Archanges (12 Histoires de révolutionnaires sans révolutions possibles) – Suites

Archanges (12 Histoires de révolutionnaires sans révolutions possibles) – Suites
Auteur : Paco Ignacio TAIBO II
Coll. Suite Hispano Américaine
Éditions Metailié

Titre original : Arcángeles (Doce historias de revolucionarios herejes del siglo xx)
Traduit de l’espagnol par Caroline Lepage

Ce recueil, c’est celui de l’anti-héros, de douze anti-héros ayant combattu pour une idée, une révolution, un changement mais n’ayant pas réussi à se faire entendre. C’est la face cachée du révolutionnaire, ou de la révolutionnaire, qui n’est pas ressorti victorieux ou victorieuse de son combat. Ce sont des histoires racontées avec tendresse incluant à la fin un bref résumé de leur véritable combat, courte bio de chacun des douze personnages.

Une lueur d’espoir, d’écoute, d’une vision d’autre chose que la victoire à tout prix. Un livre qui a pris 15 ans à écrire.

L’auteur qui a pensé à écrire cela, c’est Paco Ignacio TAIBO II qui publie simultanément, chez le même éditeur, Le retour des Tigres de Malaisie. Plus anti-impérialistes que jamais. (On vous en reparlera dans un autre article.)

L’AUTEUR
Paco Ignacio Taibo II est né en 1949 à Gijón où il dirige le Festival du roman noir ; il vit à Mexico. Il est historien et auteur de romans policiers.
Ses romans sont traduits dans de nombreux pays et sa biographie de Che Guevara fait autorité du nord au sud de l’Amérique latine.

EXTRAITS

« Max Hölz un communiste révolutionnaire partisan de l’action directe, que les communistes appelaient anarchiste et que les anarchistes censuraient en le taxant de bolchévisme » (p. 14, NOTE DE L’AUTEUR)

« Mais, ah malédiction ! (comme on dirait dans l’un de ces romans de Salgari que San Vicente doit avoir lu en cachette), cette obstination, cette merveilleuse obstination, cette ténacité, cet antidote pour nos soirées de fragilité plantés devant un téléviseur – qui peut-être ne nous trompe plus, mais qui sans aucun doute alimente nos peurs -, cette obstination donc, se construit. Elle ne naît pas, elle devient. » (p. 23, IL N’Y A PAS DE RUE SEBASTIAN SAN VICENTE, un récit à la manière de Norman Mailer)

« Comment lutte-t-on contre un ennemi qui surgit parmi ses amis et qui n’a pas de visage ? » (p. 33, CE QUE TU RACONTES, LARISSA REISNER, ET CE QUE J’AIMERAIS RACONTER)

Accéder à la fiche du livre sur le site des Éditions Métailié, Paris.

À propos de montreal157

Fondatrice de ServicesMontreal.com en 2002 et auparavant guide chez About.com en 2000, j'écris en ligne depuis 1996. Voir tous les articles par montreal157

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