Du monde de la criminalité à docteure et femme d’affaires

Métamorphose d'une femme
Auteure : Sylvia Chouinard
Béliveau éditeur
Dans ce livre qui se lit comme on écoute une amie nous raconter ses mésaventures, Sylvia Chouinard raconte les multiples bouleversements de sa vie.
Divorce, délinquance, études, docteure, femme d’affaires
Et c’est à tout un cheminement que nous convie l’auteure dans ce récit de sa propre réhabilitation.Enfant, le divorce de ses parents la marque et surtout l’oblige à aller vivre loin, chez ses grands-parents. Adolescente, elle sombre dans la délinquance et dans la toxicomanie, engagée qu’elle était avec le milieu criminalisé à un point tel que sa vie ne tenait plus qu’à un fil et que ses activités la menaient éventuellement droit vers la prison ou la mort précoce. Jeune adulte, 26 ans, elle reprend le contrôle de sa vie et s’engage dans de longues études qui l’ont sauvée : elle s’est rendue jusqu’au doctorat en psychologie. Enfin adulte, elle désire devenir millionnaire et devient entrepreneure en construction de bâtiments en 2004.
Un exemple de réussite inspirant
Pour aider ne serait-ce qu’une seule personne à sortir du mal-être, l’auteure nous livre aussi, au fur et à mesure, les moyens qui l’ont aidée à transformer sa vie.
EXTRAITS
« Voir les policiers menotter mon père et l’emmener fut sans conteste l’événement le plus percutant de mon enfance. » (p. 13)
« Pour parvenir à un équilibre psychologique, il s’avère essentiel d’identifier nos schémas problématiques, mais il faut aussi accepter notre histoire telle qu’elle s’est produite. » (p. 24)
« Quel dommage que ma grande vitalité se soit transformée en énergie négative. » (p. 30)
« De première de classe que j’étais au primaire, j’ai redoublé mon secondaire IV. » (p. 37)
« Patrick et moi ne parlions jamais du danger que nous encourions. » (p. 53)
« Si mon problème n’était pas de nature cardiaque, il devait assurément s’agir d’une autre maladie. » (p. 107)
« Mes longues années d’études en psychologie ont aussi contribué, dans ce cheminement personnel, à combattre les traits de ma personnalité qui m’empoisonnaient l’existence. » (p. 241)