Archives de Tag: mère

La mauvaise mère de Marguerite Andersen est publié aux éditions Prise de parole.
Dans cet autoportrait très littéraire, Marguerite Andersen raconte ses galères de mère, de femme cosmopolite ayant vécu et étudié/travaillé en Allemagne, en Tunisie, en Angleterre, en Éthiopie, au Québec, aux États-Unis, en France…
C’est la volonté de nourrir ses enfants doublée de l’impossible double nationalité avec l’Allemagne qui l’amènera à Montréal où les guerres de pouvoir religieux visant à maintenir les francophones dans la pauvreté interdisaient au School Board anglophone montréalais protestant d’embaucher des catholiques.
Ayant toute sa vie galéré en fonction des diktats des uns et des autres, elle choisit dans ce livre de dénouer en fonction de ce qui est obligé dans les guerres de pouvoir et d’argent aujourd’hui. Avec ce livre, elle s’est mérité pour la deuxième fois le prix le plus prestigieux de sa nouvelle province d’élection.
CITATIONS / EXTRAITS
« Puis je deviens maman Hercule
un-deux-trois
je soulève la baignoire
verse l’eau dans la toilette
d’où elle ira remplir la fosse
qu’il faudra, hélas, vider par la suite. » (p. 55)
« Une bonne mère, n’aurait-elle pas protégé son fils ?
Ai-je peur pour moi-même ? » (p. 57)
La mauvaise mère de Marguerite Andersen est publié aux éditions Prise de parole.
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Dérapages et rock’n’roll

Frédérick
Dérapages et rock’n’roll
Un roman de MARIE GRAY
Guy Saint-Jean éditeur
Un roman de MARIE GRAY
Roman jeunesse 14 ans et +
Premier tome d’une nouvelle série
Mais c’est quoi, au juste, être normal ?
Dans ce premier tome, Frédérick est aux prises avec un père alcoolique qui perd son emploi à répétition et qui devient méprisant et surtout violent avec sa mère qui non seulement ne porte pas plainte mais le défend au nom des années de bonheur révolu. Frédérick, adolescent essayant de devenir un homme, finit malgré tout par découvrir l’amour, la scène et la musique, dans l’ordre et dans le désordre avec des amis et amies qui n’ont pas tous nécessairement l’intelligence du coeur…
EXTRAITS
« Mon père n’était pas du tout en état de me surveiller, encore moins de me protéger. […] Ma mère ne se doutait pas qu’il en était rendu à boire sur l’heure du midi à la brasserie à côté du local de mes cours. Moi, je le savais, mais sans comprendre à quel point ce n’était pas normal. » (p. 19)
« On osait à peine parler, ma mère et moi, de peur de le faire capoter. Si on l’ignorait, ce n’était pas mieux, il nous disait qu’il n’était pas invisible, qu’on ne s’occupait pas de lui. » (p. 39)
« C’est dans ces années-là que j’ai eu ma première « vraie » blonde » (p. …)
Les filles de la gang veulent savoir
La série Dans ta face! est consacrée aux personnages masculins marquants de la populaire série Oseras-tu?, qui aborde des sujets délicats liés à l’adolescence incluant désir, sexualités, violences, intimidation, etc. À la demande des lectrices qui veulent savoir «ce qui se passe dans la tête des gars», l’auteure présente les personnages de la bande de Sarah-Jeanne sous un nouvel angle, pour leur plus grand plaisir.L’AUTEURE
Marie Gray est l’auteure de la populaire la série Histoires à faire rougir, un succès sans précédent au Québec et ailleurs, ainsi que la série Oseras-tu?, très populaire auprès des jeunes et de laquelle Dans ta face! est issue. Pour ses romans destinés aux adolescents, l’auteure a consulté psychologues, intervenants, éducateurs spécialisés, travailleurs sociaux et de nombreux jeunes, en plus de s’inspirer des abondants témoignages qui lui sont adressés. Elle habite les Basses-Laurentides et donne des conférences en milieu scolaire.
En librairie le mercredi 11 septembre 2013.
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HAPPY EVERYDAY: PARK LIFE IN CHINA
Peter O’Donoghue, Couleur, 52 minutes, Australie, Chine, 2013
Un documentaire rigolo qui nous fait découvrir un parc qui fut jadis interdit au peuple et qui aujourd’hui rassemble les aînés, les retraités et même les jeunes pour faire de l’exercice afin de ne pas se retrouver à l’hôpital. Idée jouissive. Prévention de la santé par la danse, les maracas, les manèges exerciseurs publics pour adultes…
EN RETARD POUR L’ENTERREMENT DE MA MÈRE
Penny Allen, Couleur, 78 minutes, France, Algérie, 2013
Ce film revisite l’histoire d’une arabe marocaine vivant en Algérie qui avait reçu l’ordre donné de la renvoyer dans son pays en 1975. Elle est revenue avec ses enfants, devenue contrebandière d’or et de bijoux, a fait une fortune colossale, a ouvert un bain hammam. Sa fille qui lui ressemble aujourd’hui porte sa robe à la demande de son frère vivant à Paris qui aurait aimé la revoir vivante. Ils disent que s’ils vendent la maison et le bain, ils perdront leur âme. « En retard pour l’enterrement de ma mère » montre aussi un mariage arabe : 1er jour, 2e jour, 5e jour… Le film débute par cette mère qui court pour passer la frontière sur une terre inondée de soleil rouge. La frontière est gardée mais elle avait de puissants clients (son fils vient d’apprendre après sa mort qu’un officier haut-gradé lui avait fait des propositions). Un film fascinant.
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L’adieu au corps
Auteur : David Le Breton
Éditions Métailié, Paris
« La mère est la porteuse embarrassante dont on rêve la disparition radicale. Avec le fantasme de l’utérus artificiel qu’appellent de leurs voeux certains médecins, elle est évincée d’un bout à l’autre du processus. L’enfant naîtrait sans mère, hors corps, hors sexualité, dans la transparence d’un regard médical maîtrisant chaque instant de son développement. La souillure du corps maternel serait effacée par l’hygiène de la procédure et la surveillance sans relâche des machines signalant toute anomalie. Travail et fantasme d’hommes, non de femmes, comme s’il y avait là un aboutissement de plusieurs siècles visant à transférer techniquement entre les mains du masculin un processus qui lui échappe organiquement. » (p. 77, Le corps indésirable de la femme : la gestation hors corps)
David Le Breton a écrit ce texte en 1999 dans son essai L’adieu au corps que Métailié réédite aujourd’hui dans sa collection SUITES.
Ce livre est un survol de toutes préoccupations du corps considérant son usage, sa dualité, son entretien, y compris moultes constatations très informées sur les piercings, tatouages et autres moyens de se servir de son corps comme d’un étalage de vente, d’une « entreprise à diriger » (p. 33, Maîtrise du corps).
Professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg, membre de l’Institut universitaire de France et du laboratoire URA-CNRS « Cultures et sociétés en Europe », l’auteur discute dans ce livre de haine du corps et de haine du social, d’exclusion des rapprochements réels par le biais du virtuel, de PMA, de choix et de transformations ainsi que du maintien du corps à tout prix.
Il s’agit d’une réflexion et surtout de constatations plus que pertinentes englobant de nombreuses questions qui font de plus en plus l’objet de prises de position radicales et de militantisme doublé de démarchage politique dans notre monde et ce, 14 ans après sa première publication aussi chez Métailié.
Cette lecture s’avère vraiment édifiante, tout particulièrement en ce qui a trait à l’extrait choisi, au regard des visées et comportements masculinistes actuels ayant pour effet l’exclusion des femmes non seulement dans l’espace public mais tout spécialement dans le rôle de procréation à l’heure où l’homme veut contrôler comment et qui donne la vie, qui aura le privilège d’avoir un enfant alors qu’à la source, il s’agit non pas d’une histoire de machine mais d’un acte d’amour intime entre un homme et une femme !
Une super lecture à petit prix : 10 euros seulement.
Voir la fiche du livre sur le site des éditions Métailié.
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1 commentaire | Tags: Auteur : David Le Breton, Éditions Métailié, essai, exclusion des femmes, fantasme d'hommes, haine du corps, L adieu au corps, livre, mère, piercings, PMA, porteuse, préoccupations du corps, réflexion | Publié danscritiques - livres, ENFANTS, FEMMES, GÉO, HOMMES, vie
Actualités Enfants et Justice

« Une étude scientifique parue au début de l’été remet radicalement en cause la ligne officielle qui prévalait jusqu’ici accréditant la thèse selon laquelle il n’y aurait aucune différence en terme de santé mentale entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux qui le sont par des parents hétérosexuels[1].

« Le lobby homoparental s’appuie sur des études qui, dans leur quasi-totalité, ne sont que pseudo-scientifiques. L’intoxication est suffisamment bien faite pour que tout le monde soit convaincu que ces études prouvent que les enfants élevés par les parents homosexuels vont bien. Pourtant, il suffit de se donner la peine de vérifier la nature des travaux cités pour comprendre leurs faiblesses méthodologiques et leurs biais de recrutement des groupes étudiés[1]». L’auteur de cette charge sans concessions ne saurait laisser nos responsables politiques…
Voir l’article original 881 mots de plus
2 Commentaires | Tags: couple, garçons, homoparental, mère | Publié dansENFANTS, FEMMES, GÉO, HOMMES
Orpheline, Sarah n’a que 8 ans mais déjà elle est confrontée comme tous les enfants aux jalousies des petites filles de son âge et du couvent où elle habite. Elle s’invente une maman avec une photo découpée dans un magazine et pleure de ne pas avoir de papa, puis se confesse tous les jours.

- LE SAC DE FARINE
Pour son malheur, son souhait le plus profond est entendu le jour où son père musulman vient la chercher supposément pour l’amener en week-end mais il ne s’agit là que d’un subterfuge puisque lui et sa nouvelle jeune épouse droguent l’enfant et la transportent comme une poche de patates jusqu’au Maroc où elle se réveille sans savoir où elle est. Pour lui, c’est important qu’elle soit élevée musulmane. Pour elle, le premier choc passé elle s’étonne à l’école de ne plus pouvoir apprendre la géographie et les mathématiques. Pour les femmes, là-bas, il n’y a de choix que parmi le tricot, la couture et autres travaux manuels du même acabit. Le film est en partie autobiographique. Là-bas, elle retrouvera sa mère qui vit d’une manière aussi lointaine qu’on peut l’imaginer de la belle étoile dont on raconte la vie extravagante dans un magazine à succès. Dès lors, sa prière deviendra celle de revenir vivre dans ce pays qu’elle a connu et où les femmes ne sont pas confinées à des tâches manuelles, des efforts quotidiens toujours les mêmes et toujours à recommencer mêlés de craintes et de contraintes pour la réputation de virginité.
Bien qu’il fasse état d’expériences horribles et traumatisantes, ce film est presque aussi doux que de la soie ou que de la farine dont elle réussira à nourrir tout le monde avec le peu de mathématiques qu’elle aura apprises avant d’être enlevée par son père.
Présenté dans le cadre du FOCUS BELGE au Festival de films francophones CINÉMANIA 2012, Le sac de farine est réalisé par Kadija Leclere, et le scénario de Kadija Leclere et Pierre Olivier Mornas est interprété par Hafsia Herzi, Hiam Abbass, Smain Fairouze, Mehdi Dehbi et Rania Mellouli.
L’incroyable histoire de Blandine Soulmana
LES MONOLOGUES VOILÉS
Le glacis, roman écrit en 1950
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Bienveillance est une pièce d’ici et de maintenant. Elle rassemble sur scène 5 comédiens dans des rôles d’individus aux prises avec les courants de société dont l’un joue 3 rôles d’égocentriques corrosifs différents.
C’est une pièce sur les contradictions, sur les personnes qui suivent les couloirs de propagande ou les modes de comportement et par conséquent, sur les générations. A prime abord on nous présente un cas critique de mauvaise gestion du système médical québécois mais quand on creuse le texte, on se rend compte que tout tourne autour du fils homo refoulé ayant quitté le village pour devenir millionnaire en sombrant dans le comportement inverse de la bienveillance.
Sa mère typiquement très présente dans son moi est issue d’une génération qui ne s’intéressait pas à l’argent quoiqu’elle-même est devenue la syndicaliste du village ; aujourd’hui, elle répète encore ce que lui dicte la propagande de l’heure en se défendant à tout prix de passer pour homophobe, cette obsession devenue aussi répétitive que la propagande elle-même allant jusqu’à énerver même son fils qui est lui-même homo et qui lui ressemble sur ce point de suivre les courants et les modes puisqu’il est condescendant, intolérant, nombriliste et millionnaire, refoule ses sentiments, ne travaille qu’à 600$ l’heure et quand l’amour frappe à sa porte il s’empresse de s’esquiver grâce à l’une ou l’autre de ses trois défaites toutes préparées d’avance.
Bienveillance raconte aussi l’histoire d’un de ses amis d’enfance qui est d’ordinaire bon comme du bon pain mais qui se met à sacrer comme un forcené quand il est confronté à des individus ignobles comme par exemple le patron du cabinet juridique qui, comme le fils qu’il emploie est sombré dans l’inverse, ne pense qu’à l’argent et au pouvoir qu’il donne… entre autres la domination sur les gens, y compris, l’une après l’autre, ses conquêtes sexuelles. Et puis, il y a l’épouse de l’ami d’enfance qui a perdu le goût de vivre.

Bienveillance
Alors ce fils va-t-il poursuivre dans sa lancée nombriliste pour devenir un multi-millionnaire glacial et intolérant des autres tout autant que de lui-même ou va-t-il passer à autre chose ?
Bienveillance, le texte publié de la pièce, est également en vente à la billetterie. C’est assez percutant.
Bienveillance de FANNY BRITT / CLAUDE POISSANT, UNE COPRODUCTION THÉÂTRE PÀP + PRODUCTIONS À TOUR DE RÔLE, est présenté du 2 au 27 octobre 2012 au théâtre Espace GO. Toutes les infos :
Bienveillance.
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