Féminisation des titres

Voici un texte, toujours infiniment d’actualité quoique loin d’être nouveau, sans signature connue, qui m’a été envoyé par une amie, une longue blague de clown triste sur la condition féminine qui ne cesse de se détériorer malgré ce qu’en disent quelques femmes perdues en politique ou dans les politiques :

En somme,
Lui : il a son droit de cité, son métier, son statut social
Elle : c’est une pute

Faut-il être pour ou contre la féminisation des noms ?
Quand on voit l’usage qu’on en fait, on peut se poser la question.

Un gars : c’est un jeune homme
Une garce : c’est une pute

Un courtisan : c’est un proche du roi
Une courtisane : c’est une pute

Un masseur : c’est un kiné
Une masseuse : c’est une pute

Un coureur : c’est un joggeur
Une coureuse : c’est une pute

Un rouleur : c’est un cycliste
Une rouleuse : c’est une pute

Un professionnel : c’est un sportif de haut niveau
Une professionnelle : c’est une pute

Un homme sans moralité : c’est un politicien
Une femme sans moralité : c’est une pute

Un entraîneur : c’est un homme qui entraîne une équipe sportive
Une entraîneuse : c’est une pute

Un homme à femmes : c’est un séducteur
Une femme à hommes : c’est une pute

Un homme public : c’est un homme connu
Une femme publique : c’est une pute

Un homme facile : c’est un homme agréable à vivre
Une femme facile : c’est une pute

Un homme qui fait le trottoir : c’est un paveur
Une femme qui fait le trottoir : c’est une pute

Un péripatétitien : c’est un philosophe
Une péripatétitienne : c’est une pute

zonepemppppoComment une femme peut-elle se sentir incluse si on ne parle de l’humanité qu’en terme d’hommes. Comment les hommes peuvent-ils penser à inclure les femmes quand on cite les droits de l’homme pour parler des droits humains ? Ne font-ils pas exprès pour tout confondre ? S’offrent-ils entre eux des pots-de-vin et des sièges sur des comités ou des conseils d’administration pour empêcher la situation d’évoluer ? Si partout toujours les femmes doivent ressembler à des top modèles et être belles et se taire pour être acceptées, est-ce tous ceux qui sont d’accord avec ça sont des bêtes qui ont leur fierté dans leur culotte ? Sinon,  que font-ils pour le prouver ?

Les hommes sont-ils tous des rustres qui se sont organisés pour avoir la langue française de leur côté ? Est-ce que, pour commencer, les automatiques pourraient traduire les jurons par autre chose que « putain ! » ???

8 mars, Journée droits des femmes, égalité à atteindre, infographie ONU

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À propos de montreal157

Fondatrice de ServicesMontreal.com en 2002 et auparavant guide chez About.com en 2000, j'écris en ligne depuis 1996. Voir tous les articles par montreal157

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