Archives de Tag: Festival des films du monde

FFM : La vie pure

En Première mondiale, ce film viril, fou-viril, fou d’accomplir son rêve de devenir explorateur et d’avoir son nom dans les livres d’histoire pour avoir été le premier à atteindre une montagne au milieu de la jungle sud-américaine.

C’est donner toute sa vie que de croire à ses rêves, dit le proverbe.

Enfant, son père lui faisait découvrir la géographie, l’Amazone et ses peuples uniques au monde. Adulte, il décide de partir, seul. Il trouvera bien de l’aide sur place…

Le film vous collera à votre siège.

Tout le film repose sur un comédien qui a perdu tout le poids qu’il pouvait avant le tournage qui a débuté par la fin. De l’équipe, ils sont six à Montréal pour présenter leur chef d’œuvre de souffrances viriles. Il n’y a que deux femmes dans le film, la mère et la fiancée : les deux attendent passivement. Les deux savent déjà qu’il ne reviendra pas.

LA VIE PURE sera présenté à nouveau le 31 août et compte aussi parmi les meilleurs  films rajoutés à la programmation en fin de ce festival de films qui a ont de la gueule.

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FFM : Étudiants

J’ai vu deux très bons films qui traitent des jeunes du secondaire / cégep / lycée et plus précisément de la violence qu’ils peuvent causer ou subir sous forme d’intimidation : Oh! My Princess et Fièvres.

Oh! My Princess est un court métrage présenté au Festival du Film étudiant, le plus vieux festival de cinéma au Canada qui fait partie du Festival des films du monde et qui annoncera demain ses gagnants. Le réalisateur sud-coréen Heewook SA est à Montréal pour présenter son thriller psychologique dans lequel un chauffeur de taxi découvre qu’il véhicule l’intimidatrice de sa fille qu’il élève seul et que cette jeune femme lui réserve un soirée terrifiante en plus de lui pourrir la vie à l’école de même que son avenir et ses futures études universitaires. Quelle réaction risque-t-il d’avoir pour protéger sa princesse ?

Fièvres est un long-métrage qui traite de la banalisation de la violence. Deux jeunes sont toujours ensemble pour faire leurs 400 coups, l’un est plutôt de famille riche, l’autre se laisse un peu mener. Ensemble ils commettent un meurtre totalement gratuit et, lors d’une conversation avec son grand-père, le plus aisé des deux entend ce dernier lui citer presque mot à mot une phrase de sa propre dissertation écrite à la suite du méfait : « Et alors sa phrase à lui, elle cache quoi ? ». C’est la question qu’il pose à l’autre et qui les mènera à faire des recherches Internet sur sa famille et sur l’Histoire, ce qui leur fera découvrir que pour certains petits fonctionnaires, il fallait être en mesure de fournir un certificat de naissance des parents et grands-parents.en quelques heures pour ne pas être envoyé aux camps juifs.

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FFM : Jury de la 38ème édition

Accrédité par la FIAPF (Fédération internationale des associations de producteurs de films), le Festival des films du monde est le seul festival compétitif de catégorie « A » en Amérique du Nord.

d5029-afficheffm2014C’est justement ce qui est super intéressant au FFM : voir des films qui ne prennent que rarement l’affiche tellement ils sont sublimes, originaux, internationaux, vraiment universels et non pas propagandistes, souvent réalisés par des gens qui ont du talent par opposition aux blasés devenus ennuyeux tant habitués aux gros budgets tombés de l’osmose ou dénonçant les puissants par le trop-plein de pouvoir et d’argent mal gagné, la véritable résilience… Quelques exemples de l’édition 2013 : Le Verdict, Sexe – Made In Germany, Stop à la Grèce en slip, La Maison du pêcheur, L’effet,

Le 38ème FFM débutera donc dans 23 jours, du 21 août au 1er septembre 2014.

Le jury

Rachid Bouchareb

Réalisateur et producteur franco-algérien, Rachid Bouchareb commence sa carrière comme aide-réalisateur à la télévision, de 1977 à 1984. Durant cette période, il réalise quelques courts métrages, suivis d’un premier long métrage en 1985. En 1989, il bifurque vers la production en s’associant à Jean Bréhat pour créer la société 3B. Il produira plusieurs films, notamment La Vie de Jésus (1997), L’Humanité (1999) et Flandres (2006) de Bruno Dumont, primés à Cannes.

Il réalise ensuite plusieurs longs métrages, dont Poussières de vie en 1995 qui se retrouve en compétition officielle au FFM et par la suite, en nomination pour l’Oscar du meilleur film étranger. En 2001, Little Senegal, en lice pour l’Ours d’or de Berlin, reçoit le Prix du meilleur long métrage au 11ème Festival du cinéma africain de Milan. Son plus grand succès est le film Indigènes, en lice pour la Palme d’Or et gagnant du Prix d’interprétation masculine pour l’ensemble de ses acteurs au Festival de Cannes, édition 2006. Rachid Bouchareb reçoit le Prix Henri Jeanson, décerné par la Société des auteurs et compositeurs dramatiques en France, pour l’ensemble de son œuvre en 2006. En février 2009, son film London River reçoit une distinction à la Berlinale et l’acteur Sotigui Kouyaté y reçoit l’Ours d’argent du meilleur acteur.

En 2012, il réalise le premier volet de sa trilogie américaine, le road movie Just Like a Woman, suivi en 2013 de La Voie de l’ennemi.

Andréanne Bournival

Durant son parcours à la direction des programmes de plusieurs chaînes de télévision, dont notamment Télé-Québec (acquisitions et coproductions), Radio-Canada, TV5 et Canal D, puis à la direction du Programme français de l’ONF, Andréanne Bournival a toujours souhaité une présence significative du cinéma d’ici et d’ailleurs au petit écran.

Andréanne Bournival a été présidente de l’Académie du cinéma et de la télévision section Québec. Pour elle, le FFM est un passeport pour le monde, une réflexion sur la grande et la petite histoire de l’humanité, une manière de vivre intensément grâce au pouvoir de rêve, à la sensibilité et à la créativité des cinéastes et de leurs équipes. Ce festival 2014 est l’occasion de partager ses coups de cœur avec sa famille et ses amis. Cette année, c’est elle qui représentera le public au jury du FFM.

Fridirik Thor Fridriksson

Réalisateur, scénariste, acteur et producteur de cinéma islandais, originaire de Reykjavik, Fridirik Thor Fridriksson s’illustre dans les années 1980 avec quelques films expérimentaux et des documentaires (The Blacksmith et Rock in Reykjavik).

En 1987, il fonde l’Icelandic Film Corporation qui devient très rapidement la plus importante structure cinématographique du pays, en produisant ou coproduisant la majorité des films nationaux. La réputation grandissante de cette société lui a permis d’édifier un imposant réseau de partenaires. Cette reconnaissance l’a amené à coproduire des films comme Dancer in the Dark de Lars von Trier et No Such Thing de Hal Hartley.

En tant que réalisateur, il connaît un succès critique international en 1991 grâce à son deuxième long métrage, Les Enfants de la nature qui se retrouve en compétition officielle au FFM et par la suite, en nomination pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. En 2006, il a également joué dans le film Le Direcktør du flamboyant Trier et dans Plan B de Jóhann Sigmarsson. Il a récemment produit les longs métrages suivants : Hemma, Des chevaux et des hommes et Mamma Gógó.

Jane Zhang

La chanteuse Jane Zhang, aussi connue sous le nom de Zhang Liang Ying, est née à Chengdu, au Sichuan (Chine) en 1984. Elle chante aussi bien en cantonais, en mandarin qu’en anglais et en espagnol. Inscrite au concours Super Voice Girl, une version chinoise d’American Idol, elle y obtient la troisième place devant un auditoire de plus de 400 millions de personnes. Son album double platine Reform, détient, le record de vente de tous les temps en Chine. Jane Zhang a créé Only for love, la chanson originale de The Banquet du réalisateur Feng Xiao Gang, dont le budget (150 millions de Yuans) représente un sommet dans l’histoire de la production chinoise.

En 2009, Zhang a été invitée à chanter pour le Oprah Winfrey Show et elle est la première chanteuse chinoise à fouler le tapis rouge des Grammy. Au cours de sa carrière, elle a été accompagnée par le célèbre pianiste Lang Lang et a chanté aux côtés d’artistes reconnus mondialement comme U2, Madonna, Pink Floyd et Green Day.

Ana Torrent

Ana Torrent est une actrice espagnole originaire de Madrid. Elle fait ses débuts en interprétant des rôles mémorables de petite fille perturbée dans trois chefs-d’œuvre du cinéma espagnol des années 1970 : L’Esprit de la ruche (El Espíritu de la colmena) de Victor Erice, où elle n’a que sept ans, suivi de Cria cuervos et Elisa, mon amour (Elisa, vida mía) de Carlos Saura. En 1974, elle est récompensée aux Fotogramas de Plata. En 1980, elle remporte le prix de la meilleure actrice au Festival des films du monde pour son rôle dans El nido de Jaime de Arminñán. Et en 1983, Torrent tourne dans la série El jardín de Venus de José Maria Forqué.

Dans les années 1990, elle tient le rôle d’une étudiante travaillant sur les «snuff movies» dans le premier long-métrage d’Alejandro Amenabar, Tesis. L’actrice apparaît également dans The Tulse Luper Suitcases, un projet multimédia de Peter Greenaway et interprète Catherine D’Aragon dans The Other Boleyn Girl de Justin Chadwick.

Sergio Castellitto, président

Acteur et réalisateur italien, Sergio Castellitto fait ses débuts sur les planches en jouant des pièces classiques. Il s’illustre au grand écran en 1983 dans Le Général de l’armée morte de Luciano Tovoli. Il travaillera par la suite pour les plus grands noms du cinéma italien : Mario Monicelli : Rossini! Rossini! (1991), Marco Ferreri : La Chair (1991), Francesca Archibugi : La Grande Citrouille (1993, qui lui vaut le prix David di Donatello), et Con gli occhi chiusi (1994), Giuseppe Tornatore : Marchand de rêves (1995, prix Nastro d’argento), Ettore Scola : Concurrence déloyale (2001), Gabriele Muccino : Juste un baiser (2001), Marco Bellocchio : Le Sourire de ma mère (2002), et Le metteur en scène de nos mariages (2006), Paolo Virzì : Caterina va en ville (2004) et Gianni Amelio : L’Étoile imaginaire (2006).

Son talent est également remarqué par les réalisateurs étrangers. On le verra dans Le Grand Bleu (1988), Va savoir (2001) et 36 Vues du Pic-Saint-Loup (2009) de Jacques Rivette, Chère Martha (2001) de Sandra Nettlebeck et Le Monde de Narnia : Le Prince Caspian (2008) d’Andrew Adamson.

En 1999, Sergio Castellito réalise Libero Burro. Son talent de réalisateur est encensé en 2004 avec le drame À corps perdus, succès commercial et critique, où il donne la réplique à Pénélope Cruz. Depuis, il a également réalisé en 2010 La bellezza del somaro et Venir au monde en 2012.

http://www.ffm-montreal.org/


FFM

Festival des films du monde, Montréal, du 21 août au 1er septembre 2014

Festival des films du monde, Montréal, du 21 août au 1er septembre 2014

A-t-on encore droit à son opinion ?
Scandale à Montréal à propos des subventions. Le Festival des Films du Monde, qui présente chaque année une panoplie de films souvent encore jamais présentés, films qui ne prennent jamais l’affiche parce qu’ils sont trop sublimes pour être commerciaux, se voit encore une fois victime, exclu de subventions pourtant payées par la population laquelle n’a pas son mot à dire.

Forcer la main en mettant à l’écart
C’est une forme de mobbing, tout ça. Mobbing de la part des proches de la construction et des sociétés qui font trop d’argent parce qu’elles ne paient pas leurs impôts / taxes / électricité à un niveau équitable à la barbe de la population toujours plus appauvrie et qui veulent interdire d’évoluer de manière universelle… À quand la Commission Charbonneau dans la culture ?

http://www.lapresse.ca/opinions/201407/14/01-4783837-jaccuse-lettre-ouverte-aux-institutions-a-lecoute-de-monique-simard.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4783932_article_POS1

Voir aussi l’article du journal Le Devoir sur la page FB du FFM :
https://www.facebook.com/pages/FFMMontreal#!/FFMMontreal

http://www.ffm-montreal.org/

 


Kathleen Turner au FFM

Elle est toujours aussi rigolote, cette Kathleen Turner et hier, en conférence de presse, elle a parlé de la fin du film The War of the Roses, où les trois comédiens principaux avaient décidé que le couple ne devait pas survivre à leurs méchancetés mutuelles et qu’elle avait adoré lui repousser le bras à la toute fin.

Kathleen Turner video youtubeElle a aussi corrigé la fameuse citation que tout le monde lui prête faussement et donc voici ce qu’elle avait vraiment dit, traduction libre : « Si j’entre dans une pièce un jour où je me sens vraiment bien en tant que femme, tout homme qui ne me regarde pas est probablement gay. » Bien entendu, tout le monde s’est mis à la critiquer et à oublier la première partie de sa phrase. Trop facile de dénigrer les femmes. Trop facile de déformer la vérité pour coller des étiquettes homophobes qui font avancer la cause homophile.

D’ailleurs, j’ai tiré deux extraits de cette conférence de presse que j’ai montés et mis sur youtube. J’ai mis un titre : « Kathleen Turner at the Montreal World Film Festival ». J’ai rien mis dans les commentaires au départ.  Et que font les réseaux ? A la fin du visionnement, sur 4 vidéos suggérées qui apparaissent il y en a 2 qui sont nettement gayistes, une qui montre des petits bonshommes tous masculins promo bizness d’hommes (où vraisemblablement s’il y a des femmes, elles servent le café) et une d’un couple hétéro. Mais d’où sortent ces suggestions ? Il n’y avait rien d’autre sur YouTube à propos de Kathleen Turner ou Montreal ou World Film Festival ??? Si c’est basé sur ce qu’elle dit ou aurait dit dans le passé, il n’y avait rien sur l’activisme ou sur la santé des femmes ou sur la santé du monde ?

Enfin… Kathleen Turner sera au cinéma Impérial ce soir pour son hommage avec une entrevue sur scène, des extraits de ses films et la projection du film Body Heat.

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FFM : 4 vidéos

Les réalisateurs et producteur de films sélectionnés en entrevue ou en conférence de presse au Festival des Films du Monde de Montréal :


Roberto Pires, réalisateur de SIDE EFFECTS sur le bitchage, slander, parler dans le dos, détruire la réputation


FFM, Marco Risi, réalisateur, CHA CHA CHA


FFM, Jan Verheyen, réalisateur Le Verdict


FFM, Peter Bouckaert, producteur Le Verdict, Marina, Ben X

Vidéos Jacqueline Mallette

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FFM les films 2013

Les films du FFM cette année portent sur d’innombrables sujets. Quel bonheur !

Fraulein Else
Sur des musiques jazz très présentes aussi à Vienne, la courte histoire pas genriste de l’ignominie bourgeoise et ses exigences sur une jeune femme héritière parfois de plus de problèmes que d’argent. Des Viennois et des Viennoises de la Haute en vacances club privé de luxe en Inde.

Side Effects
Court métrage urbain : l’histoire d’un peintre qui voit débarquer son ex copine enragée à son vernissage et lui doit ne pas perdre sa nouvelle amie. Voir mon entrevue vidéo avec Roberto Pires qui a écrit et réalisé le film.

Kinshasa mbokate
Documentaire éclectique en provenance du pays qui un jour fut la propriété personnelle du Roi des Belges. Aujourd’hui république décocratique, le film montre de nombreux aspects de sa capitale congolaise où l’on bâtit sur des îles locales un nouveau quartier tout ce qu’il y a de plus moderne. Malgré quelques impressions à la communiste (on se rappelle la propagande russe ou d’Allemagne de l’Est) incite à dénoncer les gangs de rue qui, armés de machettes, menacent, blessent et volent les gens paisibles. Un artiste en commande mille et les fusionne pour construire une maisonnette de la paix.

L’Autre maison
C’est un très beau film avec quelques lenteurs sur les aidants naturels : deux fils sont responsables d’un père aux facultés diminuées par la maladie. Le plus jeune s’en occupe dans leur maison familiale située au bord d’un lac québécois. Il vit avec une jeune femme métissée qui joue dans une formation musicale africaine dirigée par le montréalais, sénégalais d’origine, Zal Sissokho que l’on voit performer. Ce fils devient de plus en plus enragé et frustré de cette vie qui l’entraîne dans un tourbillon et un enchaînement qui l’empêchent de vivre pleinement sa vie alors que son frère aîné s’éclate sur tous les continents comme le leur a enseigné ce père.

Aujourd’hui, je me propose de voir entre autres CHA CHA CHA et LE VERDICT qui ont fait l’objet des conférences de presse d’hier.

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FFM 2013

Un tour du monde en 432 films

FFM Festival des films du monde de Montréal 2013, affiche, posterdu 22 août au 2 septembre 2013

  • 218 longs métrages dont 113 premières mondiales et internationales
  • 14 moyens métrages dont 13 en premières mondiales et internationales
  • 200 courts métrages dont 147 en premières mondiales et internationales
  • Compétition mondiale : 20 longs métrages et 11 courts métrages
  • Compétition mondiale des premières œuvres : 20 longs métrages
  • Hors Concours : 13 longs métrages
  • Cinéma coréen d’aujourd’hui : 8 longs métrages, 1 moyen, 9 courts métrages
  • Regards sur les cinémas du monde : 105 longs métrages, 1 moyen, 110 courts
  • Documentaires du monde : 26 longs métrages, 12 moyens métrages, 3 courts
  • Productions de l’INIS : 10 courts métrages (4 fictions et 6 documentaires)
  • Festival du film étudiant canadien : 1 long métrage et 42 courts métrages
  • Meilleurs films étudiants du monde : 15 courts métrages
  • Hommage : 1 long métrage
  • Notre Cinéma – Retour sur une année de succès : 13 longs métrages
  • Cinéma à la belle étoile Loto-Québec : 12 longs métrages

Le FFM 2013 annonce un niveau de compétition très fort avec des films ayant pour ligne thématique l’être humain dans un monde en mutation, face à une réalité nouvelle.

Le cinéma en 2013
Le monde même du cinéma a changé : en trois ans, il n’y a plus un seul film tourné en 35mm.  Ce que déplore par contre le FFM, seul festival compétitif en Amérique du Nord reconnu par la Fédération Internationale des Associations de Producteurs de Films (FIAPF), c’est la multiplication des dangers de piratage associés au numérique.

Les priorités du FFM
Tout en faisant place à des films en provenance des quatre coins du monde, le FFM de Montréal donne la priorité aux films francophones avec 112 longs et courts métrages présentés cette année. Aussi, le Festival ne s’attache pas au star system mais davantage à la qualité des oeuvres cinématographiques, aux films qui n’ont pas encore été présentés ailleurs et qui parfois sont sélectionnés à partir d’une copie de travail. C’est ainsi qu’avec le flair de l’expérience, le FFM s’enorgueillit d’avoir reçu la toute première oeuvre cinématographique du réalisateur Almodovar.  Les films seront vraisemblablement tous présentés par soit le réalisateur, soit des comédiens et comédiennes de chacun des films, souvent des vedettes dans leur propre pays qui ne sont pas encore connus à l’internationale.

Programmation – Quelques titres : En Compétition
L’instinct du jeu, une jeune intelligente victime de harcèlement à l’école ; Le verdict, un coupable est relâché par la justice ; La maison du pêcheur, la crise d’Octobre au Québec en 1969 et les patrons qui viennent d’ailleurs ; L’autre maison, avec Marcel Sabourin, Roy Dupuis et Émile Proulx-Cloutier, un père qui perd la mémoire et deux fils complètement aux antipodes ; Le Ferry, un vieil homme fait traverser gratuitement une rivière en Chine alors que son fils qui a réussi vit à la ville ; Westen, ou passer à l’Ouest quand on vit en Allemagne de l’Est et que l’on se retrouve aussi mal dans le monde libre ; Hitac, deux jeunes femmes, l’une a tiré et l’autre policière, sont toutes deux enceintes ; Le Miracle, rentrer au village natal après des années et retrouver son premier amour, une ancienne danseuse maintenant handicapée ; Jappeloup, la carrière d’un passionné d’équitation ; Les liens du mariage, être mariée temporairement dans un monde aux anciennes valeurs musulmanes ; ChaChaCha, tout laisse croire qu’il s’agit d’un accident ; Itaker, Interdit aux Italiens ; Demande à Rikyu, un maître de thé japonais ; A Thousand Times Goodnight, un film de Norvège avec Juliette Binoche tourné en Orient et en Afrique, une journaliste suit une femme qui se fait exploser en Afghanistan ; Life Feels Good – La vie est belle, film très émousant à propos de l’intelligence normale ou pas ; Ivan, fils d’Amir, une Russe ayant perdu son mari se retrouve en Ouzbékistan à la fin de la 2e guerre mondiale où elle devient l’énième épouse et puis le mari réapparaît mais elle est maintenant mère ; Waltz for Monica,n  une jeune suédoise souhaite mais supporte mal le succès ; The Red Robin, un célèbre psychiatre qui aidait les patients traumatisés des zones de guerre.

Le site Internet du Festival a été complètement refondu pour permettre aux internautes des visites plus conviviales. La programmation au jour le jour sera disponible aussitôt que possible ; pour le moment, les films sont affichés.

Les tarifs
Les prix sont très abordables avec la possibilité d’acheter 10 tickets pour 70 $ ou un passeport pour 100 $.

Festival des Films du Monde de Montréal

FFM 2013 : Hommage à Kathleen Turner
Ouverture du FFM : La Maison du pêcheur
Clôture du FFM : Adore réalisé par Anne Fontaine
FFM : Toute l’info sur l’affiche 2013


FFM : Le petit nuage

Il reste une chance de voir ce merveilleux film dimanche après-midi. Bien nommé, on est tout simplement sur un nuage tout au long de ce trop court court métrage qui est aussi charmant que Renée George avec qui j’ai réalisé une entrevue vidéo

Le Petit nuage, court métrage en compétition au Festival des Films du Monde de Montréal 2012. Une jolie histoire d’amour, un chouette coup de foudre en cinéma muet, en noir et blanc.

2012 / N/B / 8 min, USA, Compétition mondiale (courts métrages)

Réalisation : Renee George
Scénariste : Renee George
Photographie : Stella Liberte
Montage : Renee George
Interprètes : Sarah Demeestère, Joffrey Platel, Sébastien Pierre, Leopold Nam Levêque, Margaux Twardowski
Maison de production : Renee George, 02 Films Inc., 1742 Herrin Street, Redondo Beach, CA 90278-2828 (États-Unis), tél.: (1 310) 381-9098, renee@02films.com

Le Petit nuage

Deux personnes se rencontrent dans un café à Paris et c’est le coup de foudre. Renee George a travaillé sur le plateau de THE ARTIST. En hommage à la beauté de ce film, elle crée ici un film muet en noir et blanc, un conte enchanté qui nous entraîne sur les traces d’un nouvel amour dans la Ville-lumière.

Renee George

— Renee George travaille à Los Angeles comme chef électricienne. Elle a également réalisé Nowhereville (1992).

Projections au FFM
1 septembre 2012 • 11h30 • CINÉMA IMPÉRIAL • CI.01.2 •
1 septembre 2012 • 21h30 • THÉATRE MAISONNEUVE • TM.01.2 •
2 septembre 2012 • 16h30 • CINÉMA IMPÉRIAL • CI.02.4 •


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Un film sur le cancer du sein

Entrevue avec Liliana Komorowska, réalisatrice, LES BELLES ET LA BÊTE (en anglais, BEAUTY AND THE BREAST), film documentaire sur le cancer du sein présenté en première, à Montréal, au Cinéma Impérial, lors du Festival des Films du Monde 2012 :

http://youtu.be/E0d8EldoOjc

http://youtu.be/NL64a3_Vm_w

LES BELLES ET LA BÊTE / BEAUTY AND THE BREAST

Vidéos Jacqueline Mallette, ServicesMontreal.com, Montreal157.wordpress.com

 

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