrême, des vraies victimes naturelles ou des victimes qu’ils font volontairement ou «oups!» à cause de ces larges oeillères invisibles qui bloquent les femmes dans des postes de travail esclavagistes et réducteurs et à des niveaux de revenus de misère sans oublier les plafonds de verre. La triste blague, c’est qu’on entend un homme affirmer que là au moins il ne se sent pas exploité.

Quelques stats du film
Une indépendante se limite à 10 passes par jour
Les esclaves subissent 40-50 hommes par jour
1 million deux cents milles hommes achètent des prestations sexuelles quotidiennement en Allemagne.

Film fleuve… Film d’un enfer au féminin.

Société marchande : au festival xyz, les femmes sont toutes des putes ?
Pour aller chercher la clientèle et les amener aux bordels, les prostituées font les carnavals et les festivals. Donc, pour les femmes qui voudraient un jour participer à la vie publique sans se faire harceler, cela devient quasi impossible, ne laissant qu’un océan de femmes victimes des bas instincts des hommes qui les dominent par la force des lois. Autant de tsunamis pour les femmes. Quotidiennement et sans espoir que la vague tombe.  Autant de murs à franchir pour celles qui veulent faire autre chose de leur vie.

Autant de murs à franchir pour celles qui veulent faire autre chose de leur vie.
Autant de murs à franchir pour celles qui veulent faire autre chose de leur vie.
Autant de murs à franchir pour celles qui veulent faire autre chose de leur vie.

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Merci au Festival des films du monde de Montréal d’avoir sélectionné le film.

Suggestion de livre : Mélanie Carpentier, J’AI ÉTÉ UNE ESCLAVE SEXUELLE, SE SORTIR DES GANGS DE RUE


FFM : Papilio Buddha

Conférence de presse spéciale autour du film

Papilio Buddah, Inde, 2013
Sélection officielle festival du Film de Montréal 2013

Jeudi 29 août à 11h30
Hôtel Hyatt, 6e étage, Salon « Création »

En présence de Jayan Cherian, réalisateur, scénariste et de Prakash Bare, producteur.

Sélectionné dans plusieurs grands festivals internationaux, objet d’une censure féroce, le film, encore interdit à ce jour en Inde, raconte l’histoire d’un groupe de dalits (Intouchables) au Kérala, dans les Ghats occidentaux et leur lutte pour leur terre et leurs droits contre les pouvoirs locaux et le gouvernement. Une occasion unique de rencontrer l’auteur réalisateur et d’échanger avec lui sur la réalité des dalits et sur la censure dont le film est victime.

Bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=fdb2UfHRv6Q

Informations : http://www.papiliobuddha.com

Jayan Cherian et Prakash Bare PAPILIO BUDDHA

Jayan Cherian et Prakash Bare PAPILIO BUDDHA

J’ai rencontré Jayan Cherian et Prakash Bare en entrevue l’autre jour au FFM et j’ai pu voir le film par la suite ; c’est une fiction qui démontre ce qu’ils m’ont expliqué sur une vingtaine de minutes lors de la vidéo entrevue pendant laquelle ils ont attesté que les femmes sont encore plus opprimées que les hommes au sein de cette communauté d’exclus.
FFM : 4 nouvelles entrevues vidéo

 


FFM : La Maison du pêcheur

Un film historique superbement réussi !

« C’qui est arrivé à ton père, c’tu la faute aux communistes ? »

« Les autres commerçants dans le village, leur permis ils l’ont eu sans problème, pourquoi c’est différent pour eux autres ?  […] Ça veut-tu dire que la loi est pas la même pour tout le monde ? »

« Qu’ils s’en retournent à Montréal chiâler contre les anglais ! Ici, on n’a pas besoin d’eux autres !!! »

« Un ministre, c’est un homme comme les autres . »

Ce film est une fiction documentaire historique, une reconstitution basée sur une recherche pointue basée sur des découpures de journaux et des entrevues avec des gens qui ont vécu ces événements survenus à Percé juste avant la Crise d’Octobre des felquistes, le FLQ qui a valu aux Montréalais de voir débarquer l’armée canadienne et la loi des mesures de guerre en raison d’un ras-le-bol causé par l’esclavagisme francophone par rapport à la bourgeoisie multi-anglophile exclusive ne permettant jamais aux Québécois d’accéder à des postes de direction ou à des salaires autres que de misère (le même combat en faveur des femmes reste encore à mener). C’est une période de l’histoire du Québec et du Canada qui fait tache mais c’est plutôt l’entêtement des anglophones protectionnistes entre eux qui devrait faire tache et auquel il aura fallu une crise historique pour remédier et donner un coup de pouce aux francophones. Personne, aucun peuple ne mérite d’être éternellement écrasé et maintenu dans la pauvreté systémique en raison d’une autre communauté qui s’est installée avec ses complexes de supériorité ou ses besoins de se sentir supérieure et d’en imposer tout en cherchant à blâmer leurs abus ailleurs.

Voir mon petit montage vidéo de la conférence de presse où tout a été expliqué en détails.


FFM, conférence de presse, LA MAISON DU PÊCHEUR
avec Geneviève Boivin-Roussy, Vincent-Guillaume Otis, Benoît Langlais, Alain Chartrand, Mikhaïl Ahooja, Charles-Alexandre Dubé, Kevin Parent, Raymond Bouchard, Jacques Bérubé, Vic Pelletier, Jean-Rock Marcotte

PHOTOS DE LA CONFÉRENCE DE PRESSE AU FFM

LA MAISON DU PÊCHEUR au Festival des films du monde de Montréal

LA MAISON DU PÊCHEUR au Festival des films du monde



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FFM : L’EFFET

Encore une fois, je tiens à souligner la véritable variété de sujets traités dans les films sélectionnés cette année par le Festival des films du monde de Montréal. Vraiment BRAVO !

L’EFFET

Jocelyn Langlois, Couleur, 83 minutes, Canada (Québec, Québec), 2013

FFMUne fiction absolument sublime, une grande et belle quête humaine très émouvante qui tient le public en haleine et qui ne cesse de surprendre du début à la fin. Un oeuvre dont le point de départ est que tout s’arrête ; même les lampes de poche à manivelle cessent de fonctionner. C’est une sorte de « chemin de compostelle » canadien et de source amoureuse au lieu de spirituelle ou religieuse, un retour à l’essentiel, une mise en situations multiples du dicton selon lequel l’or et l’argent ou la technologie, tout ça, ne se mange pas. Un tour de force magnifique, vrai, actuel, humain, branché, débranché, intelligent, réaliste, rafraîchissant, ressourçant…

Une petite citation : « Y a plus de sollicitation téléphonique ! »

Une autre : « Penses-tu qu’on est trop chanceux pis que tout pourrait s’arrêter d’un coup sec ? »

Une troisième : « Ça a pas l’air de te déranger qu’y a plus rien qui fonctionne ? »

(En attendant la prochaine oeuvre de ce réalisateur / équipe de scénaristes géniaux, je vous conseille le roman Cité carbone de la Montréalaise Jacinthe Laforte qui travaille à écrire la suite très attendue et peut-être aussi de visionner la vidéo et obtenir des conseils d’une autre Montréalaise Anne St-Hilaire sur comment partir en longue randonnée avec un bagage léger.)

L’EFFET : L’ÉQUIPE DE RÉALISATION

Réalisation : Jocelyn Langlois
Scénarisation : Jocelyn Langlois, Catherine L. Allard, André Morency
Direction photo : Jocelyn Langlois
Montage : Jocelyn Langlois
Interprètes : Catherine L. Allard, Simon-Pierre Gariepy, Marco Poulin, Kevin McCoy, Jocelyn Langlois, Lynda Hayes, Momona Komaglia
Musique : Philippe Venne

L’EFFET : Synopsis

Une femme de Québec se retrouve séparée de son amoureux par un continent le jour où la Terre plonge dans le vide total. Désemparée, elle entreprend de traverser le Canada à vélo pour le retrouver.

L’EFFET : Le réalisateur

Jocelyn Langlois participe activement à l’émergence des projets de la maison de production artistique indépendante Ciné-Scène dans la ville de Québec depuis près de 15 ans en tant que réalisateur, scénariste et monteur. En 2007, il réalise le documentaire Ex Machina en Russie, l’inaccessible étoile, et en 2009 le reportage La Traversée légendaire. L’EFFET est son premier long métrage de fiction.
MAGNIFIQUE !

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FFM : Sexe – Made In Germany

Le mercredi 28 août 2013 – 14:20 – CINÉMA QUARTIER LATIN 15
SEX – MADE IN GERMANY / SEXE – MADE IN GERMANY
Sonia Kennebeck,    Tina Soliman,    Couleur, 44 minutes, Allemagne,    2013

Critique à venir
https://montreal157.wordpress.com/2013/08/29/ffm-sexe-made-in-germany-2/


FFM : HAPPY et EN RETARD

FFMHAPPY EVERYDAY: PARK LIFE IN CHINA
Peter O’Donoghue, Couleur, 52 minutes, Australie, Chine, 2013

Un documentaire rigolo qui nous fait découvrir un parc qui fut jadis interdit au peuple et qui aujourd’hui rassemble les aînés, les retraités et même les jeunes pour faire de l’exercice afin de ne pas se retrouver à l’hôpital. Idée jouissive. Prévention de la santé par la danse, les maracas, les manèges exerciseurs publics pour adultes…

FFM

EN RETARD POUR L’ENTERREMENT DE MA MÈRE
Penny Allen, Couleur, 78 minutes, France, Algérie, 2013

Ce film revisite l’histoire d’une arabe marocaine vivant en Algérie qui avait reçu l’ordre donné de la renvoyer dans son pays en 1975. Elle est revenue avec ses enfants, devenue contrebandière d’or et de bijoux, a fait une fortune colossale, a ouvert un bain hammam. Sa fille qui lui ressemble aujourd’hui porte sa robe à la demande de son frère vivant à Paris qui aurait aimé la revoir vivante. Ils disent que s’ils vendent la maison et le bain, ils perdront leur âme. « En retard pour l’enterrement de ma mère » montre aussi un mariage arabe : 1er jour, 2e jour, 5e jour… Le film débute par cette mère qui court pour passer la frontière sur une terre inondée de soleil rouge. La frontière est gardée mais elle avait de puissants clients (son fils vient d’apprendre après sa mort qu’un officier haut-gradé lui avait fait des propositions). Un film fascinant.



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