Lola et les sauvages

Après avoir noirci 13 000 pages, l’auteur Robert Maltais a plongé dans une série de sept livres indépendants et ce roman en est le cinquième.

Lola et les sauvages, de Robert Maltais, est publié aux éditions Druide, collection Écarts.

Lola et les sauvages, de Robert Maltais, est publié aux éditions Druide, collection Écarts.

Autonomes plus ou moins car c’est peut-être dans la suite que l’on pourra comprendre la fin qui semble parachutée un peu comme le serait une habile conclusion sortie de nulle part puisque n’étant pas vraiment reliée aux quelque 525 pages intelligentes et informées qui la précèdent et qui nous emmènent principalement en France, en Suisse et au Québec (Trois-Rivières et Montréal), s’engageant dans des tranchées de considérations et groupuscules de propagandes politiques fédérale et provinciale et autres formes semblables de communautarisme théâtral du Plateau et du Mile-End, LOLA et LES SAUVAGES nous est raconté avec vivacité et verve savoureuse avec plein de réflexions dites pour les uns qui valent souvent aussi pour les autres, sans oublier les bonnes idées pour éloigner la criminalité des festivals pour la famille.

Parmi les personnages : orphelins, curés, autochtones, femmes de carrière, mères nourricières, papa gâteau, familles de province, châteaux, maîtres et valets…Parmi les sujets : se sentir étranger chez soi, la durée du temps qui passe, milieu du spectacle, démarchage d’idées, réseaux religieux et vastes résidences, festivals, maltraitance des femmes, besoin d’affirmation, fédéralisme vs indépendantisme… l’Amour, la famille, les enfants…

CITATIONS / EXTRAITS

« On a choisi de ne pas cultiver l’hystérie, les jeux d’argent, les distractions canailles, les spectacles « pour adultes ». On rassemble trop d’enfants sur l’île pour se permettre les divertissements douteux. » (p. 33)

« Il décline. Il ne se sacrifie pas. Simplement, il s’embête au milieu de la foule. Il se remémore le tableau de Jérôme Bosch, justement intitulé La Fête, où personne ne sourit. » (p. 79)

« Parfois, les demi-heures peuvent sembler longues et les journées courtes. Mais l’année a passé en coup de vent. » (p. 89)

« Dans la troupe de baudets ensoutanés qui abusaient d’un pouvoir illusoire, il se trouvait des exceptions, des hommes surprenants d’intelligence, des rescapés de la bêtise. » (p. 114)

« En écoutant Raoul, Olivier s’affermit dans l’idée qu’un coup de foudre peut durer plus longtemps qu’un feu de paille. » (p. 115)

« – Nom de bleu ! Ils n’ont pas de couilles, les mecs, chez vous ou bien ? – Des couilles, oui. Mais la tête, c’est plus faible. » (p. 159)

Lola et les sauvages, de Robert Maltais, est publié aux éditions Druide, collection Écarts.

À propos de montreal157

Fondatrice de ServicesMontreal.com en 2002 et auparavant guide chez About.com en 2000, j'écris en ligne depuis 1996. Voir tous les articles par montreal157

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