Cette photo représente un civil victime des guerres en Ukraine puisque ce sont toujours les hommes et les femmes ordinaires qui sont les vraies victimes des guerres que se mènent les hommes. Pour gagner le premier prix cependant, il faut photographier un homme car photographier une femme, pffft (c’est tellement banal), ça n’émeut pas grand monde, surtout pas ces nombreux hommes qui détiennent des postes clés et qui sont les stratèges femmophobes et leurs pions serviles les artisans des malheurs des femmes. Et donc, en même temps, photographier un homme ça donne raison aux misogynes d’appeler l’humanité les hommes. Avec un grand H pour encore donner plus d’importance aux hommes qui tirent amplement profit des statuts de victimes et encore davantage réduire la visibilité des femmes qui sont la plupart du temps beaucoup plus affectées par ces guerres que se mènent les hommes.
Ce qui nous mène à une exposition parallèle du World Press Photo 2017, à l’étage du Marché Bonsecours, sur ce que nous cachent les journalistes qui de plus en plus de toute façon ne savent faire que du copié-collé avec les communiqués de propagande rédigés par les fausses victimes en quête du dieu argent, du dieu pouvoir…
Une autre exposition parallèle montre des photos que des immigrés ont prises depuis leur arrivée chez nous.
Et bien sûr la grande exposition comprend d’autres photos d’hommes surtout à des événements marquants comme une série tirée lors d’un discours culturel où un ambassadeur se fait tuer par son garde du corps, des athlètes, des animaux comme les tortues qui se prennent dans les filets à la dérive, des migrants, des gens victimes du pétrole.
Le World Press Photo 2017 débute aujourd’hui et se poursuit jusqu’au 1er octobre. L’exposition est présentée tous les jours, du 30 août au 1er octobre 2017, de 10 heures à 22 heures, et jusqu’à minuit les jeudis, vendredis et samedis.
Avec 53 000 visiteurs en 2016, cet événement emblématique de la rentrée culturelle montréalaise accueille cette année trois invités d’honneur : le comédien et musicien Sébastien Ricard, porte-parole de l’édition du World Press Photo Montréal 2017, le photographe turc Burhan Özbilici de l’agence Associated Press, lauréat de la Photo de l’année du World Press Photo 2017 et, une rareté, la photographe canadienne Amber Bracken, Premier Prix dans la catégorie Sujets contemporains.
Exposition internationale World Press Photo 2017
Rez-de-chaussée, salle de la Commune | 325, rue de la Commune (Vieux-Montréal)
Les visiteurs parcourent les grands événements de l’année : 152 images primées dans 8 catégories, prises par 45 photographes de 25 pays.
Événement public et gratuit le jeudi 31 août à 18 heures
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