Archives mensuelles : janvier 2015

Jeu binairo

Un tout nouveau jeu de logique captivant et addictif, le binairo ressemble au sukoku avec seulement des 0 et des 1. Un livre de 500 grilles avec solutions est présentement mis sur le marché au prix de lancement de 4,95$.

Le Grand binairo de janvier est en librairie et aux éditions Bravo ! du Groupe Modus.

Le Grand binairo de janvier est en librairie et aux éditions Bravo ! du Groupe Modus.

Tout est expliqué dans les premières pages, ce n’est pas très compliqué mais comme le sukoku ce nouveau jeu fait travailler l’esprit de logique étant donné que le cerveau doit résoudre horizontalement et verticalement des grilles de 10 cases dont plusieurs sont laissées en blanc et doivent être remplies soit par un 0 ou par un 1 en fonction de certaines règles prédéterminées.

C’est bon de faire travailler notre cerveau, et je parie que si vous faites des binairo dans le métro, vous aurez plein de têtes chercheuses au-dessus de votre épaule…

Le Grand binairo de janvier est en librairie et les éditions Bravo ! prévoit publier le Grand binairo 2 en février ainsi qu’un Petit binairo en mars et un Mini binairo en avril. Ouvrez l’œil et attention aux 5 niveaux de difficulté !


La confession de la lionne

La confession de la lionne  Auteur : Mia Couto Traduit du portugais (Mozambique) par Elizabeth Monteiro Rodrigues Édition Métailié, Paris

La confession de la lionne
Auteur : Mia Couto
Traduit du portugais (Mozambique) par Elizabeth Monteiro Rodrigues
Éditions Métailié, Paris

Un roman sublime de littérature africaine dans lequel une femme retrouve au bout de 16 ans le chasseur qui l’avait séduite dans sa jeunesse en fleur alors que le village avait fait appel à lui pour tuer un dangereux crocodile. Mais va-t-il tenir promesse, cette fois ?

Les chapitres alternent entre les pensées de la femme et le journal du chasseur avec une superbe transmission des préoccupations de l’un comme de l’autre dans le cadre de leur vie et de cette histoire de lions mangeurs de femmes.

Mia Couto parvient ici à nous faire connaître l’Afrique de l’intérieur. La vie, la savane, les animaux sauvages, les hommes, les femmes, les conseils de village, la rivière, les interdits… Un véritable voyage en Mozambique !

EXTRAITS / CITATIONS

« On n’entendait aucun bruit, pas une feuille ni une aile ne crépitaient au-dessus de sa tête. Genito Mpepe était pisteur, il connaissait les signes imperceptibles de la savane. » (pp. 20-21)

« Chez nous, la nuit précédente, l’ordre avait été dicté : les femmes resteraient cloîtrées, loin de ceux qui arriveraient bientôt. Une fois de plus nous étions exclues, écartées, effacées. » (p. 43)

« Il me vint par exemple à l’idée de demander au chasseur, puisqu’il avait une moto, qu’il aide ma mère à porter l’eau. Qu’il aide les femmes de Kulumani à aller chercher du bois, à réunir de l’argile, à transporter les récoltes des machambas. Et surtout qu’il ne me demande rien à moi. » (p. 53)

« – Ce n’est pas que j’ai peur, déclare Naftalinda avec des airs d’impératrice. Mais j’ai entendu dire que les lions ne tuent que des femmes. Je ne sais pas si moi, en tant que première dame, je suis aussi comprise au menu des bêtes sauvages. » (p. 70)

La confession de la lionne, de Mia Couto a été traduit du portugais (Mozambique) par Elizabeth Monteiro Rodrigues et publié aux éditions Métailié, Paris.


L’autre moitié du soleil

Sortie le 20 janvier du DVD L’autre moitié du soleil, d’après le roman à succès de Chimamanda Ngozi Adichie et des producteurs primés des films Le dernier roi d’Écosse et La constance du jardinier.

Le film met en vedette Chiwetel Ejiofor, nommé aux Oscars pour 12 Years A Slave (Children of Men), Thandie Newton, gagnante de plusieurs prix (Crash, The Pursuit of Happiness), Anika Noni Rose (As Cool as I Am), Joseph Mawle (Abraham Lincoln: Vampire Hunter) et Hakeen Kae Kazim (Hotel Rwanda).

L'autre moitié du soleilFilm épique absolument sensationnel, une histoire d’amour, une histoire de guerre et de révolte contre le pouvoir toujours parmi les mêmes… Le film nous ramène à la fin du colonialisme anglais au Nigeria, aux moments enivrants de l’indépendance, aux tristes camps du Biafra.  L’autre moitié du soleil nous présente des gens qui profitent simplement de la bonne vie sans possiblement se rendre compte ou admettre ou vouloir lâcher leur complaisance et donc l’arrogance que leur comportement peut refléter sur ceux qui ne réussissent pas à s’en sortir en raison de leur appartenance à l’autre peuple, celui qui n’est jamais choisi, qui n’a pas les rênes du pouvoir et de l’argent.

En même temps, ce grand film africain raconte les chocs de générations et des traditions délaissées par les jeunes incompris par les aînés qui se sentent menacés par une belle-fille éduquée, les nouvelles relations de couples parfois interraciaux, les chocs d’indépendance des pays qui se sont faits découper n’importe comment par des étrangers colonisateurs, les conflits d’intérêts et sociaux engendrés par le peuple qui prend le pas sur l’autre en se déclarant entre eux que c’est la fin de la corruption avec les guerres et les exodes qui s’ensuivent… sans oublier la place des femmes et les comportements humains pas toujours humanistes.

L’autre moitié du soleil est un grand film avec de grands acteurs africains.

Quelques extraits des dialogues :

« Vas-tu ouvrir les jambes pour le premier ministre afin que papa signe son contrat ?

« Bonne journée de l’Indépendance !… Il y a des fêtes partout dans Lagos, ce soir. »

« … et les commérages sont impitoyables. »

« Les voisins ! Il y a une sorcière chez mon fils ! Écoutez-moi !!!

« Ne te conduis jamais comme si ta vie appartenait à un homme. »

« J’ai l’impression que j’ai été pris dans un piège et que je ne maîtrise plus la situation. »

SYNOPSIS

SÉPARÉS PAR LA GUERRE, RÉUNIS PAR L’AMOUR
Revenues au Nigeria après avoir fait de hautes études en Angleterre, les soeurs Olanna et Kainene profitent de l’indépendance nouvellement acquise de leur pays natal pour prendre à leur tour les rênes de leur destin. Olanna part ainsi rejoindre Odenigbo, un professeur révolutionnaire avec qui elle compte faire sa vie. Leur union connaît toutefois des hauts et des bas lorsqu’une aventure d’un soir donne à Odenigbo un enfant. Lorsque la guerre civile éclate, le couple, appartenant à la tribu ciblée des Igbos, doit se déplacer de village en village pour échapper à la mort, perdant peu à peu ses acquis, mais voyant se resserrer les liens qui l’unissent…

Bande-annonce anglaise : http://www.imdb.com/title/tt2215077/

Bande-annonce française : https://www.youtube.com/watch?v=jfHjGUX71KQ

Informations techniques – DVD
Langues : Français (Doublé au Qc), Anglais
Encodage pour les malentendants : Anglais
Son : 5.1 Dolby Surround
Durée : 111 minutes
Bonus (en anglais seulement) : Derrière la caméra – Court-métrage – Entrevues

TVA Films
Metro International


Ceux comme la terre

« Moi, je ne crois pas en Dieu…  Je crois au silence et à la musique, au rythme et aux couleurs,au petit caillou et à l’immense montagne, au papillon gracieux et à l’arbre majestueux et la vie que j’ai transmise à mes deux enfants.  Je crois à la peau douce de mon bébé et aux rides de mes grands-parents. Je me vois en tout et tout en moi…
Mais je ne crois pas en Dieu »

En cette journée très froide et à l’heure où les religieux monothéistes s’entretuent,voici une alternative plus qu’inspirante et qui assurerait mieux notre survie que de laisser des intérêts globaux détruire la nature et s’en aller ailleurs une fois leurs poches pleines en laissant tout en plan lorsqu’il n’y a plus rien à tirer des mines à ciel ouvert.

« Je vis à Yellowknife. Nous préférons dire le Denendeh. Mais sur la carte, on lit : Territoires du Nord-Ouest. Ça me dérange vraiment, parce que ce n’est pas notre nom, ni notre identité. D’ailleurs, Territoires du Nord-Ouest, ce n’est pas vraiment un nom, c’est une direction à partir d’Ottawa. » Dëneze Nakehk’o. (Protagoniste du film)

« Je vis à Yellowknife. Nous préférons dire le Denendeh. Mais sur la carte, on lit : Territoires du Nord-Ouest. Ça me dérange vraiment, parce que ce n’est pas notre nom, ni notre identité. D’ailleurs, Territoires du Nord-Ouest, ce n’est pas vraiment un nom, c’est une direction à partir d’Ottawa. » Dëneze Nakehk’o. (Protagoniste du film)

Le film Ceux comme la terre de Nicolas Paquet a été entièrement filmé dans le pays du peuple Dènès, là où il n’y a pas de routes pour s’éloigner du village en été. On y découvre des gens forts qui ont subi les mêmes techniques d’écrasement que les Sami au contact desquels ils ont appris à ne pas catégoriser sur l’apparence physique..

C’est un très beau long-métrage qui nous fait aussi découvrir le père René qui était venu là pour convertir les premiers peuples qu’il y trouverait et c’est lui qui a été converti. Il a passé plus de 60 ans chez eux, au Denendeh, appelé les Territoires du Nord-Ouest parce que ça se situe très très au nord et très très à l’ouest d’Ottawa.

 http://ceuxcommelaterre.com/   
 Bande-annonce du film Ceux comme la terre :https://vimeo.com/113049608

Le film sera présenté vers la fin janvier à Montréal et dans quelques villes du Québec, précédé par Nitahkotan, un très joli court métrage qui rend hommage à la Nature, tout particulièrement à l’eau pure et cristalline.


1953

1953. Chronique d’une naissance annoncée

1953. Chronique d’une naissance annoncée, élaboré par France Daigle reparaît, après une première publication en 1995, en fin d'année 2014 aux Éditions Prise de parole.

1953. Chronique d’une naissance annoncée
Auteure : France Daigle
Éditions Prise de parole

Dans ce roman acadien, montréalais et mondial, France Daigle meuble sa venue au monde à l’aide des événements internationaux par les articles écrits ou commentés par son père journaliste à l’Évangéline et les émois causés par l’inconnue maladie coeliaque tout en étant en mesure, toute femme qu’elle est, de projeter la vie des gens jusque beaucoup plus tard dans l’existence et de faire plusieurs choses à la fois. Ce qui amène l’auteure à traiter dans une même phrase ou un même paragraphe des sujets les plus multiples et d’en tirer des finales étonnantes dans notre monde où les focus groups dominent et organisent nos vies depuis 20 ans.

C’est ainsi que France Daigle nous fait rencontrer, par le biais de leur lecture des chroniques du monde entier et des soins qu’elles lui ont prodigués, sa mère et les garde-malades qui se sont occupées d’elle alors qu’elle n’était que Bébé M.

« 1953. Chronique d’une naissance annoncée » surfe sur une fine lame à la limite de l’érudit, d’une fine sagesse et d’une verve éblouissante. Il vous mènera vers l’histoire des Prix Nobel, Marx, Lénine, des papes catholiques, en Italie, Yougoslavie, des écrits de Barthes, le couronnement d’Élisabeth II, l’avènement du cinéma et l’opinion de l’Église et des amateurs qui ne se regarde pas mais qui commentent les autres avec la panoplie de salles et les films à l’affiche dont ceux en français étaient de si mauvaise qualité qu’ils risquaient de faire détester notre langue, le tennis et la balle qui revient et dont chacune est un défi… sans oublier « les deux Jacqueline (les aviatrices Jacqueline Auriol et Jacqueline Cochrane) ». C’est un roman / essai historique / récit de vie absolument inouï, infiniment et improbablement féminin…

CITATIONS / EXTRAITS

« À cette altitude, il est impossible de trouver que le monde est laid et que la vie est une impasse. » (p. 81)

« Sans qu’elles aient tenté d’échapper à leur passé, on peut dire que le passé les a rattrapées. L’une et l’autre savent, quoique confusément, qu’elles atteignent en quelque sorte un point d’arrivée, mais non un but comme on s’en fixe parfois dans la vie. Il s’agirait plutôt d’une halte, plus ou moins nécessaire, plus ou moins désirée, mais non dépourvue d’intérêt pour autant. » (p. 84)

« Probablement parce que l’Église désirait elle aussi utiliser ce moyen de communication à ses fins, elle se garda de condamner le cinéma tout court et s’employa plutôt à mettre les gens en garde contre son côté pernicieux. […] Ces propos laissaient planer une ombre dans l’esprit de personnes généralement catholiques comme Garde Vautour et la mère de Bébé M., qui justement se considéraient assez mûres dans leur jugement. […] Bref, l’Église ne croyait pas l’homme moyen assez fort pour revenir au bercail après quelques heures d’identification au brave héros du film, embrassant la belle vedette dont la séduction dépassait quelquefois grandement l’attrait de l’épouse assise au fauteuil voisin. D’autre part, sous une apparence de distraction, le film avait pu mettre les nerfs du spectateur à rude épreuve et, par conséquent, troubler sa tranquillité d’esprit pendant plusieurs jours. […] Les mises en garde répétées reprenaient souvent les mots du cardinal Feltin, archevêque de Paris, qui prophétisait que l’être humain ne pouvait pas impunément s’élargir la conscience. » (p. 107-108)

1953. Chronique d’une naissance annoncée, élaboré par France Daigle reparaît, après une première publication en 1995, en fin d’année 2014 aux Éditions Prise de parole.


Mater Materia

Hommage à la Déesse-Mère et au principe féminin

Mater Materia, Hommage à la Déesse-Mère et au principe féminin, édition revue et corrigée par Jacques Languirand, est publié aux éditions Le Dauphin Blanc.

Mater Materia, Hommage à la Déesse-Mère et au principe féminin, édition revue et corrigée par Jacques Languirand, est publié aux éditions Le Dauphin Blanc.

Pour bien débuter l’année : une édition revue et corrigée par l’auteur, une réflexion que Jacques Languirand nous a donnée il y a 30 ans, un livre de paix, un recueil inspirant à conserver comme livre de chevet pour en lire quelques lignes selon le besoin, puisque souvent les pensées sont présentées à l’unité, tirées dans l’Univers et dans l’Histoire humaine.

Mater Materia est un livre qui donne l’espoir que l’humanité retrouve un chemin davantage inspiré par le principe féminin qui seul pourra sauver notre planète mais non pas à la manière des femmes qui adoptent la manière des hommes mais de tous les humains qui réfléchissent avec leur coeur avant d’agir.

Réfléchir avec son coeur : c’est la résolution que je vous propose pour 2015 et suivantes. Il faut réfléchir mieux, réfléchir plus, réfléchir ensemble. Il faut cesser de nous laisser conditionner par les gens qui profitent de nos actes et de notre travail pour eux seuls, partout, même ici lors de fêtes qui devraient aussi nous laisser un espace pour les rencontres autres que conditionnées, stressantes, à la va comme la foule te pousse et pour finir obligatoirement sexuelles à rabais et en vitesse parce qu’il faut courir vers le prochain rendez-vous et la prochaine tâche. Si c’est tout ce que vous nous offrez lors des festivals qui se chevauchent interminablement entre eux et qui coûtent très cher aux pauvres et qui pour certains semblent toujours inviter les mêmes, Au suivant!, comme disait le chanteur…

Mais je m’éloigne ou peut-être que j’observe. Surtout qu’avec le masculinisme omniprésent du père du fils et du saint esprit, leur sexisme d’office et de règle depuis deux mille ans fait en sorte que, sauf exceptions qui confirment la règle, les femmes ne peuvent faire grand chose d’autre actuellement.  Peut-être que si les hommes écoutent leur coeur, ils découvriront une place pour les femmes autrement que pour leurs intérêts de pouvoir et d’argent. C’est ce que je souhaite à la race humaine.

EXTRAITS / CITATIONS

« L’émancipation de la femme depuis la Révolution française, qui reconnaissait en principe l’égalité entre les deux sexes, est une histoire complexe. » (p. 54)

« C’est que les peuples guerriers refoulent les qualités féminines, ils n’ont d’intérêt que pour les tendances mâles et agressives de force, de courage et de domination. » (p. 55)

« Une société qui reconnaîtrait les valeurs féminines reposerait sans doute sur les communautés d’entraide, plutôt que sur la domination, la compétition et l’expansion. » (p. 11)

« Cette civilisation ne sera jamais si nous ne permettons pas aux femmes de la créer. » (p. 12)

« La fête est un temps d’arrêt : un temps de réjouissance et de réflexion. » (p. 92)

« Le moment est venu de franchir une étape importante : développer l’éthique de la responsabilité planétaire. » (p. 111)

Mater Materia, Hommage à la Déesse-Mère et au principe féminin, édition revue et corrigée par Jacques Languirand, est publié aux éditions Le Dauphin Blanc.


Je suis Charline

Au sujet des masculinistes qui tuent psychologiquement, économiquement et socialement les femmes :

Et ce n’est pas parce qu’ils ne sont plus en religion
Que l’élimination des femmes n’en est pas restée une.