Archives mensuelles : avril 2014

Lulu

La Compagnie de la Lettre 5 nous revient cette fois avec une pièce tout à fait troublante, du théâtre monumental aussi tragique et aussi dur moralement pour Lulu que Tramway nommé Désir l’était pour Blanche. À la fois forte et fragile. Et c’est joué de manière magistrale par tous les acteurs, tout spécialement Stéphanie Ribeyreix qui ne quitte la scène que pour changer de costume dans cette pièce sans entracte.

Autour d’elle, son père, ses maris successifs, ses amants, ses persécuteurs…

« À 10 ans, elle pouvait nourrir père et mère. »

Lulu, c’est la femme, la fille, la maîtresse, la putain, la femme noble, la bourgeoise, celle qui représente un revenu ou celle dont on se sert pour parvenir à la gloire ou encore celle à qui son vieux bourgeois demande de s’éclipser pour faire place nette afin d’en marier une autre qui a 3 ans de moins qu’elle et qui n’est pas encore sortie du couvent où elle termine ses études. Mais Lulu, c’est vraiment beaucoup plus que tout cela. Lulu c’est toutes les femmes qu’elle représente dans leur détresse et dans les exigences et les malheurs de la vie. Lulu, c’est celle qui était pauvre, qui est devenue riche et qui peut-être pourrait retomber dans la misère et être obligée de faire le trottoir. Lulu, c’est une pièce de théâtre exceptionnelle.

Lulu, c’est l’enfance humiliée, la confusion identitaire de la femme, la tyrannie des passions humaines, la femme objet de fantasmes masculins, le sexe désacralisé dans une société hyper-sexualisée. Autour de l’actrice principale Stéphanie Ribeyreix, les comédiens Luc Charette, Cédric Cilia, Grégoire Cloutier, Mike Melino, Robert Reynaert, Jean-Philippe Richard et Émilie Sigouin, plus musique en direct de la violoncelliste Viviana Gosselin. Une pièce de Franz Wedekind dans une mise en scène de René Migliaccio.

Lulu, 3ème production de La Compagnie de la Lettre 5
du 30 avril au 17 Mai 2014
à l’Espace La Risée,
1258 rue Bélanger Est, Montréal

http://montreal157.blogspot.ca/2014/04/lulu.html


Vues d’Afrique

Table ronde et critique du film Tant qu’il pleut en Amérique

En ce moment, Vues d’Afrique bat son plein et on annonce une table ronde qui devrait s’avérer fort intéressante pour demain jeudi sur le cinéma africain, de 15 h à 17 h, le jeudi 1er mai à l’Ex-ONF (1564 rue St Denis), le Quartier général du Festival BAOBAR.

Tant qu'il pleut en Amérique, film sur l'Éthiopie présenté à Vues d'Afrique

Tant qu’il pleut en Amérique, film sur l’Éthiopie présenté au festival de cinéma africain Vues d’Afrique

Un des films que je voulais absolument voir à ce festival de cinéma africain est Tant qu’il pleut en Amérique.

Le film débute sur un chanteur rasta présent à une émission de radio dans les Caraïbes : Desmond Martin en Jamaïque qui décide de quitter son île pour repartir en Éthiopie, pays où dit-on les Italiens auraient perdu la guerre « distraits par la beauté des femmes »… pays aussi où « aspirés par l’essor économique, plusieurs exilés reviennent. »

Tous les peuples appauvris se ressemblent
« Ce n’est pas parce qu’on a besoin d’investissements qu’on doit tout donner gratuitement. » Ce sont les paroles intelligentes d’un jeune homme d’affaires né en Éthiopie et ayant vécu aux États-Unis, de retour dans son pays où il a ouvert une business qui fait travailler un groupe de femmes que l’on dit fortes (heureusement, si je peux me permettre, quand on connaît une ou deux histoires des mutilations dont il n’est pas question ici). Cet Éthiopien remarquable considère que même si ses profits sont un peu moindres, si cela permet au pays d’évoluer socialement c’est bon. Qu’Allah ou Dieu et tous les autres l’entendent et multiplient cette pensée partout dans le monde et avisent au passage les ONG ainsi que l’OMC et tous les organismes qui gèrent la corruption et les fuites de capitaux y compris du Québec et du Canada !

Le film nous permet ensuite de découvrir un couple de passionnés, plus particulièrement la jeune femme qui a quitté son emploi d’enseignante pour créer des émissions télé à l’intention des préscolaires, émissions d’animation dans lesquelles ils apprennent aux enfants l’hygiène et autres considérations de base. Ils cherchent à obtenir du financement des multiples ONG présentes dans la capitale mais ce n’est pas facile. Nous savons tous que les montants les plus importants qui se baladent d’un pays à l’autre ont rarement pour but l’aide humanitaire… Quoi qu’il en soit, cette jeune femme a créé cette émission de télé pour donner une voix aux enfants à qui elle voudrait accorder de la dignité et elle rêve que l’émission célèbre un jour ses 40 ans.

Une autre portion émouvante du film est celle où le réalisateur nous emmène dans une banlieue pauvre où la plupart des femmes sont atteintes du SIDA en raison de la prostitution : « Quand elles vont mourir, où iront les enfants ? ». L’une d’elles s’exprime en pleurant : « Ma situation est devenue si compliquée que j’ai pensé aller au Moyen-Orient ». Un professeur élargit le débat : « Aujourd’hui dans les pays arabes, 95% des gens qui s’y rendent sont des femmes. Prostituées, ouvrières, domestiques. »

Le film sillonnera aussi le pays, quittant Addis Abeba après avoir discuté avec un jeune garçon qui travaille à l’épicerie de son frère, espérant un jour améliorer sa vie, de même que Mimi, une jeune femme que des Cubains ont emmenée à Cuba alors qu’elle n’avait que 4 ans parce qu’elle était trop belle. C’est sa mère éthiopienne qui l’a enfin retrouvée après d’interminables recherches. Mais Mimi a aussi une petite fille qui est restée à Cuba…

Le voyageur qui  dans son adolescence utopique avait acheté la chanson We are the World en pensant aider le monde quitte ensuite la capitale pour s’engager vers les terres brûlées du désert, vers d’autres villes d’un autre âge, vers d’autres gens, vers la terre promise des rastas et la terre d’origine du café, denrée exceptionnelle qui n’a pas apporté la richesse là où les multinationales se sont amoncelé des fortunes. Non, là où l’on trouve la ressource, les gens sont systémiquement pauvres et souffrent de malnutrition chronique en raison des substituts qu’ils peuvent encore se permettre, y compris la bonne parole à l’année.

Tant qu’il pleut en Amérique est vraiment un très beau film, avec des paysages incroyables et des témoignages vrais. Avec des comportements de fond qui nous ressemblent.

Le 30e Festival international du cinéma Vues d’Afrique se déroule du 25 avril au 4 mai.

Pour plus d’informations, visitez www.vuesdafrique.org.


QUINOA

Le Grand Livre des recettes de QUINOA est un travail de collaboration auquel ont participé 58 professionnels et étudiants en économie domestique, sous la direction de Marilyn Smith, P.H.Ec.

Le grand livre des recettes de quinoa

Le grand livre des recettes de quinoa, sous la direction de Marilyn Smith, aux éditions Broquet.

Divisé en 8 sections du petit déj aux desserts en passant par les pains, soupes, salades, plats d’accompagnement, plats principaux et délices au four, précédées d’une section générale dont une page très claire avec 8 photos sur la préparation et la cuisson du quinoa, il renferme aussi des informations sur les différentes formes que l’on retrouve sur le marché et utilise aussi la farine de quinoa dans certaines recettes.

Parmi les recettes que l’on trouve dans le livre à couverture cartonnée Broquet :

  • Salade de quinoa rôti de l’athlète, une recette de 10 tasses inscrite pour le printemps et l’été qui est une excellente source de fer avec 201 calories par portion – la valeur nutritive est détaillée pour chacune des recettes du livre.
  • Rouleaux de printemps asiatiques au tofu mariné pour 137 calories et 5 grammes de protéines ou les rouleaux de printemps végé à 93 calories et 0 lipides saturés.
  • Croquettes de quinoa et de riz sauvage au cari à propos duquel on peut lire : « N’omettez pas le chutney de manques et le yogourt ; ils fusionnent  réellement toutes les saveurs ».
  • Chili rapide de soir de semaine avec 19g de protéines et 0mg de cholestérol.
  • Ragoût de légumes marocain avec 237 calories et 8g de fibres.
  • « Risotto » aux asperges et parmesan avec 10 g de lipides totaux et 43g de glucides.
  • Crêpes aux épinards, recette suivie de la Lasagne de crêpes aux épinards, la première avec 15mg de sodium et la seconde, 389mg de sodium.
  • Biscuits aux pépites de chocolat et canneberges avec 93 calories et 7g de sucre par biscuit.

Le Grand Livre des recettes de QUINOA, sous la direction de Marilyn Smith, est publié aux éditions Broquet.


Décès du conjoint – lecture d’auteure

Dans son roman qui aurait pu être un récit, Marthe Saint-Laurent raconte le décès subi de l’homme de sa vie, au cours d’un dîner de fête. Hier au lancement officiel du livre, elle a fait une lecture publique de cet extrait tellement émouvant qu’il m’a ramené en mémoire la lecture dramatique, par mon ancienne prof de Conservatoire qui était aussi une grande auteure québécoise reconnue, des adieux de la Rose au Petit Prince.

La mort à ma table, de Marthe Saint-Laurent

Marthe Saint-Laurent


Les Gardiens des portes : Alicia

Les Gardiens des portes : Alicia

Les Gardiens des portes : Alicia
Auteure : Sonia Alain
Éditions AdA

Un roman de style fantastique et de contenu fascinant dans lequel pour vivre en paix, il faut avoir des chefs et des druides pour contrer ceux qui n’en finissent jamais de vouloir s’emparer des vies, des corps, des âmes et des esprits pour s’en servir à leurs fins de pouvoir écrasant, absolu et accablant.

Des monstres d’attaque
Deuxième d’une série, l’action d’Alicia se passe en Écosse et dans la magie de différents mondes parallèles. L’auteure nous en met plein la vue d’un nombre incalculable d’attaques aussi nombreuses voire incessantes que variées, attaques surprises et calculées par le monde des ténèbres qui ne fait jamais relâche sur les personnes des mondes de lumière.

Ce livre parle des femmes, des hommes, d’amour, de confiance, de trahison, d’acceptation difficile dans une famille ou dans un clan, d’acharnement sans relâche pour contrôler le monde.

CITATIONS / EXTRAITS

« Tout comme Lyliall, elle redoutait de dévoiler simultanément les trois clés de voûte. Elles étaient pourtant leur dernier espoir pour lutter contre le péril qui planait au-dessus de leurs têtes. Du moins, le destin d’Abbygaelle était déjà en marche. » (p. XI, Prologue)

« Ce fut alors que quelque chose effleura sa joue, la faisant tressaillir. Une voix lointaine susurra à son oreille une incantation dans une langue beaucoup trop ancienne pour qu’elle puisse en saisir le sens. Au son de ce ton doucereux, Alicia s’effondra mollement sur le tapis de mousse. Le brouillard se dispersa aussitôt comme par enchantement, laissant place à un soleil éclatant. » (p. 5)

« Keith demeura interdit devant cette vision pour le moins inattendue. Comment cette simple mortelle pouvait-elle le voir, alors qu’il se trouvait bien à l’abri derrière le voile qui séparait leurs deux mondes ? » (p. 11)

« Keith croisa les bras sur son torse, agacé. Décidément, cette oie blanche ne manquait pas de cran. » (p. 18)

« Il jura de nouveau en la voyant secouer la tête en signe d’incompréhension. Il devait trouver un moyen de gagner sa confiance. » (p. 19)

« Que faire dans ce cas pour l’aider à départager la réalité du folklore ? » (p. 23)

« Elles étaient à la merci de ces créatures maléfiques qui se réjouissaient de répandre le fléau de la folie sur son peuple et sur celui de Keith. Perdue, Alicia assistait au massacre, inapte à modifier le cours des évènements. Ces pauvres malheureuses invoquaient désespérément le Seigneur tout-puissant pour qu’Il leur vienne en aide ; mais il était trop tard… » (p. 200)

Les Gardiens des portes, tome 2, Alicia, de Sonia Alain est publié aux éditions AdA.

 


Salon de la femme

En ce moment ainsi que samedi et dimanche, c’est le Salon national de la femme au Palais des congrès de Montréal.

Tapa Diarra au Salon national de la femme en fin de semaine, au Palais des Congrès de Montréal

Tapa Diarra, Rythme du Baobab, au Salon national de la femme en fin de semaine, au Palais des Congrès de Montréal

C’est un salon pour les femmes de tous âges et de toutes origines avec des stands marchands (bijoux, accessoires, soutiens style noix de coco, artisanat, produits importés, pomme de douche adoucissant l’eau des villes), avec des produits alimentaires à goûter ou acheter sur place à des prix spécial salon ou encore des échantillons à rapporter pour plus tard, avec aussi des installations santé, manucure ou massages à essayer et vous laisser pomponner pendant votre visite. Plusieurs scènes de cuisine, conférences santé ou performances, ateliers où se produiront entre autres  Tapa Diarra (photo ci-contre) qui au stand d’artisanat africain a opté pour un look exploratrice relaxe, complètement différent de ses robes et coiffes habituellement si design couture.

On trouve beaucoup de produits axés sur la santé ou le goût, souvent déjà apprêtés à servir en quelques minutes, en sauces à la hâte mais très gouteuses, des raccourcis pour le spaghetti ou même des algues en forme de spaghettis à glisser dans la soupe.

Apporter votre stylo : il y a énormément de tirages pour des voyages ou des produits. Il y a même sur place une jolie voiture italienne avec de très longs cils…


Le prédateur du fleuve

Le Marinier

Le prédateur du fleuve,Le Marinier  Auteur : Pierre Cusson Éditeur : Polar Presse

Le prédateur du fleuve, Le Marinier
Auteur : Pierre Cusson
Éditeur : Polar Presse

Un roman noir, très noir, obsédant. Un tueur en série sévit dans un village typiquement féérique du bord du fleuve mais village tout aussi typiquement aveuglé par la croyance que tout le monde il ne peut pas être méchant si on le connaît et qu’il nous dit bonjour en souriant, qu’il est peut-être marié, qu’on le connaît depuis des années, qu’il a peut-être une réputation impeccable même au-delà avec un boulot, un bateau, une maison… Sauf que là, il y a vraiment un psychopathe qui rôde et qui s’en prend tout particulièrement aux femmes et qui est d’une cruauté inouïe. Et qui ne se gêne pas pour penser que parfois un policier pour satisfaire ses fantasmes de pouvoir ça lui va aussi.

Et voilà que débarque une mère et sa fille qui, heureuses d’un si beau moment de détente, décident d’aller se balader sur le fleuve en canot pneumatique pour mieux apprécier le coucher du soleil, et plus tard une très belle femme, seule, écrivaine, en recherche d’inspiration.

L’auteur nous raconte les gens et surtout ce resto-bar appelé Le Marinier qui se trouve au coeur de la place, face au quai où travaille un garçon, typique belette qui s’est trouvé le travail parfait pour lui qui veut toujours tout savoir et colporter. On est en pleine province avec tous ses acteurs. Y compris un maniaque à double face. Un vrai fou obsédé sans borne. Un déréglé inavouable qui se comporte de façon parfaitement amicale et tout à fait sympathique en société quand il n’est pas en proie à ses meurtres effroyablement violents.

CITATIONS / EXTRAITS

« En plus, elle ne sait pas nager, comme sa mère d’ailleurs. » (p. 11)

« Sa dernière chance : Crier ! » (p. 18)

« Jack est abasourdi devant une telle supposition. Jamais il n’aurait pu imaginer qu’un site touristique aussi enchanteur que le St-Laurent devienne la toile de fond d’une histoire aussi invraisemblable. » (p. 57)

« – Je te connais assez pour savoir que tu n’a sûrement rien à te reprocher dans ces deux affaires, Réal. Mais un conseil, trouve-toi un avocat. Les inspecteurs de la SQ ne seront pas tendres avec toi. » (p. 112)

« Tout en racontant à Ginette ce qu’il a entendu, Carl garde un oeil sur le couple Crevier-Bernard. » (p. 113)


Le prédateur du fleuve, Le Marinier
, de Pierre Cusson est publié chez Polar Presse.


Isa, t1, l’île des exclus

Isa, tome 1, l'île des exclus

Isa, tome 1, l’île des exclus
Auteure Sergine Desjardins
Guy Saint-Jean éditeur

Le roman d’ISA : dans ce tome premier, pourrait-on ici parler de misérables au Canada, de personnes auxquelles des individus peu soucieux de justice imposent un destin qu’ils ne voudraient pas pour eux-mêmes et c’est précisément parce qu’ils ne voudraient pas d’un tel destin qu’ils s’acharnent tant sur les autres ?

ISA, c’est une des trois filles d’une famille choyée du Nouveau-Brunswick. Une famille qui fait des jaloux… Une famille unie, heureuse. Oui mais voilà, quand on est heureux ne vaut-il pas mieux ne pas le montrer ? Pour Isa, il aura fallu simplement qu’elle se baigne joyeusement au vu et au su de tous pour que des rougeurs sur sa peau la fasse non pas marquer au fer rouge mais déporter sur une île pour lépreux avec de véritables lépreux, dans un barraquement où hommes, femmes, malades mentaux, vicieux et jeunes filles dorment tous ensemble gardés par un seul couple installé dans une maison non loin de là mais assez loin quand même.

Isa dont la maman est très amie avec le curé, ce dernier ayant aussi fait des études en médecine, ce dernier qui non seulement n’a rien fait pour lui venir en aide mais qui aura été artisan de sa mise à l’écart.

Isa dont la soeur est partie étudier à Québec où elle vivra chez sa tante et connaîtra l’amour avec un grand A tout en étant partagée entre le bonheur en ménage et l’envie d’une carrière dans cette communauté de femmes où elles habitent. Oui, mais sera-t-elle toujours aussi acceptable par la famille et surtout par le père du jeune homme quand le pharmacien apprendra qu’il y a, en plus d’une dévergondée voyageuse, une lépreuse chez la fiancée de son fils ? Car à vivre avec les lépreux…

Isa, L’île des exclus est une saga absolument poignante dans laquelle il sera largement question de la petitesse d’âme et de coeur chez nombre de gens et inversement de la grandeur d’autres, un roman historique qui nous ramène en 1844, époque où la médecine et les croyances religieuses soupèsent les décisions au nom de tous, soi-disant pour le bien de tous, mais comme aujourd’hui telles décisions sont souvent motivées par les intérêts quels qu’ils soient des décideurs organisateurs des conditions de vie pour la majorité qui aideraient sans que cela paraisse à leur moyen personnel de faire fortune et tous les moyens sont bons quand les populations sont confiantes et ne se doutent pas des réseaux les plus crapuleux qui ont cours dans les plus belles résidences et sous les enseignes les plus nobles.

Le roman est dédié À tous les exclus et à ceux qui leur tendent la main.

EXTRAITS /CITATIONS

« Charlotte lui avait confié que si elle avait été un homme, elle serait devenue médecin. » (p. 20)

« Il priait Dieu afin que rien ne transparaisse dans son visage des émotions qui l’assaillaient : il ne pouvait s’empêcher d’éprouver une certaine répulsion devant ces êtres défigurés ou mutilés par la maladie. » (p. 21)

« – Je sais de qui tu parles. Inutile de le nommer, répondit François. C’est vrai qu’il a usé de son pouvoir. Avant que son neveu n’attrape la lèpre, il n’a pas levé le petit doigt. » (p. 23)

« Après ce dimanche-là, plus rien ne fut pareil à Tracadie. La peur, pour ne pas dire la terreur, d’attraper la lèpre suscita les comportements les plus irrationnels. Guérisseurs et charlatans firent des affaires en or. Ils affluèrent au village, affirmant avoir en leur possession des objets censés prémunir contre la lèpre. » (p. 43)

« J’en avais déduit que les femmes étaient plus émancipées qu’ici. Je me suis trompée. » (P. 48)

« Elle se doutait bien que François était là. Il y était effectivement, retenant son souffle, priant pour qu’elle s’en aille au plus vite. » (p. 75)

« François pensa à tous ceux, dont Isabelle, qui avaient été examinés à la sauvette et il se sentit soudain écrasé par le poids de cette énorme et terrifiante responsabilité. » (pp. 79-80)

« Parmi eux, s’étaient glissés quelques curieux aimant se repaître du malheur des autres. » (p. 92)

« Comme Vanier l’espérait, la foule se dispersait aussitôt. Il avait ainsi tout le loisir d’acheter à un prix ridicule des terres qu’il revendait à prix fort. » (p. 148)

Isa, tome 1, L’île des exclus de la plume de Sergine Desjardins est un roman, premier tome d’une série  historique canadien sur la condamnation par la lèpre et ses conséquences sur les proches, publié chez Guy Saint-Jean éditeur.

 

 


Les ailes d’Alexanne, t5

Les Ailes d'Alexanne Auteure : Anne Robillard Guy Saint-Jean éditeur

Les Ailes d’Alexanne
Tome 5, Spirales
Auteure : Anne Robillard
Guy Saint-Jean éditeur

Spirales

Anne Robillard poursuit sa magnifique série de fées et de sorciers pour nous emmener cette fois chez les extraterrestres et leurs descendants hommes terriens en nous évoquant ces spirales et autres dessins géométriques inexplicables formés et découverts du jour au lendemain dans les champs de blé.

Spirales, Julia Set et méchants infiltrés
Un Julia Set en agroglyphe est découvert au Québec, puis un autre. Mais pour les examiner, en raison des événements survenus au tome 4, il faudra trouver et ajouter de nouveaux membres au groupe de veille inspiré par la paix et la lumière qui déploie tous ses efforts pour empêcher la destruction de la Terre par les innombrables individus et groupes aux noirs desseins. Réussiront-elles et parviendront-ils, grâce aux pouvoirs magiques, aux nombreux savoirs et aux talents de chaque personne, à contrer même les infiltrés et les possédés ? Il faudra beaucoup de courage et de détermination sans borne à l’ancien policier devenu sorcier, à la fée guérisseuse, à l’homme-loup, au journaliste spécialisé et à tous les autres y compris les jeunes orphelines Sara-Anne de même qu’Alexanne et son ami informaticien qui doivent tous, tout garder secret pour ne pas être éliminés par les serviteurs du Mal.

EXTRAITS / CITATIONS

« – Le Mal n’a aucune difficulté à recruter de nouveaux serviteurs, inspecteur Dalpé. » (p. 11)

« – Leur acharnement. La mission des soldats des ténèbres est de neutraliser leurs contreparties lumineuses. » (p. 35)

« – On dirait que quelqu’un tient à tout prix à ce que Christian soit hors circuit, avança Sachiko. » (p. 36)

« Le directeur décocha à la détective un regard cruel qui lui glaça le sang. » (p. 38)

« Malgré les épreuves difficiles qu’elle avait traversées durant l’hiver, Sara-Anne était un véritable rayon de soleil. » (p. 94)

« Alexanne se rappela avoir eu la même réflexion à son arrivée dans les Laurentides. Elle hésita à révéler à la petite l’existence des minuscules fées qui veillaient sur les fleurs, puisqu’elle ne possédait pas la même magie qu’elle. » (p. 95)

Le tome 5 Spirales, nouvel épisode interplanétaire, sylvestre et agricole des Ailes d’Alexanne sort aujourd’hui, signé Anne Robillard, chez Guy Saint-Jean éditeur.


Escale à Québec

Le guide touristique ESCALE À QUÉBEC est publié par les guides de voyages ULYSSE.

Le guide touristique ESCALE À QUÉBEC est publié par les guides de voyages ULYSSE.

Nouveau format de petit guide touristique ULYSSE pour les cités et villes: le meilleur pour un court séjour.  Le guide est léger et tient dans la main avec signets incorporés dans chacune des couvertures où se cachent également des cartes dépliables, en carton plastifié. ULYSSE en a publié plusieurs, et je vous parlerai de celui sur Québec.

La première carte est celle des transports en commun, assez simple – quelques autobus seulement – avec quelques graphiques de lieux touristiques comme la Gare du Palais et les Plaines d’Abraham ainsi que des centres d’info ou de services.

La couverture et double et même triple puisqu’on y trouve une carte des accès à la ville par autoroutes ou aéroport, une liste des symboles utilisés dans le guide et une plus grande carte du centre-ville, du Vieux-Port, bref de Québec-Centre.

À l’intérieur du livre de 160 pages, d’abord une vingtaine du meilleur de Québec en 19 situations différentes sous forme de palmarès thématiques : images emblématiques, visite en quelques heure ou une journée ou un long week-end, 10 repères, 5 vues exceptionnelles, 5 pauses café, 5 belles terrasses… et bien sûr 5 classiques de la cuisine locale et 10 incontournables du lèche-vitrine.

Ensuite, juste avant la trentaine (de pages), on entre dans le vif du sujet avec EXPLORER QUÉBEC. Et là, ce sont les huit quartiers incluant le Petit-Champlain ainsi que le Faubourg Saint-Jean-Baptiste mais également Limoilou que l’on aura déjà repérés sur la carte plastifiée de la fin.

8 itinéraires clé en main
Chaque description de quartier contient ses cartes, ses repères, ses lieux à visiter, ses restaurants,bars, boîtes de nuit, hôtels, des informations historiques parfois cocasses, des indicatifs à étoiles ou à $, des photos couleurs, des parcours recommandés pour vivre des expériences inoubliables.

Pour bien englober la ville, le guide contient un chapitre Québec pratique sur les lieux d’arrivée, les hôtels, taxis, traversiers, sur le climat, un calendrier des événements, des indications pour voyageurs à mobilité réduite et plus.

EXTRAITS / CITATIONS

« Revenez à la rue De Buade, puis tournez à droite dans la rue du Fort.

« Ancien bureau de poste ∗ (23)
« 3 passage du Chien d’Or
« L’ancien bureau de poste de Québec fut construit entre 1871 et 1873 sur le site de l’ancien Hôtel du Chien d’Or, une solide demeure érigée vers 1735 pour un riche marchand de Bordeaux qui fit placer un bas-relief à l’effigie d’un chien rongeant son os au-dessus de l’entrée. L’inscription suivante apparaît sous le bas-relief, réinstallé au fronton du bureau de poste en 1872 : Je suis un chien qui ronge l’os; en le rongeant, je prends mon repos. Un temps viendra qui n’est pas venu, où je mordray qui m’aura mordu. On raconte que le message était destiné à l’intendant Bigot, filou s’il en fut un, qui, outré, fit assassiner le marchand. » (p. 44, Le Vieux-Québec)

« La promenade des Premiers-Ministres ∗ (23) (le long du boulevard René-Lévesque E. entre l’avenue Honoré-Mercier et la rue De La Chevrotière) nous informe à l’aide de panneaux d’interprétation, sur les premiers ministres qui ont marqué le Québec depuis 1867. (p. 76, La colline Parlementaire et la Grande Allée)

Le guide touristique ESCALE À QUÉBEC est publié par les guides de voyages ULYSSE.