
Poisons de Dieu,
remèdes du Diable
Auteur : Mia COUTO
Titre original : Venénos de Deus, remédios do Diabo
Traduit du portugais par Elisabeth Monteiro Rodrigues
Bibliothèque portugaise
Éditions Métailié, Paris
Un fin roman africain, aux débuts savoureux avec le vieux couple qui se chamaille, le racisme, la religion, la politique qui s’autocritique…, avec les gens en position de pouvoir qui doublent bernent tout le monde…, avec des secrets et des mensonges bien cachés…. Et puis, soudain, arrive le dénouement. Qui vous flanque par terre.
Ce nouveau roman en français de Mia Couteau, c’est un cadeau à vous faire.
On y parle des gens, de grand amour en attente, de grande tolérance face à des situations incompréhensibles, d’occasions, de tricheries… On vous parle du monde. Blancs ou Noirs, que l’on fasse partie du peuple esclavagiste ou de celui des esclaves, que l’on vive dans son pays ou que l’on soit parti vivre ailleurs.
Poisons de Dieu, remèdes du Diable est un livre sur les grands départs, sur les départs fréquents et sur les relations avec ceux qui restent ou avec ceux qui vivent là-bas, dans l’autre ailleurs.
L’AUTEUR
Mia Couto est né au Mozambique en 1955. Après avoir étudié la médecine et la biologie à Maputo, il devient, en 1974, journaliste d’abord au quotidien Noticias de Maputo, puis à l’hebdomadaire Tempo. Actuellement il vit à Maputo où il est biologiste, spécialiste des zones côtières, et il enseigne l’écologie à l’université.
Pour Henning Mankell, « il est aujourd’hui l’un des auteurs les plus intéressants et les plus importants d’Afrique ».
Ses romans sont traduits dans plus de 22 pays.
Prix International Union des Littératures Romanes, 2007
Prix Mário António, 2001
Prix Vergílio Ferreira, 1999
EXTRAITS
« Il avait été le seul Noir à faire partie de l’équipage et il en retirait beaucoup d’orgueil. » (p.15)
« Malgré tout, il se mit à faire signe. À quoi bon être à la fenêtre si ce n’est pas pour saluer ? » (p. 19)
« Les Portugais débarquaient à califourchon sur le dos d’hommes noirs pour ne pas mouiller leurs pieds. » (p. 21)
« Le jeune homme regarda la ligne de côte et tenta d’identifier son habitation mais, de là, le bloc de maisons était une ruche indistincte et un désir inattendu de lointain l’envahit. » (p. 23)
« Et le médecin accepte, complaisant. Comme il se tait face aux évidences que Suacelência détourne de l’entrepôt de la nourriture, des médicaments, de l’essence, des draps, des matelas. » (p. 46)
« Les pauvres n’aiment peut-être pas les riches, mais ce qu’ils haïssent par-dessus tout sont ceux qui sont encore plus pauvres. » (p. 68)
Voir la fiche du livre sur le site des éditions Métailié.
DU MÊME AUTEUR
L’Accordeur de silences est également disponible dès aujourd’hui chez Métailié en format SUITE.
24 janvier 2013 at 23 h 08 min
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