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Des larmes sous la pluie

Des larmes sous la pluie Auteure : Rosa MONTERO Titre original : Lágrimas en la lluvia Traduit de l'espagnol par Myriam Chirousse  Éditions Métailié, Paris

Des larmes sous la pluie
Auteure : Rosa MONTERO
Titre original :
Lágrimas en la lluvia
Traduit de l’espagnol par Myriam Chirousse
Éditions Métailié, Paris

Polar interplanétaire surréaliste du futur sur Terre et ses voisins, avec nombre d’humains qui se ressemblent en raison des chirurgies de catalogue et avec des techno-humains qui ont tous les mêmes droits mais aucune responsabilité. Vivant également proche des États-Unis de la Terre, des extraterrestres sont majoritairement installés sur des planètes flottantes.

Dans ce monde de l’avenir, une techno-humaine de combat vraiment unique et facilement repérable est victime d’un complot précis qui se déroule enrubanné dans une magnifique inventivité de l’auteur autour de comportements observables aujourd’hui. Dans ce roman, les meubles flottent et s’adaptent au corps, la musique vous envahit littéralement et les mémoires implantées peuvent être adultérées par des méthodes technologiques fuyantes.

Modes, animal domestiques, tatouages, c’est fabuleusement lointain et étrangement ressemblant.

Dans ce livre aux chapitres non identifiés, l’histoire se déploie comme les pièces d’un puzzle universel que l’on place selon ce que l’on peut observer au moment où on les repère. Mais attention aux pièces encore cachées et aux incroyables facettes qu’elles renferment.

Ce roman policier du futur, c’est quelques journées époustouflantes projetées du siècle prochain, l’infiltration dans les instances officielles comme la police, le gouvernement, les organismes vendus au privé, l’air que l’on respire, la téléportation, les robots, la disco, la mode, les relations humaines, inhumaines, androïdes… L’auteure se moque de la notion du temps tout en en tenant un compte rigoureux et, connaissant la propension réelle de l’être humain à ignorer sa propre histoire, elle en fait revivre de vastes parcelles de manières nouvelles incrustés dans des détails éloquents. Il y a tout au long de cette brique de 400 pages de savoureuses références au comportement et aux typiques décisions humaines.

EXTRAITS

« Ni Myriam ni son Mouvement Radical Réplicant ne plaisaient à Bruna. Elle se méfiait profondément de tous les groupes politiques et elle éprouvait une répugnance particulière envers cette autocomplaisance victimiste, cette mythification hystérique de l’identité rep. » (p. 19)

« Des versions spécialisées se mettent à voir le jour et, en 2057, quatre gammes distinctes d’androïdes existent déjà : exploitation minière, calcul, combat et plaisir (cette dernière spécialité est interdite quelques années plus tard). » (p. 22)

« Cet effet destructeur de la téléportation s’appelle désordre TP, mais les individus affligés de déformations visibles sont familièrement connu comme les mutants. » (p. 46)

« À partir de 2081, cette forme de transport n’est plus utilisée que pour assurer l’exploitation de la lointaine planète Potosi, seul corps céleste découvert pendant la Fièvre du Cosmos dont les ressources se révèlent suffisamment rentables pour développer une industrie minière au-delà du système solaire. » (p. 46)

« Tu es tellement débordante de colère et de peine que tu ne peux pas mettre en mots ce que tu ressens. » (p. 54)

L’AUTEURE
Rosa Montero est née à Madrid et a étudié la psychologie et le journalisme. Elle travaille depuis 1976 au journal El Pais, dont elle a dirigé le supplément hebdomadaire avant d’y tenir une chronique. Elle a remporté différents prix littéraires et publié de nombreux romans, des essais et des biographies.
Elle est très connue et respectée en Espagne. Ses livres, en particulier La Folle du logis, sont des best-sellers.
La Fille du cannibale a reçu en Espagne le prestigieux Prix Primavera en 1997 et s’est vendu à des centaines de milliers d’exemplaires.

Voir la fiche du livre sur le site des éditions Métailié.


CINÉMA numérique 360°

Six mil Antennas THE FINAL CUT
Cinéma immersif
En hauteur sur les parois d’un dôme
Musique techno

Jusqu’au 31 août 2012, la SAT présente dans sa Satosphère du cinéma très techno, très graphique et en même temps représentatif, sur les parois de son dôme qui ressemble à un très grand igloo avec à l’intérieur de longs sofas sur lesquels on glisse pour finir presque étendu à regarder le film qui défile.

Un film par le biais duquel on fait un genre de tour du monde et de l’univers, avec incursions tout particulièrement en Inde et au Japon, dans l’Espace et dans les abysses au plus profond de l’océan, y compris aussi au Texas ou encore en Alberta ou bien serait-ce au Moyen-Orient ?

Arts numériques
Le comportement humain est senti, montré, l’état de la planète aussi par le biais de dessins géographiques, techniques, accompagnés de musique techno, low et hi fi, tout sur ordi ou en tout cas tout en numérique.

En fait, on pourrait très bien avoir l’impression d’être dans notre propre salon alors qu’un satellite ou une soucoupe volante débarque dans notre rue et qu’on la regarde nous observer et prendre des notes de l’état des lieux… C’est tout à fait inédit et ça se situe quelque part entre le réel et l’irréel, le réalisme observé par l’artiste trop lucide pour ne pas voir, trop curieux pour ne pas avoir envie de partager ses découvertes.
Film immersif 360° spécialement réalisé pour la Satosphère
C’est un tout nouveau genre de cinéma, sur écran en forme de dôme dont toutes les parois forment l’écran ce qui permet par exemple de voir se ballader des wagons ou s’ouvrir des panneaux pour laisser entrevoir un monde à l’envers, bouger le panneau de quelques degrés et se laisser ébahir par un paysage apaisant.
C’est à la SAT jusqu’au 31 août 2012, un film de Johnny Ranger avec la trame sonore originale de Manuel Chantre.