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TUEURS EN SÉRIE

Dans la tête des meurtriers les plus monstrueux

Un meurtre de femme sur trois, c’est le conjoint ou l’ex qui est le meurtrier en France ; souvent on enseigne aux filles que si un gars est cruel avec elle c’est qu’il est amoureux d’elle ! ; et quand un tueur finit par avouer où par exemple après trois mois de mensonges et de déni et de moyens comme se constituer partie civile pour suivre l’évolution du dossier comme ce serait le cas en ce moment du mari de la victime Alexia Daval, les individus qui tuent veulent s’en sortir à tout prix. Parfois, ils tuent une fois et cela leur suffit mais d’autres tuent et recommencent. C’est le sujet de ce livre publié aux éditions Broquet.

tueurs en sérieEn tout début du livre TUEURS EN SÉRIE, l’auteure Charlotte Greig décrit avec des exemples le tueur solitaire, le tueur  »ordinaire », les personnages historiques, les tueurs anonymes et le psyché maléfique.

Toutefois, à l’insu de ses voisins et depuis des années, il attirait chez lui des garçons (les plus jeunes ayant 9 ans)… (p. 9)

De nombreux tueurs en série sont étudiés dans ce livre sous des sous-titres comme  »Pilier de la communauté »,  »Coeur solitaire »,  »Citoyen modèle »,  »Ressemblances » mais aussi , »Fiction culte »,  »Frénésie ».  »Meurtre en plein jour »,  »Deux fois la même nuit »,  »Faux alibi » ou même  »Conversion à l’Islam » et sous des titres de chapitre comme  »Amants démoniaques »,  »Chercheurs d’or »,  »Prédateurs de grand chemin »,  »Meurtriers sanguinaires »,  »Tueurs pédophiles »,  »Tireurs fous », etc.

Sa déclaration suscita des émois dans la foule qui n’avait aucune idée de ce qu’il avait fait aux trois femmes qu’on l’accusait d’avoir tuées. (p. 39)

Après les avoir rencontrées, il volait leur argent, leurs chéquiers, leurs bijoux et tout autre bien de valeur sur lequel il pouvait faire main basse. Parmi les femmes qu’il dupa, très peu le dénoncèrent à la police, parce qu’elles avaient honte de leur liaison avec un séducteur. (p. 83)

La police postula que les femmes disparues s’étaient tout simplement installées ailleurs. (p. 279)

Le malheur dans les cas de traitement des meurtres, c’est souvent exactement cela : les hommes qui mènent le bal ou l’opinion publique, les policiers, les journalistes sont humains et les humains défendent leurs semblables, donc s’ils sont tous ou en majorité des hommes, les femmes n’arrivent jamais à se faire entendre (et si elles sont des femmes, elles sont habituellement dirigées par des hommes et doivent convoyer leurs opinions à eux sous peine d’être expulsées) et trop souvent on répète sans fin des paroles radoucissant les actes meurtriers comme on parlera de crise de couple ou l’homme a une bonne tête, quelqu’un de bien, ou encore la phrase classique Il ne tuerait pas une mouche… Ou pire, on en fait des héros !

TUEURS EN SÉRIE est disponible en librairie et en ligne, une publication des éditions Broquet.