Archives mensuelles : juillet 2013

Festival Présence autochtone

Ce soir, le 23e festival Présence autochtone a démarré devant une salle comble comprenant des Autochtones, Allochtones, individus d’ici et touristes. On y a présenté trois films dont le principal, Paroles amérikoises, un long-métrage absolument exceptionnel sur la poésie de l’Indien. De l’Amérindien. La vie dans la nature dans un monde qui la respecte. Un chemin d’eau et une terre qui nourrissent.

« Il n’y a pas de frontières. On est là. »

Et puis, il y a Hydro-Québec et toutes les mines :

« Je préfère le rire du vent au bruit des bulldozers. »

Ici et là des membres d’un groupe de poètes expliquent leur point de vue. Et vlan !, une phrase frappe ; elle est brève, c’est un commentaire lancé par l’un d’eux nous informant que la NASA a publié des cartes du Nord et que « tout a été claimé ». Faisons une brève parenthèse pour expliquer que toutes ces claims impliquent que chaque millimètre de terre dans le Grand Nord pourrait devenir une immense mine s’ils trouvent quelque chose qui pourrait leur rapporter une mine d’or. Leur rapporter. Encore détruire la terre… Ne pourrions-nous pas réfléchir et décélérer au lieu de multiplier les effrénées courses aux développements soi-disant économiques ?

Paroles amérikoises est un très beau film, sensible, dans lequel on peut observer des gestes amérindiens du quotidien. On se sent vraiment embarqué dès les images d’installation de la tente. On voit les femmes faire cuire le pain dans le sable. On est capté par les magnifiques paysages : ils n’ont « pas besoin d’aller dans le Sud. »

La première soirée cinéma du Festival s’est terminée par une ovation qui a ramené le réalisateur Pierre Bastien ému sur scène, puis direction le bar du Festival.

Deux courts-métrages
Les deux films présentés en début de programme étaient tout aussi magnifiques : L’Enfance déracinée et Umätu, le chant du notou.

L’Enfance déracinée porte sur les anciens pensionnats religieux où tant d’enfants ont été abusés sexuellement en plus d’y avoir été coupés de leur famille, de tout ce qu’ils avaient connu au jeune âge de 6 ans. On se demande par quels moyens les pédophiles d’aujourd’hui s’en sauvent et quand les nouvelles manoeuvres pour s’attirer les enfants seront découvertes, dicibles et entendables.

umatu

Umätu, le chant du notou

Umätu, le chant du notou a énormément charmé tout le public pendant 2 courtes minutes en provenance de Nouvelle-Calédonie à propos du drôle de chant d’un oiseau expliqué par un homme dont le clan en porte le nom.

PROGRAMMATION
Il y a de nombreux films qui seront présentés principalement à la Cinémathèque, des spectacles avec DJ, L’existoire ultime de Richard Desjardins  et aussi la chanteuse Beatrice Deer, des expositions dont des photos de la longue marche des femmes innues vers Montréal le Jour de la Terre 2012, une Masterclass avec Michel Poulette, La Place des Festivals s’animera particulièrement le samedi 3 août avec le défilé de l’amitié Nuestroamericana, l’hommage à la femme du ciel ATAHENSIC. Samedi et dimanche, il y aura aussi des tours guidés autochtones et des danses amérindiennes de même que de la gastronomie à l’amérindienne.

Le 23e festival Présence autochtone se poursuit jusqu’au 5 août 2013 à Montréal, à Verdun et à Kahnawake.

http://montreal157.blogspot.ca/2013/06/23e-festival-presence-autochtone.html

Le calendrier complet des activités se retrouvera sous peu sur le site www.presenceautochtone.ca.

Première, Winter in the Blood
Exposition Ginette Aubin
Du cinéma qui en met plein la vue


Le Joueur

Le Joueur  Auteur : S.E.K. Beddiari Éditions BEROAF,  Montréal.

Le Joueur
Auteur : S.E.K. Beddiari
Éditions BEROAF, Montréal

Il vous est déjà arrivé de subir un individu qui se moquait de votre vie ? Qui vous manipulait et se servait de vous puis vous jetait comme un vieux mouchoir de papier usé ? Qui vous racontait une manière de vivre à la manière des enfants en étant complètement déresponsabilisé de tout ? Qui se foutait complètement de milliers voire de millions ou de centaines de millions de personnes, une à la fois ou en bloc pour satisfaire ses petites préoccupations à lui ?

Lisez Le Joueur de S.E.K. Beddiari, premier roman publié aux nouvelles éditions BEROAF, à Montréal.

Ceux qui mènent et qui décident
Le Joueur
, c’est l’histoire d’un homme hyper sérieux et hyper à ses affaires qui un jour entre dans un café pour un repas tardif du midi. Il se fait accoster de manière farfelue par un individu qui se met à lui présenter une manière de vivre autre que celle dans laquelle il vient de se faire rabattre le caquet par ses supérieurs hiérarchiques / partenaires financiers… ceux qui mènent et qui décident, ceux qui racontent une histoire aux uns et qui racontent l’inverse aux autres pour mieux régner.

La société, les nations, le monde
L’auteur, non satisfait de nous présenter cette philosophie effectivement bien en place dans notre société de regroupements ou communautés regroupées ceci ou cela, inclut à sa manière toutes les histoires d’emprises et de contrôles qui se passent dans la géographie du monde et aussi dans le monde du spectacle /arts / vedettariat suprême et superficiel à se tordre.

La plume de S.E.K. Beddiari
Algérien d’origine, le Montréalais d’adoption nous présente un français qui va chercher ses influences ailleurs qu’en Amérique du Nord avec des tournures de phrases qui ont des origines avec lesquelles on n’a pas pris d’habitude.

Un monde de mises en scène observées et dépeintes
Le roman présente un nombre incroyable de situations actuelles mettant en scène des gens qui se foutent de toutes manières complètement de la souffrance qu’ils imposent aux autres et ce, tant qu’ils peuvent se jouer de leur vie selon leur propre vision et leurs propres scénarios qu’ils s’écrivent pour s’amuser, pour rire, pour se rebeller contre l’ordre établi tout en souhaitant à tout prix le devenir, de gré ou de force, d’une manière ou d’une autre, de front ou par en-dessus, jusqu’à l’aboutissement devant le fait accompli.

Un roman tout à fait édifiant ! Et puis, à la fin, il faudrait savoir sur quel sein se trouvent ces grains de beauté !!!

Au-delà de la critique, voici des CITATIONS, QUELQUES EXTRAITS du livre :

C’est une arme insidieuse, car elle est invisible, elle s’installe petit à petit comme la poussière, elle se dépose en quantité infinitésimale, imperceptible à l’oeil nu, mais avec le temps elle nous couvre d’une couche épaisse empêchant la réception des signaux vitaux.  (pp. 31-32)

Tout mon cinéma n’est dû qu’à l’oeuvre de ce sacré Joueur, c’est une influence manifeste. Sa parole, comme une injection intraveineuse d’une composition hallucinogène ou telle une morsure d’une créature venimeuse, réveille tout un village de vers dans mon brouillard mental. (p. 36)

Puis tentant une diversion pour ne pas prolonger la discussion autour de cette question, il a ajouté : « Oh, vous savez ces temples sont érigés pour les gens qui sont initiés au monde du jeu. Ceux qui ne le sont pas risquent de subir, au contact de ces indiscrétions, des chocs hautement dommageables pour l’intégrité de leurs facultés. » (p. 55)

Éditions BEROAF

Entrevue et présentation de l’auteur et fondateur de la maison d’édition lors du double lancement :


DVD Schtroumpfs : L’amour est dans l’air

Les Schtroumpfs - L'amour est dans l'air

Les SchtroumpfsL’amour est dans l’air

Encore un petit chef d’oeuvre de dessins animés des petits êtres bleus.

On n’imagine pas : dans ce DVD, parmi les contes tournant autour de l’amour, on découvre la maman de Gargamel qui va le forcer à se marier à une princesse et c’est la Schtroumpfette et un des Schtroumpfs qui se trouvent à remplir le coffre de mariage pour la future épouse de « Messire Gargamel » !!

« hAW ! Je ne veux pas épouser cet individu !! »

« Prenez votre chat pouilleux et quittez ce château immédiatement ! »

« Haaaa ! mais il va payer, ça il va payer très cher. »

Il y aussi dans ce DVD thématique une histoire à propos de la musique qui se fait silence. Les notes quittent les chansons malgré les joyeux chanteurs schtroumpfs et musiciens schtroumpfs.

« Nom d’un Schtroumpf, quelque chose attire les notes et vole la musique ! »

« … un pays où tout le monde est heureux… »

« La musique est trop forte pour que quelqu’un la détruise. »

« Vous ne pouvez pas prendre la musique qui est en nous ! »

Voici les contes inclus dans cet adorable DVD qui fera la joie des enfants et des plus grands aussi.

  • Ils schtroumpfent notre chanson
  • Don Schtroumpfo
  • Le mariage de Gargamel
  • La musique disparue
  • Le prince et le batracien
  • Dans le livre de Don Schtroumpfo

Ce DVD d’une durée de 90 minutes est disponible sur IMAVISION.COM au coût de 14,95 $ et en magasin.

Aussi nouvellement disponible, un DVD sous le thème de LA SCHTROUMPFETTE et LES SCHTROUMPFS dans lequel le premier personnage Schtroumpf féminin se retrouve au coeur des six épisodes du DVD. Plusieurs autres DVD schtroumpfants sont aussi disponibles chez Imavision, sous licence Peyo.

servicesmontreal.com depuis 2002Depuis 2002 : ServicesMontreal.com
Schtroumpfs, spécial NOËL
avec 2 minifigurines superschtroumpfantes
DVD Schtroumpfs 5

femmophobie.com
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Nuits d’Afrique : tour d’horizon de nos vidéos des spectacles extérieurs et liens multiples

Les 4 jours de spectacles, ateliers, marché, restaurants, boutiques de disques et de souvenirs se sont terminés dimanche soir après de nombreux grands spectacles marquants et d’ateliers plus intimes mais combien intéressants pour la culture générale, tout particulièrement africaine et pas seulement.

Quelques nouvelles vidéos ont été publiées, 3 spectacles et ateliers et 3 entrevues qui se retrouvent sur YouTube, dans la playlist Festival Nuits d’Afrique.

Tout d’abord, cette chanteuse iranienne qui interprète ses propres compositions en langue perse. Sa formation : SHISTA. Tout de suite après, la magnifique musique d’Abdoulaye Diabaté au n’goni qui met de la joie dans le coeur, lui qui a fait un hommage aux femmes et qui comptait parmi ses super musiciens Adama Daou que l’on a revu par la suite donnant des ateliers de balafon, un premier d’une heure pratique en début de journée dimanche avec la participation du public et ensuite un autre plus encyclopédique et explicatif à l’Agor’Afrique en après-midi.

On a aussi vu LASSO avec son groupe SINI-KAN donner un spectacle toujours plus dynamique et professionnel ; je l’ai rencontré à sa sortie de scène. On signale que Lasso a lancé un appel visant à obtenir de l’aide des amis et fans pour la production de son premier CD.

Parmi les trucs à faire pendant les 4 journées gratuites au centre-ville, il y a le marché Tombouctou où se trouvait, entre autres, Toumany de la boutique SEHO perles d’Afrique où l’on peut faire ses achats exotiques toute l’année à Montréal.

TIMBA MM a fait danser la foule avec sa musique cubaine et de nombreuses autres formations que je ne pas pu toutes filmer.

Un très beau festival de musique et de musiciens et musiciennes authentiques.


HERLEO MUNTU

Une critique de Leslie Merle

HERLEO MUNTU au Festival International Nuits dAfrique

HERLEO MUNTU
au Festival International Nuits d’Afrique

En écoutant Herléo Muntu, on est en vacances. La chaleur qui se dégage de ses compositions est palpable, du vrai bonbon pour les stressés.

Mais Herléo et son groupe ne sont pas là seulement pour nous faire voyager: tour à tour celui-ci nous rappelle le drame de son pays, le Congo. Des millions de victimes durant des années de guerre, voilà l’histoire dont il veut nous faire prendre conscience, en musique. C’est pourquoi il fait lever le poing à plusieurs reprises à son public, en signe de soutien pour ceux qui subissent ces atrocités, au quotidien. Il tient par contre à rappeler une chose importante: bien que le sort semble s’acharner sur son pays, il est important que les Congolais eux-mêmes se prennent en main, car comme il dit « les sorciers et les démons n’y pourront rien ».

À 10 sur scène et avec la complicité du soleil, le groupe est parvenu à nous emporter loin : entre histoire et rythmes chauds, les Montréalais ont quitté leur ville, le temps de quelques chansons.


ZAHIA

Zahia Festival International Nuits d'Afrique 2013 Photo et vidéo Jacqueline Mallette

Zahia
Festival International Nuits d’Afrique 2013
Photo et vidéo Jacqueline Mallette

Accompagnée de plusieurs musiciens aux clavier et guitare, oud, tambours et percussions, flûte  et deux choristes, la chanteuse Zahia présente des chansons berbères mais également des chants a capella de la tradition orale kabyle et le public suit, lui donne des youyous et s’élance dans la danse… les hommes en franche camaraderie et les femmes foulard aux hanches ou, comme cette femme ayant dépassé la force de l’âge depuis plusieurs années, en costume national mais dansant elle aussi avec une vigueur qui fait plaisir à voir.

Installée à Montréal depuis 2007, Zahia a rendu hommage à plusieurs grands poètes chanteurs dont Félix Leclerc, Idir, et elle a interprété une chanson vraiment touchante écrite pour l’Algérie mais qui saura décrocher le coeur de tous les exilés du monde.

Résistante, forte et tranquille, Zahia prépare son premier CD.


KRAR COLLECTIVE

Une critique de Leslie Merle

Krar Collective au Festival International Nuits d'Afrique 2013

Krar Collective au Festival International Nuits d’Afrique 2013

Petite soirée bien agréable en ce mardi soir d’été en compagnie de Krar Collective, groupe éthiopien basé à Londres. À leur arrivée sur scène on s’imagine une prestation tranquille, orientée vers les rythmes traditionnels éthiopiens empreints d’une touche d’influence occidentale. On comprend alors assez vite qu’il s’agissait du calme avant la tempête lorsque Genet Asefa, l’incroyable voix de la formation, se change pour une tenue bien plus légère et nous transporte vers des cadences irrésistibles. Faisant partie des piliers de la scène World beat londonienne à l’heure actuelle, Krar Collective fait découvrir au monde entier cet instrument qui s’apparente à la guitare au son, mais qui est en fait une lyre à 6 cordes, le krar, dont Temesegen Zelege semble connaître tous les secrets. Le si agréable sentiment de voyager sur place, Genet sait comment le faire vivre en initiant son public aux mouvements de danse éthiopiens, ce qui semble être une formule qui fonctionne: alors que l’avant de la scène était calme en début de concert, presque toute la salle s’est retrouvée aux pieds des musiciens à imiter la voluptueuse chanteuse. Amare, le percussionniste dont la voix se marie à la perfection à celle de Genet, pose la base des rythmes sur lesquels le krar s’envole.

Fort d’un premier album paru en septembre 2012, Krar Collective est sur les pistes d’un long parcours cadencé!

 


Aurelio Martinez

On dit que le peuple des Garifunas seraient les seuls Noirs du continent américain à n’avoir jamais subi l’esclavage, en tout cas pas celui qui avait cours lors des embarquements en Afrique noire qui emmenait des esclaves vendus en Amérique. Ce qui ne les empêche pas de subir aujourd’hui, comme tant d’individus dans le monde, l’esclavage des milliardaires au-dessus d’innombrables autres vivant dans l’extrême pauvreté, voire la misère. C’est aussi ça, le thème des chansons d’Aurelio Martinez.

Aurelio Martinez

Aurelio Martinez
Photo et vidéo Jacqueline Mallette

Les Garifunas vivent dans les Îles Caraïbes et en Amérique centrale et seraient donc descendants de naufragés d’un navire négrier. Leur musique est restée très proche de la musique africaine ancestrale avec d’importants tambours et autres percussions comme les maracas et aussi la clave, deux morceaux de bois que l’on cogne ensemble pour marquer le rythme.

Aurelio Martinez, qui déjà en 2004 avait lancé son propre groupe Garifuna Soul, chante un peuple et une musique au gré de la brise tropicale.  En 2011, il a enregistré un deuxième album, Laru Beya (Real World Records), avec des collaborations de Youssou N’Dour et de l’Orchestra Baobab. Par ailleurs, il est aussi le premier député national noir de la province d’Atlandida au Parlement du Honduras.

Voir et écouter Aurelio Martinez dans cette vidéo tournée aux Nuits d’Afrique :

 


BALKAN BEAT BOX

Une critique de Leslie Merle

Balkan Beat Box, c’est de l’énergie à l’état pur. Ça fuse dans tous les sens, ça fait sauter sans même qu’on y pense, ça frappe les tympans et c’est ça qui est bon. Ce groupe, dont la mission sociale se résume à regrouper toutes les nations, les religions et les opinions sous un même son qui décoiffe, a les allures d’un carnaval auquel il ne fallait pas se déguiser. Le ton du propos lui, est parfois plus grave lorsqu’il s’attaque aux injustices politiques et autres sujets sensibles qui les touchent.

Sur scène, une batterie avec un batteur, une batterie pour le chanteur, un chanteur qui mixe quand le batteur ne mixe pas, un saxophone, une guitare électrique… le côté éclaté du tout se rassemble avec une harmonie qui surprend.

Balkan Beat Box est à la base un trio composé d’Ori Kaplan, de Tamir Muskat et de Tomer Yosef mais ceux-ci prennent plaisir à inviter à leurs scènes des musiciens aussi délirants qu’eux, d’un peu partout sur la planète.

Les rythmes des Balkans sont bien entendus omniprésents, mais ceux-ci sont sans cesse teintés de tous styles musicaux tels que le ska, le reggae, le dub, l’électro, le rap… les sonorités moyen-orientales sont elles aussi invitées à la fête.

Une performance de Balkan Beat Box c’est une alternance de folie et de folie extrême, chargée de chaleur humaine qui ne laisse personne indifférent.

Chaque mélodie qui débute donne l’impression que la cadence se calme mais elle finit presque systématiquement en transe; qu’on se le tienne pour dit: Balkan Beat Box ne s’endort jamais.


KASSAV’ aux Nuits d’Afrique 2013

KASSAV’ était de retour hier soir aux Nuits d’Afrique 2013 pour le plus grand plaisir d’une foule de toutes origines.

KASSAV' aux Nuits d'AfriquePhoto Jacqueline Mallette

KASSAV’ aux Nuits d’Afrique 2013
Photo Jacqueline Mallette

En tournée mondiale, Kassav’ fait aussi la promotion de leur nouveau CD qui est aussi un hommage à Patrick Saint-Eloi, membre du groupe pendant 20 ans, décédé en septembre 2010. Toujours aussi puissants avec leur musique SOUK, ils sont 14 sur scène mais captivent tout autant leur public avec seulement quatre percussionnistes et ils savent rendre une foule en délire après à peine quelques minutes.

Bref, quand on parle de Kassav’, le mieux c’est de les voir et de les écouter :

On pourra normalement se procurer le CD s’il en reste du 18 au 21 pendant les 4 jours de spectacles et ateliers gratuits du Festival International Nuits d’Afrique 2013 au centre-ville.

Retour sur une carrière mémorable (source : Nuits d’Afrique)

Début 1986, KASSAV’ célèbre son premier disque d’or devant 40 000 personnes rassemblées en Guadeloupe. Les albums Vini Pou et Majestik Zouk, sortis respectivement en 1987 et 1989, sont disques de platine et plusieurs des CD suivants sont disques d’or. En 1987 et 1988, le groupe reçoit la Victoire de la musique (Prix musical français) dans la catégorie Meilleur groupe français et, en 1989, il obtient le Prix de la Francophonie au Québec. Le zouk se forge ainsi une place de choix dans le paysage musical francophone.

Respectueux des carrières de ses membres, Kassav’ laisse libre cours à ceux qui souhaitent mener leurs projets personnels. Ainsi, le premier album de Jocelyne Béroard, enregistré en 1986, sera le premier disque d’or féminin aux Antilles.

En tout, les membres du groupe enregistreront une trentaine d’albums solos et quinze ensemble. L’influence du groupe Kassav’ à travers le monde est immense ! On peut citer quelques chiffres records : plus de cinq millions d’albums vendus depuis 1979 ; premier groupe français à avoir rempli le Stade de France ; plus de 200 concerts devant plus d’un million de personnes entre 2009 et 2012.