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DVD Un film de chasse de filles

Tourné entièrement dans les vastes forêts québécoises débordant de gibier sauvage, cinq femmes vont à la chasse au chevreuil, à la perdrix et même à l’ours. Les oies sauvages sont en pleine migration. Mais ces femmes, après avoir suivi les cours de chasse responsable, s’occupent de ramener la viande à la maison.

Campées dans leur cache et ayant pris soin de tout bien planifier pour attirer surtout les chevreuils, ces chasseuses âgées de 14 à 72 ans savent tirer à l’arc et à la carabine, trouver l’animal abattu entre les arbres, monticules et ronces sans oublier les troncs en décomposition sur leur chemin pour ensuite le ramener, le découper et enfin  faire cuire la viande, la cuisiner pour se nourrir de leurs proies bien gagnées.

Ce très beau film de Julie Lambert documente de manière très réelle la vie dans la nature associée au fait de chasser une viande savoureuse et maigre au lieu d’acheter au supermarché une viande industrielle. C’est un retour aux sources pour des femmes réalistes et indépendantes qui s’occupent elles-mêmes de pourvoir à leurs besoins, avec ou sans l’aide des hommes dans leur vie.

Un film de chasse de filles s’est mérité plusieurs prix dont le Prix du public – long métrage et le Prix du meilleur premier film.

Maintenant disponible en DVD, juste à temps pour les Fêtes et la saison hivernale d’observation des animaux sauvages.

Une production de Parallaxes.


DVD Le paradis des bêtes

Prix du public au Festival Premiers Plans d’Angers

DVD Le paradis des bêtes Le paradis des bêtes raconte un homme qui traite bien les animaux mais mal les femmes. C’est un film dur comme la vie d’une femme, épouse et mère qui du jour au lendemain se retrouve victime de violences conjugales extrêmes de la part d’un mari qui avait été correct jusque là. Un film où se côtoient nombre de violences faites aux femmes, psychologiques et physiques.

Réalisé par Estelle Larrivaz, Le paradis des bêtes est vraiment très convaincant; on y est témoin du cauchemar aussi soudain qu’atroce d’une femme dont le mari justifie ses écarts amoureux en devenant insultant sans raison, de même que manipulateur et violent, justifie ensuite aux enfants l’absence de leur mère en leur racontant qu’elle sait où les trouver alors qu’il les mène en Suisse pour fuir et contrôler. Et s’il s’en tenait à eux… mais non, lui en intermédiaire auprès des enfants, les autres intermédiaires tous sont opportunistes et nombrilistes, ne tenant aucun compte ni des lois ni de rien. Même qu’il s’en sert des lois et des frontières ! Tout le monde berne ou se laisse berner ou collabore, bêtement…

Mais elle ne lâchera pas. Elle fera face. Et on verra bien comment tout cela va se terminer…

C’est un film hyperréaliste sur l’hypercontrôle et l’hyperviolence conjugaux et sur les manoeuvres de visage à double ou triple face qu’il engendre.

C’est aussi un film qui démontre que pour l’argent ou la baise, en ne défendant pas la victime, on approuve et soutient l’abuseur qui se ment à lui-même.

SYNOPSIS

Un monde d’illusions pour reconquérir l’amour de ses enfants.
Dominique (Stefano Casseti), un père impressionnant et possessif, dirige avec sa sœur un grand magasin animalier : Le Paradis des bêtes. Violent, alors qu’il a dépassé un point de non-retour dans sa relation avec sa femme Cathy (Géraldine Pailhas), il s’enfuit avec leurs enfants Clarisse et Ferdinand. Réfugié avec eux de l’autre côté de la frontière, dans un grand hôtel d’une station de sport d’hiver huppé, il tente d’y construire un monde d’illusions, afin de reconquérir sa fille et son fils… qui l’aiment pourtant sans condition.

Avec Géraldine Pailhas (La neige et le feu), Stefano Cassetti (Roberto Succo), Muriel Robin (Le bal des actrices, On ne choisit pas sa famille), Leon Brachet et Valentine Klingberg.

Langue : Français – Durée : 98 minutes – Son : 5,1 Dolby Digital

www.axiafilms.com


FFM : Mon bilan

Parmi les nombreux excellents films présentés au FFM sur lesquels je n’ai encore rien écrit ou sur ceux qui ont gagné un ou des prix, voici quelques courtes critiques :

Magnifique :
Dans le film Liv & Ingmar, c’est Liv Ullmann qui se raconte, qui définit sa relation avec Ingmar Bergman, leur amour, sa jalousie… Le tout entrecoupé de scènes de films et de lettres d’amour. Un bel hommage et un grand ouvrage de maîtres.

Commentaire pertinent :

Dans Karakara, film québécois qui a gagné deux prix, Prix de la Cinémathèque québécoise pour le long métrage canadien coup de cœur du public et Prix spécial du FFM DE L’OUVERTURE SUR LE MONDE,  j’ai trouvé très pertinente cette phrase de la très jeune japonaise qui se réfugie auprès du vieil étranger  québécois pour éviter son mari violent, à savoir : « ton comportement à l’égard de cette femme qui avait cuisiné pour toi et à l’égard des […] needs some re-evaluating (aurait besoin d’être réévalué… autrement dit, svp réfléchis à ta manière de traiter les gens).
Et puis, je voudrais bien voir le jour où le Québec ou le Canada nommerait une femme trésor national vivant !

Prix de l’innovation :

WINGS / Les Ailes

WINGS / Les Ailes
Conférence de presse
FFM Montréal
Photo Jacqueline Mallette

Dans WINGS (LES AILES) de Yazhou Yang & Bo Yang (Chine), un homme sans bras joue du piano avec ses pieds. Il était à Montréal ainsi que le réalisateur et la comédienne principale.

Prix du public pour le film le plus populaire :
COMING OF AGE (ANFANG 80) de Sabine Hiebler & Gerhard Ertl (Autriche) qui se veut un plaidoyer pour ce vers quoi nous nous dirigeons tous, la vieillesse et la possibilité de vivre pleinement, de tomber amoureux comme des adolescents, de ne pas se faire contrôler, couper l’herbe sous le pied et entuber par les héritiers trop pressés d’empocher, de faire main basse sur le condo, etc…

Prix d’interprétation masculine :
KARL MERKATZ pour le film COMING OF AGE (ANFANG 80) de Sabine Hiebler & Gerhard Ertl (Autriche)

Prix du meilleur film documentaire ex-aequo:
LES BELLES ET LA BÊTE (BEAUTY AND THE BREAST) de Liliana Komorowska (Canada)

Prix du meilleur court métrage canadien :
MACPHERSON de Martine Chartrand (Canada)

PRIX DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION
PLACE DES FLEURS / FLOWER SQUARE (CVJETNI TRG) de Krsto Papic (Croatie)
Pour avoir osé exposer le problème mondial de la corruption, et de ses liens avec les organisations criminelles, érigée en système qui atteint toutes les sphères de la société.
En effet, ce film bétonné est exceptionnel dans sa manière de mettre en lumière des thèmes comme construction, mafia, figure de proue, ministre, peur des blogues… on se croirait à Montréal, pourtant le film se passe à Zagreb, ville de l’ancienne Yougoslavie, autrefois pays patchwork serbo-croate semi-communiste de l’ancienne URSS ! « You can’t go after real criminals so you go after kids. »

Grand Prix spécial du jury ex-aequo avec INVASION de Dito Tsintsadze (Allemagne), MIEL DE NARANJAS de Imanol Uribe (Espagne) est un film pour les indignés d’aujoutrd’hui mais racontant une page révolutionnaire de l’histoire espagnole pendant laquelle les militaires au gouvernement, enragés de pouvoir et d’enrichissement personnel, se croient tout permis.

Aucun prix
LITTLE BLACK SPIDERS de Patrice Toye; Belgique; 93mn; Néerlandais s.t.f.
Plusieurs histoires de filles mères flamandes dans les années 1970 et d’un lieu d’hébergement secret. Il y avait aussi un film québécois sur le même sujet. Toujours les femmes paient pour les bêtises… le père de famille enseignant se trouva, lui, un autre poste dans une autre école. Comment enseigner aux hommes et aux femmes de réfléchir aux conséquences avec leur vrai coeur ?

Voir aussi : AMBROSIA un film super actuel sur la prédation homosexuelle auprès des hétéros de même que la vie en communauté immigrée et la vie chère à Vancouver.

Sur le sujet de l’immigration, le film BOUCHERIE HALLALE s’avère fort intéressant et se passe à Montréal posant beaucoup de questions sur la propagande islamiste par rapport à la vie au 21e siècle, y compris l’amour pour sa femme d’un fils d’imam terroriste qui accepte tout de même de divorcer, voire la répudier en fait sous prétexte qu’elle est stérile, et le mari d’une autre qui s’adonne allègrement à l’hypercontrôle et à la violence conjugale.

GRAND COMME LE BAOBAB / TALL AS THE BAOBAB TREE, l’histoire triste des jeunes filles forcées à se marier à des hommes vieux qu’elles n’ont jamais vu, le tout ici est négocié par le père pour payer une note d’hôpital pour le grand frère et soutenu par le sage du village de tenir parole auprès de l’homme venant chercher une seconde épouse, sans jamais le consentement de la femme et dans le désarroi total.

Pour terminer sur une belle note, UTOLSÓ RAPSZÓDIA / DERNIÈRE RHAPSODIE, un film tout en musique, soit en concerts privés soit en trame sonore, très belle musique de Liszt et intrigue très représentative du strict milieu fermé de la musique classique.

Festival des Films du Monde de Montréal

FFM – Les films

World Press Photo 2012

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