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Arrêtez-moi, film réquisitoire contre la violence conjugale

Arrêtez-moi, film réquisitoire contre la violence conjugale.

Arrêtez-moi est un duel entre deux femmes, l’une admettant à quelques heures du délai de prescription qu’elle a tué son mari et voulant être mise en prison afin d’échapper à la violence du fils de son père et l’autre policière voulant en savoir plus et voulant la mettre en garde avant qu’il ne soit trop tard.

Deux interprètes exceptionnelles :
Sophie Marceau et Miou-Miou

Scenario : tout le processus des bourreaux violents très doués pour se mettre des gens dans la poche qui sauront les défendre si jamais il y a plainte, les gens proches des violents qui tentent de nous prévenir et plus.

Ce film est un réquisitoire contre la violence conjugale.  Sublimement réalisé par Jean-Paul Lilienfeld d’après le livre de Jean Teulé.

CITATIONS / EXTRAITS DES DIALOGUES

« Pourquoi la police se serait-elle trompée ? »

« C’était devenu une blague : on m’appelait Gaston… Pour Gaston Lagaffe. »

« Moi aussi j’ai des collègues, j’ai des clients, c’est pas pour ça que j’aime ce que je fais. »

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Entre l’aurore et la nuit, roman, un homme au Nunavik

Un roman de Marc-André Moutquin qui se passe au Nunavik

Entre l’aurore et la nuit
Un roman de Marc-André Moutquin
Guy Saint-Jean éditeur
Collection Parfums d’ailleurs
Nunavik

Pour être allée dans le Grand Nord, je l’ai vastement reconnu dans ce magnifique roman de Marc-André Moutquin.

Publié dans la Collection Parfums d’ailleurs chez Guy Saint-Jean, l’histoire se passe entièrement au Nunavik.

Solitaire et sans attaches, Jacques suit les conseils d’un ami pilote et accepte un contrat de travail pour la construction d’une école dans un village situé au nord de Puvirnituq. Dans cette communauté isolée, il découvre un monde incroyablement différent de Montréal qui n’est pourtant qu’à quelques heures d’avion. Il y fait la rencontre de plusieurs individus parmi les expatriés de sa vie quotidienne mais également parmi les Inuits dont Martha qui travaille au chantier comme traductrice-interprète et qui à la maison est régulièrement victime de violence conjugale ainsi que d’autres Inuits avec lesquels par exemple il part en voyage de pêche.

Témoin d’un monde en transition où les codes culturels ne sont pas les mêmes qu’au Sud, Jacques ne sortira pas indemne de son expérience.

Ce qui est particulièrement génial dans ce roman, c’est d’abord que l’auteur décrit très bien la vastitude et l’isolement qui dictent les comportements mais il inclut également quelques légendes, des réponses à tel ou tel pourquoi et des dialogues courts en inuktitut avec lexique de quatre pages à la fin.

C’est à un dépaysement extraordinaire que nous convie l’auteur, un dépaysement appelé à changer avec l’océan Arctique qui les dessert devant vraisemblablement bientôt s’ouvrir à d’innombrables traversées commerciales.

À propos de l’auteur

Né en Nouvelle-Zélande, Marc-André Moutquin a étudié les arts, les lettres et les langues avant de se tourner vers le domaine de la santé. Infirmier-praticien spécialisé en première ligne, il a effectué plusieurs stages à l’étranger. Son travail l’amène à voyager régulièrement entre Montréal et les villages du Grand Nord. En 2008, son nom apparaissait parmi les finalistes du prestigieux prix Anne-Hébert pour son premier roman, No code. En 2009, il publiait Inch’Allah, un autre roman de la collection Parfums d’ailleurs (Guy Saint-Jean Éditeur).

COLLECTION PARFUMS D’AILLEURS

Ces ouvrages littéraires, tantôt récits étonnants, tantôt romans fascinants, transportent le lecteur au cœur des cultures les plus exotiques du monde, offrant un regard privilégié sur l’ailleurs. Des coulisses d’un mariage marocain aux chaleurs sahariennes d’un dispensaire sénégalais… Bienvenue ailleurs.

EXTRAITS

« Selon toute vraisemblance, il s’agissait d’un accident de motoneige comme il en arrive si souvent au Nunavik (7)
« (7) Appelé autrefois le Nouveau-Québec, le Nunavik, soit ‘la terre où vivre‘ en inuktitut, 507 000 kilomètres carrés » (p. 17)

« C’était bien Philippe de m’organiser des petits passe-droits et de venir me rejoindre à la première occasion possible. » (p. 21)

« Il me fatiguait si souvent avec ses justifications à l’emporte-pièce que j’évitais de le confronter pour ne pas m’épuiser inutilement dans des conversations où tous mes arguments seraient balayés du revers de la main. » (p. 24)

« Je devais néanmoins faire attention pour ne pas vider trop rapidement le réservoir d’eau. Le remplissage de ce dernier ne se faisait qu’une fois par semaine. » (p. 41)

« Concentré il essayait de s’allumer une cigarette malgré un vent à vous déboiser un caribou. » p. 47

« L’humour noir a pourtant ses limites et je n’avais qu’à regarder Julie, qui sanglotait maintenant en parlant de la violence faite aux femmes du village, pour réaliser la sincérité de sa peine et de son désarroi. » (p. 53)

Voir la fiche du livre

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