Archives mensuelles : juin 2017

Musée Stewart

stewartC’est dans cet ancien fort militaire de Montréal situé à l’île Sainte-Hélène que l’on trouve cette année la meilleure exposition commémorative d’Expo 67.

Une immersion avec casque
Dès qu’on entre dans la pièce, on a l’impression de revivre la visite d’un pavillon de l’époque : on est accueilli dans un parcours animé et surtout on expérimente quelque chose et ici il s’agit de larges fauteuils de style auquel s’ajoute un casque qui nous ramène dans le Labyrinthe.

Expo 67 – Rêver le monde. c’est aussi une autre galerie où là encore on revit le rêve et la joie de vivre de l’exposition universelle de Montréal 1967 par des extraits de films et des collections personnelles.

Histoires et Mémoires
Au Musée Stewart on trouve également l’exposition permanente, toujours aussi intéressante avec son armure maximilienne, sa très grande maquette de Montréal avec écrans interactifs, sa pétition des Patriotes, des cartes terrestres et du ciel, des costumes, plein d’objets historiques.

 


Biosphère

Quand le ciel est bleu, la Biosphère est très certainement le plus beau musée montréalais où passer la journée. Et il y a de quoi oublier le temps qui passe avec les multiples expositions et les microscopes, éoliennes, deux toits verts, deux murs verts, animations, jeux, découvertes interactives et surtout le spectacle immersif qui se déroule sous tous les temps et qui permet de revenir en enfance l’espace d’une demi-heure !

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Planète Montréal, Ceci n’est pas un parapluie, Regard sur l’Arctique, Naturellement Canadien, Écho 67 : 50 ans plus tard, TIC TAC TOX, Habitats2067, Façonner l’avenir, 1 degré : Qu’est-ce que ça change ?, Énergies renouvelables : l’heure des choix, Vaisseau spatial Terre, Animations scientifiques…
Sont autant d’expositions qui sont présentées à la Biosphère. De quoi passer une journée captivante et vraiment mémorable !

Prise par Éliane juin 2017_Planète MTL(2)

Personnellement, j’ai adoré l’exposition Planète Montréal qui permet de personnaliser la visite à l’aide d’une plaquette magnétique. Celle-ci fait en sorte que les divers panneaux et jeux de l’exposition suivent chaque joueur qui en fin de parcours peut se retrouver pleinement dans son profil et choix à faire. L’espace central est composé d’une grande maquette où s’affichent des résultats électroniques des jeux et d’un film sur écran 360 avec les poste de jeu tout autour. Le film est un montage d’images filmées jour après jour pendant un an.

J’ai aussi vraiment bien aimé le voyage dans un cumulo-nymbus avec données météo, une des immersions à la Biosphère, Musée de l’environnement, qui devrait redevenir un lieu de destination et d’inspiration pour jeunes adultes et plus en raison de toute la passion nature exprimée autour et à l’intérieur.

Aussi, près de l’entrée, l’exposition qui rend hommage à l’inventeur du dôme géodésique de la Biosphère, Richard Buckminster Fuller, qui avait déjà prévu en 1967 la surexploitation des ressources de la Terre et qui suggérait de considérer notre voyage sur cette planète comme un départ en vaisseau spatial : il faudrait planifier d’avoir suffisamment de nourriture et de tout pour s’assurer de revenir chez soi en toute quiétude !

Tout de même hâte de gouter le résultat du houblon pour la cuvée bière du 375e qui pousse sur le toit…

Allez visiter la Biosphère, c’est vraiment une belle expérience.


McCord

Sur ses trois étages ouverts au public, le musée McCord présente d’abord au rez-de-chaussée son exposition permanente Porter son identité, la collection Premiers Peuples qui rassemble avec classe certains des vêtements et accessoires parmi les plus beaux et significatifs des Micmacs, Haida, Inuits, Hurons-Wendat, Iroquois avec en tout début de visite une grande carte du Canada localisant les autochtones qui peuvent être aussi différents d’une région à l’autre qu’en Europe les Allemands, les Italiens, les Anglais, les Français. À voir entre autres, une robe absolument magnifique, un chapeau du 19e siècle, des manteaux inuits traditionnels, des sacs en bandoulière pour les longues marches en forêt, des vestes brodées de style européen, des chaussures en peaux et un petit ulu de couture. Avec à plusieurs reprises des écouteurs pour en connaître les facettes.

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Trois expositions temporaires
Mode Expo 67 charmera les visiteurs jusqu’au 1er octobre avec ses costumes d’hôtesses et ses souvenirs d’un monde de bonheur qui souriait à la vie, Illusions cherchera plus longtemps encore jusqu’en janvier 2018 à impressionner avec des affiches plus grandes que nature et des entourloupes sur vieux films et Aislin, 50 années de caricatures se moquera jusqu’au 13 août de la politique et des politiciens.

Hors les murs jusqu’au 29 octobre, sur l’avenue McGill College, une installation de 24 photographies couleurs illustre l’animation qui régnait sur les îles Sainte-Hélène et Notre-Dame pendant l’Incontournable Expo 67 qui célébrait le centenaire du Canada et dont on fête les cinquante ans cette année.

Par ailleurs, de fin de semaine en fin de semaine et de quartier en quartier, Ville suspendue racontera l’univers des cordes à linges, entre autres à la Marina de Lachine les 10-11 juin et à Verdun les 24-25, pour ensuite visiter LaSalle les 29-30 juillet et le Sud-Ouest les 12-13 août et ainsi d’autres arrondissements jusqu’en septembre.

http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/


Pérou

Les chemins sacrés

Histoires de transformation au coeur des Andes

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Un livre soigné dans lequel chacune des pages porte tout autour du texte des impressions de montagne sacrée, de vieilles pierres empreintes de sagesse et d’enseignement.

Qu’ai-je de beau à offrir maintenant ? se demande-t-elle, un peu désespérée. (p. 97)

Ce livre est une invitation à prendre connaissance des enseignements de Sarâ.

— Bon… Avant de nous diriger vers le temple du Condor, j’aimerais partager ceci avec vous. Dans la cosmologie péruvienne existent trois mondes représentés chacun par un animal : le monde d’en haut représenté par le condor, le monde d’ici, par le puma, et le monde d’en bas, par le serpent. (p. 208)

Avec des photos des lieux sacrés, d’humains sur les îles flottantes des Uros…

S’approchant d’elle, il lui donne un léger baiser sur la bouche. Anna recule un peu, surprise. Quoi faire ? S’en aller, se sauver ou rester là et vivre ce qui se présente ? (p. 267)

Une fiction à plusieurs facettes se déroulant dans un pays aux facettes multiples.

— Mes amis, tout à l’heure, ceux qui le désirent survoleront les lignes de Nazca. Vous en avez sûrement entendu parler, car elles font partie des grandes énigmes de ce monde. (p. 342)

L’auteure, Sarâ Julia, est accompagnatrice de voyages mais aussi écrivaine, musicienne-compositeure, accompagnante psychospirituelle, organisatrice et guide de voyages initiatiques. Elle amène annuellement de nombreux pèlerins sur les chemins sacrés du Pérou et nous fait vivre dans ce récit de formidables histoires des Andes avec en parallèle de grandes vérités ancestrales et une vie antérieure transcendant le temps et l’espace.

Pérou, Les chemins sacrés, Histoires de transformation au coeur des Andes est publié aux éditions Le Dauphin Blanc.

http://dauphinblanc.com/catalogue/perou/