Une critique de Leslie Merle
En écoutant Herléo Muntu, on est en vacances. La chaleur qui se dégage de ses compositions est palpable, du vrai bonbon pour les stressés.
Mais Herléo et son groupe ne sont pas là seulement pour nous faire voyager: tour à tour celui-ci nous rappelle le drame de son pays, le Congo. Des millions de victimes durant des années de guerre, voilà l’histoire dont il veut nous faire prendre conscience, en musique. C’est pourquoi il fait lever le poing à plusieurs reprises à son public, en signe de soutien pour ceux qui subissent ces atrocités, au quotidien. Il tient par contre à rappeler une chose importante: bien que le sort semble s’acharner sur son pays, il est important que les Congolais eux-mêmes se prennent en main, car comme il dit « les sorciers et les démons n’y pourront rien ».
À 10 sur scène et avec la complicité du soleil, le groupe est parvenu à nous emporter loin : entre histoire et rythmes chauds, les Montréalais ont quitté leur ville, le temps de quelques chansons.
Laisser un commentaire