Archives mensuelles : janvier 2018

Bitchage & harcèlement

Comment se protéger contre le bitchage et le harcèlement psychologique et sexuel
Auteure : Marthe Saint-Laurent
Les éditions Québec-Livres

Comment se protéger contre le bitchage et le harcèlement psychologique et sexuelVictimes de la collusion en bas de la ceinture des hommes entre eux autant que des femelles jalouses qui écrasent bec et ongles celles qui menacent leur soi-disant suprématie installée ou qui les excluent pour régner seules au milieu des hommes, les femmes et les filles n’en finissent jamais de se faire harceler, bafouer, exclure, expulser, et ce pour un oui ou pour un non, au nom d’un individu avec une face faussement harmonieuse ou d’une enragée de pouvoir au sourire dentaire menaçant ou encore d’une fille-de protégée par l’argent de sa famille, les uns comme les autres se croyant permis de s’attendre à des faveurs de type sexuel ou exclusif quelconque.

Et voilà qu’en plein milieu des multiples dénoncements #METOO et #MOIAUSSI, Marthe Saint-Laurent vient d’en faire un livre armé de tous ses écrits précédents et de sa connaissance approfondie sur le bitchage et le harcèlement que subissent les femmes et les filles… et certainement aussi en pourcentage minuscule comme à l’époque des curés, les petits garçons – mais d’eux on va certainement en entendre mille fois plus parler étant donné la solidarité et la collusion des hommes en bas de la ceinture.

EXTRAITS / CITATIONS

Ainsi, trop de femmes se voient contraintes de consentir des faveurs sexuelles en échange d’une promotion, d’un rôle à l’écran ou sur scène, d’une popularité ou encore de l’assurance de conserver leur emploi. (Oserais-je ajouter : ou même d’obtenir l’info et l’accréditation nécessaires des organismes subventionnés par les gouvernements avec l’argent public autant à une journaliste femme qui a le meilleur site en ville qu’aux journaliste masculins pour faire son travail si bien sûr nous ne vivons plus à l’époque des curés et de la grande noirceur où l’argent, le pouvoir et le plaisir étaient réservés aux hommes et aux masculinistes exclusivement)

Perso, je ne crois pas avoir eu un seul boulot ou participé à une seule activité où il n’y ait eu de harcèlement psychologique ou sexuel ou les deux (des hommes qui insistent pour satisfaire leurs élans sexuels ou qui vous expulsent si vous n’offrez pas illico votre corps en échange de votre présence et qui profitent de la solidarité masculiniste pour vous tenir la tête sous l’eau, des femmes qui vous attaquent et qui vous font jeter dehors en couchant avec ces hommes et en manipulant les autres) et j’ai vu du harcèlement psychologique et du harcèlement sexuel dans les endroits les plus grandioses et dans les endroits les plus microscopiques et réduits en nombres de personnes et en superficie même si très souvent subventionnés avec de l’argent public, tous des lieux où les femmes correctes subissent des complots malodorants et n’ont d’autre choix que de se faire briser la vie de même que des années de travail que des hommes leur volent solidairement en bas de la ceinture et ces femmes victimes décidant finalement n’y plus retourner pour leur sécurité ou pour vivre sans toute cette violence masculiniste haineuse organisée. C’est vraiment à vômir. Et c’est vraiment excécrable que les gouvernements endossent tacitement ces comportements misogynes, femmophobes et féminicides.  QU’ON SE LE DISE : Les élans sexuels au travail n’ont rien à voir avec l’amour !
#moi aussi

Bravo Marthe Saint-Laurent de nous donner la parole, d’éclaircir toute cette noirceur et de nous encourager à survivre et à vivre par des marches à suivre.

http://www.quebec-livres.com/comment-se-proteger-contre-bitchage-harcelement-psychologique-sexuel/marthe-saint-laurent/livre/9782764026717


MANIC le film

Hypernarcissique, le père de la réalisatrice disait qu’il était dieu et envoyait ses femmes, ses enfants et ses disciples voler dans les magasins et recruter des jeunes filles pour combler ses désirs.

Troisième d’une fratrie immédiate de quatre, la réalisatrice a su se refaire grâce à quatre années à décortiquer qui était son père et même son père avant lui. Et elle a réalisé un véritable chef d’oeuvre dans le genre d’un documentaire saisissante de vérité, de retour en arrière, de compréhension de ces individus qui manipulent les gens en se faisant aimer, aduler, adorer.

manic

De l’extérieur, son père aurait pu passer pour un papa sublissime : il s’occupait de ses enfants avec beaucoup d’attention. Mais cette attention n’avait toujours qu’une fonction de miroir perso, un miroir grossissant de sa sublime personne selon lui-même.

L’homme est esclavagiste par nature, on le sait, et c’est vraiment du mensonge compulsif et de l’abus psychologique à répétition qui était vraisemblablement tempéré par la mère de la réalisatrice vu sa formation de psychologue, sûrement celle à qui elle doit cette magnifique force intérieure qui l’anime.

Était-ce faute à la guerre où son grand-père fut fait prisonnier et torturé que toute une famille en a ensuite subi les conséquences ? Je verrais là une belle piste à suivre pour Kalina Bertin, une réalisatrice hors du commun dans le genre documentaire super captivant. Vraiment les 84 minutes passent très vite.

Le film MANIC de Kalina Bertin pourrait en tout cas certainement aider à cheminer nombre de personnes ayant subi des traumatismes psychologiques. Il faudrait vraiment le traduire en français et le présenter dans les centres de détox et d’aide aux victimes.

Car disons-le, toutes ces pillules au lithium n’ont pas l’air d’aider tellement son frère qui joue avec les couteaux et flanque un coup de poing dans une toile qu’il a peinte mais qu’il n’aime pas… Les pillules ne remontent pas ses batteries, pas plus que les objets électroniques aux piles de lithium-ion qui ont aussi la mauvaise réputation d’exploser sans avertir, sans parler des effets secondaires.

Le film prend l’affiche le 2 février à Montréal et le 9 à Québec.

http://montreal157.blogspot.ca/2018/01/manic.html


Ce n’est pas la fin des fleurs

C’est avec un piano cassant que le Trio Gryphon nous annonce la fin des fleurs. The End of Flowers ? Mais la flower power est tellement éteinte, cassée et écrasée par des décennies de finance power et de bêtat power tout court. C’est tout de même triste que la musique de chambre devienne presque militaire, ou en tout cas militariste dans ce que le militaire a de plus froid et calculateur. C’est tout sauf reposant ou harmonieux : dans cet album, le masculin piano écrase la plupart du temps les féminines et douces cordes. Comme dans la vraie vie. Donc, un CD anxiogène à écouter si vous voulez vous rappeler votre patron intimidant qui est payé 60 fois plus cher que vous et qui considère se doubler son salaire avec les subventions pour créer des emplois alors que vous accomplissez tout le boulot pour des prunes et sans que jamais on vous entende. Excusez-moi, je m’en vais de ce pas écouter Vicky Leandros

THE GRYPHON TRIO
Clarke – Ravel : The End of Flowers
Album 25e anniversaire du trio
Date de sortie: 19 janvier 2018
Analekta

Beethoven / Strauss

Premier album de musique de chambre par des solistes de l’OSM
Nouvelle série d’enregistrements chez Analekta
Date de sortie: 19 janvier 2018

Sous la direction artistique d’Andrew Wan, violon solo de l’OSM, cet album met en valeur les qualités musicales des musiciens de l’OSM en formation réduite : Andrew Wan au violon, Neal Gripp à l’alto, Brian Manker au violoncelle, Ali Yazdanfar à la contrebasse, Todd Cope à la clarinette, Stéphane Lévesque au basson et John Zirbel au cor.

Pas une seule femme ? Y aurait-il un problème de sexisme à l’OSM ?

solistesosmLes hommes à Montréal ne tolèrent-ils les femmes que sur une pochette dans le domaine de la musique, des spectacles et des festivals subventionnés ? Et les quelques femmes qui y sont tolérées seraient-elles tout aussi intolérantes et feraient-elles tout pour rester seules à trôner au milieu des hommes ? Pourtant nous ne sommes pas à Vienne où elles étaient carrément interdites selon des coutumes et directives moyenâgeuses et masculinistes. Faut croire que le nouveau continent n’a rien à envier à l’ancien.


100 bols

POUR PERDRE DU POIDS

Le livre de recettes le plus enthousiasmant de la nouvelle année !

100bolsDes recettes avec moins de 300, 400 ou 600 calories, super bien présentées, super faciles à faire, rassemblées dans un livre qui indique aussi pour chaque recette si c’est VÉGANE, SANS GLUTEN ou SANS PRODUITS LAITIERS… ou les trois.

Toutes les recettes suivent la tendance actuelle de manger dans un bol et vous pouvez en acheter des neufs mais si vous avez toujours vos super bols à spaghetti, ils seront parfaitement chic autant pour des Tagliatelles de carottes & concombres aux amandes (wow !) que pour un smoothie dans un bol ou un petit déj vitaminé, un brunch week-end ou un repas détente comme. Pour la St-Valentin toute proche, Riz rouge & quinoa à la mangue & aux champignons, ou alors un peu de spirituel dans un Bol Bouddha de crudités aux algues nori.

Ce qui est vraiment bien, c’est qu’en bas de chaque page on trouve la disposition, c’est-à-dire exactement quoi mettre à la base, puis la garniture et ensuite la touche finale.

Dans ce livre, on trouve de belles recettes, nouvelles, qui épateront vos convives à qui vous pourrez aussi expliquer les noms à retenir comme le Poke.

Bon appétit !

100 bols pour perdre du poids, de Heather Whinney, est publié en français aux éditions BROQUET.