Femme avec mala, photo Martine Michaud, tirée du livre BHOUTAN Lotus et Dragon, un reportage photographique par Martine Michaud, publié aux Éditions Cayenne, collection Traces.
« Bienvenue au Royaume du dragon-tonnerre ! »
Jeune universitaire, Martine Michaud rêvait de marcher sur les traces de Margaret Mead et découvrir des peuples peu connus. Elle nous présente le Bhoutan, le pays qui considère le bonheur de sa population plus importante que le PNB. Un pays de hautes montagnes, d’architecture fascinante, d’air pur… de bonheur national brut où la seule chose qu’ils ont en commun avec nous c’est leur graffiti répétitif des plus commun qui tout compte fait laisse à se poser des questions.
Il est toujours temps de célébrer la Journée internationale du bonheur et de parcourir les textes et photographies inédites du livre que Martine Michaud vient de publier sur le Bhoutan.
BHOUTAN, LOTUS et DRAGON révèle un pays littéralement extra-ordinaire avec des priorités et idéaux attachés au bonheur et des édifices pour éloigner les mauvais esprits de la nature, des couleurs pour symboliser les éléments et les obstacles à notre paix utilisées pour toute la population, et non pas quelques-uns exclusivement, des motifs floraux et géométriques partout dans l’architecture qui apaisent le regard, des montagnes grimpant en altitudes avec vues imprenables… Des photographies et des textes plus qu’inspirants.t
CITATIONS / EXTRAITS
« Le Bhoutan offre à manger du riz rose, des champignons matsutake et des piments si forts que les larmes nous viennent aux yeux. Ses fêtes sacrées prennent des airs de kermesse, ses hommes portent des robes, ses filles aînées héritent des biens de la famille, sa capitale n’a pas de feux de circulation et ses divinités sont nues dans les temples. » (p. 18)
« Il semblait avoir l’éternité devant lui alors que je m’efforçais de faire le plus vite possible. Un lieu, deux temps. « En soirée, je réfléchissais à l’importance que nous accordons au temps : celui qu’on a, celui qu’on n’a pas, celui qu’on gaspille ou qu’on espère gagner, ces moments que l’on regrette et ceux qu’on anticipe en pure perte. » (p.34)
« Contrairement à Marie, mère de Jésus, la mère du Bouddha n’avait pas à être vierge pour donner naissance à son divin enfant. » (p 39)
« On inspire à plein poumons cet air si pur qu’on voudrait le mettre en bouteille pour le rapporter dans nos villes polluées. » (p.57)
BHOUTAN Lotus et Dragon, un reportage photographique signé Martine Michaud, est publié aux Éditions Cayenne, collection Traces.
Un jour à la fois en images Pensées et beautés du quotidien Auteure : Nathalie Lauzon Béliveau éditeur
Avec les journées de travail qui débutent en ce siècle avant même le petit déj, tout le monde ou presque a besoin d’un super agenda rendez-vous qui couvre 24 heures. Mais si on s’arrêtait, un instant, deux minutes, une fois par jour, pour apprécier les belles choses de la vie ?
Voici un agenda perpétuel de petits bonheurs à apprécier. Chaque jour une image photo couleurs en duo, parfois l’agrandissement d’un détail, d’autres fois une prolongation complémentaire, accompagnées d’un court texte à lire et à adapter à soi. Un agenda que l’on peut reprendre d’année en année. Qui ne se démode ni ne se périme jamais. Plein d’inspiration pour sourire, vivre et s’engager dans le monde, un jour à la fois.
« 9 décembre Le bonheur est passé par ici Aujourd’hui le bonheur est passé par ici. De la belle visite d’Hawkesbury, des moments à découvrir, à savourer. Un langage à apprivoiser. Être, le plus simplement possible. Merci, la vie. » (p. 235)
Je crois que tout le monde a besoin d’un agenda comme celui-là, tout le monde a besoin de prendre du repos de cette vie effrénée qui ne vous laissera jamais le moindre répit si vous ne vous l’imposez pas à vous-même pour votre propre santé et votre propre moral.
Un livre que l’on peut laisser à la vue ou poser sur la table de chevet afin d’en lire les pensées du jour avant d’aller dormir et ensuite faire de beaux rêves…
Un cadeau pour décrocher des sourires quotidiens. Publié chez Béliveau éditeur.
Photographies légendaires, aventures et découvertes qui ont changé le monde
National Geographic 125 ans Photographies légendaires, aventures et découvertes qui ont changé le monde publié en français aux éditions BROQUET
Un livre fabuleux racontant l’histoire de la National Geographic Society avec plein de photos d’authenticité et de découvertes mondiales, des caméras, photographes et fondateurs ou héritiers du magazine et des livres publiés par la suite.
BEAUX LIVRES
Aux éditions Broquet, on est amateurs et amatrices de beaux livres et celui-ci répond particulièrement aux critères. On passe des heures à feuilleter ses près de 400 pages, à lire les textes ou articles, à admirer les photos, à découvrir tout ce qu’il contient en images, rappel des gens et des peuples, données géographiques, connaissances toujours vérifiables ou disparues avec le temps ou les changements survenus depuis.
On y parle de chaînes de montagnes au fond de l’Atlantique, de défenses d’éléphant, d’animaux sauvages dans les déserts du nord, forêts humides ou savane africaine… On s’arrête sur les photos du pionnier de l’exploration sous marine Jacques-Yves Cousteau, d’une reine de festival du coton aux États-Unis, du Machu Pichu révélé, de jeunes filles travaillant dans une cour en Afrique du nord avec le tout jeune enfant garçon debout qui les domine et une citation d’Alexander Graham Bell dont on trouve ailleurs dans ce livre à trésors une photo de sa maison en Nouvelle-Écosse… En savoir et en voir plus, voici une vidéo :
National Geographic 125 ans est un magnifique cadeau à se faire ou à offrir aux abonnés inconditionnels, aux individus ouverts sur le monde et aux citoyens du monde.
CITATIONS / EXTRAITS
« Membre du conseil d’administration et rédactrice en chef adjointe au National Geographic, l’écrivaine de voyage Eliza Scidmore fut la personnalité féminine la plus influente durant les débuts de la NGS. » (p. 31)
« Pendant ce temps, à Washington, D.C., les conférences de la NGS envahissaient le calendrier. Les gens assez chanceux pour obtenir des billets durent écouter avec beaucoup d’attention l’orateur qui se tenait sur une estrade du Convention Hall, le soir du 26 mai 1914. » (p. 73, MALMENÉS AU BRÉSIL)
« Dans la nature sauvage, les gens pensent à des dangers comme les Indiens, les alligators et les jaguars […]
— Theodore Roosevelt » (p. 73)
National Geographic 125 ans est publié en français aux éditions Broquet.
Avec effroi, la population pétrifiée était témoin de la scène, étouffant douloureusement en sanglots dans un silence glacial.
Soeur Angèle. Biographie Auteure : Concetta Voltolina Marcel Broquet, la nouvelle édition, St-Sauveur, Qc
Soeur Angèle, le roman de sa vie, une vie qui se lit comme un roman à partir de son enfance en Italie, troublée par la Seconde Guerre Mondiale, puis son départ et sa vie au Québec où elle a innové avec ses cours de cuisine animés de son intarissable bonne humeur.
« Avec effroi, la population pétrifiée était témoin de la scène, étouffant douloureusement en sanglots dans un silence glacial. Soudain, un hurlement s’éleva, long, déchirant, lugubre, celui d’une mère aux pieds de son fils sauvagement pendu, pendant que les fauves, excités par la meute des loups déchaînés, couraient comme des fous d’un arbre à l’autre en tourmentant encore, dans un jeu sinistre, ces pauvres corps agonisants. Puis un brouillard bleuâtre descendit du ciel, comme un voile de pitié, pour recouvrir ces corps inertes qui se balançaient au bout de leur corde et qui allaient rester là jusqu’à ce que les bêtes féroces, repues de sang, décident de partir.
« Maudite guerre ! » (pp. 109–110, Chapitre 12, Possagno, la fosse aux agneaux)
« Soeur Angèle utilisait une toute nouvelle façon d’enseigner qui attirait les étudiants : ils ne s’ennuyaient jamais avec elle car elle réussissait à les intéresser avec des exemples pratiques sans s’encombrer de trop de théorie. Lorsqu’elle enseignait, elle essayait toujours d’être gaie, de plaisanter, de garder vivant l’intérêt de la classe, parfois même elle fredonnait quelques chansons italiennes. » (p. 244, Chapitre 8, Les trois voeux)
La biographie de Soeur Angèle est publiée en français aux éditions MARCEL BROQUET, LA NOUVELLE ÉDITION.
La plus prestigieuse exposition de photos de presse au monde
Du 4 au 29 septembre au marché Bonsecours (325 rue de la commune est, Montréal)
150 photos de presse les plus marquantes de 2012 + 2 expositions inédites supplémentaires, 5e édition du concours international d’AnthropoGraphia et Regards d’Oxfam-Québec + projection en boucle du film Journal de France de Raymond Depardon et Claudine Nougaret.
World Press Photo 2013 Du 4 au 29 septembre Marché Bonsecours (325 rue de la commune est, Montréal)
WORLD PRESS PHOTO
Toutes des photos infiniment marquantes, prises à Gaza, en Palestine, en Syrie, au Japon, aux États-Unis, en Chine, en Inde… Des photos très grand format, en couleurs ou en noir et blanc, des photos de guerres, de paix, d’hommes, de femmes, d’enfants, d’animaux, de paysages…
ANTHROPOGRAPHIA
Plusieurs thèmes, plusieurs photos par thème sur des sujets comme les familles chinoises photographiées avec des chaises vides représentant tous les travailleurs partis de la maison ; les jeunes du Guatemala qui ont recréé chez eux la culture des gangs de rues apprise ailleurs ; l’impossibilité d’éradiquer la polio dans trois pays d’Afrique et d’Asie ; des marins embauchés dans leur pays et abandonnés dans des ports étrangers d’où ils ne peuvent repartir ; les conséquences à vie sur les 26,000 femmes violées par leurs confrères de l’armée américaine en 2012…
Il faut aussi surtout prendre le temps de lire les textes qui accompagnent toutes les photos exceptionnelles de cette exposition. Par exemple, celui-ci :
World Press Photo 2013, texte concernant les femmes violées par leurs collègues de l’armée américaine
OXFAM
De très belles photos d’Émilie Régnier racontant des histoires humaines, par exemple l’aide économique apportée à nombre de personnes, grâce à Oxfam Québec + un concours pour le public.
UN SPECTACLE
Il est ontarien, vit sur une ferme avec sa femme et leur quatre enfants, il a gagné trente-cinq prix internationaux de photojournalisme, dont cinq World Press Photo – incluant la Photo de l’année 1994 –, le Prix W. Eugene Smith (1991), le Prix Hasselblad (1999), le Prix Henri Cartier-Bresson (2003) et le Prix Nadar (2005). Il s’appelle Larry Towell et il donnera deux spectacles Blood In The Soil au centre, (407, rue Saint-Pierre à Montréal) les jeudi 12 et vendredi 13 septembre 2013 à 20 heures. Billets en vente dès maintenant : 25 $.
L’homme qui plantait des arbres inspirée du film d’animation créé par Frédéric Back Portion de la sculpture, avec ses moutons qu’il a fini par délaisser car ils se nourrissaient et donc détruisaient l’oeuvre de sa vie. Mosaïcultures Internationales Montréal 2013 – Terre d’Espérance Photo Jacqueline Mallette
Mosaïcultures Internationales de Montréal 2013 – Terre d’Espérance Du 22 juin au 29 septembre 2013 à Montréal.
À Montréal, c’est loin d’être comme on voudrait, même « au milieu du roseraie » dans le grand jardin fondé par le frère Marie-Victorin. En attendant, voici une occasion d’admirer de magnifiques oeuvres de plantes et de fleurs de toutes sortes pour former singes, oiseaux, buffles, crocodile, ours, chevreuils, phoenix, chevaux, moutons, cygnes, abeilles : tous en mosaïcultures avec ici et là des chutes d’eau, des structures gigantesques avec des visages de femmes, d’hommes ou d’enfants, un faux arbre géant, plus grand que les vrais qui l’entourent…
Les Mosaïcultures Internationales de Montréal sont de retour dans la ville où elles sont nées, sous le thème de Terre d’Espérance. L’événement conceptualisé par une femme, Lise Cormier, est allé se balader à Shanghai et au Japon depuis la superbe exposition dans le Vieux Port de Montréal en 2003.
Dix ans plus tard, y participent à nouveau plusieurs pays et villes : Shanghai, Japon, Turquie, Qatar, Belgique, Montréal et sa vie urbaine, Repentigny avec son moulin à vent, Trois-Rivières qui y représente son pont Laviolette tout en hauteur, de nombreuses autres.
Les Iroquois qui vivaient à et autour de Montréal avant l’arrivée des blancs ont participé à l’inauguration de cette exposition estivale par une danse de deux couples accompagnés d’une femme qui jouait du tambour et qui chantait.
Ça y est ! Le retour à la vraie vie et au bonheur de l’année 1964 avec l’arrivée des Beatles est commencé ! Hier, le groupe REPLAY THE BEATLES a donné son spectacle d’inauguration de la zone piétonnière aux abords de Pointe-à-Callière et c’était, malgré la pluie, du bonheur à l’état pur.
REPLAY THE BEATLES… en coulisse à Pointe-à-Callière Credit photo Jacqueline Mallette
Ces quatre musiciens qui refont exactement les chansons des Beatles telles que les Fab Four de Liverpool les ont créées sont impeccablement top !
Spectacle extérieur gratuit
Pour ceux et celles qui n’y étaient pas, c’est un peu comme d’avoir raté le spectacle sur le toit dont on peut voir un extrait à l’exposition Les Beatles à Montréal qui a cours actuellement et jusqu’au 30 mars 2014 dans la Maison des marins.
REPLAY THE BEATLES Sur la traverse de Montréal Clin d’oeil à Abbey Road Credit photo Jacqueline Mallette
Les voir, les écouter, le temps d’apprécier l’exactitude des mimiques et du son, quelques photos… et rendez-vous le dimanche 8 septembre à 14 h à la place Royale, date à laquelle les Beatles ont donné leur fameux spectacle au Forum de Montréal, il y a 49 ans.
Entretemps, l’espace piéton de la place d’Youville avec son piano à disposition et ses confortables chaises Adirondack encouragera le va-et-vient à pied avec animations tout spécialement les jeudis midis jusqu’au 29 septembre permettant à tous et à toutes d’emprunter tranquillement ou de se faire photographier sur la traverse clin d’oeil à la mythique Abbey Road.
12 photos de l’exposition LES BEATLES À MONTRÉAL, assemblées en vidéo, au son de la chanson THIS BOY que tout visiteur peut chanter en karaoké à titre de 5e Beatle, l’espace d’une chanson au musée Pointe-à-Callière, à Montréal.
Photos, prise de son et montage de la vidéo : Jacqueline Mallette
Je viens de mettre la main sur un guide touristique, historique et littéraire absolument unique sur une des plus belles régions du Québec, les Laurentides.
Flâneries laurentiennesfait renaître le coeur des gens, des lieux, des écrits. Un travail de beauté, de paix et d’amour de la région et des auteurs qui les racontent.
Chaque ville, village, MRC débute par les paroles d’un écrivain ou d’une écrivaine de l’endroit, suivis d’une description, de photos nouvelles ou anciennes des maisons, des centres de ski, des vigoureux cours d’eau, des nombreux lacs…
N’oubliant pas que les Laurentides ont été colonisées par le curé Labelle, un encadré nous renseigne davantage sur ce qu’aurait vraisemblablement ajouté ce dernier à la description de chaque municipalité, avec le franc parler qui lui était typique. Une bio de l’auteur ou auteure des lieux termine le tout. Par ailleurs, des pages entières sont consacrées à certains auteurs comme Claude-Henri Grignon et Solange Chaput-Roland.
C’est donc 75 villes et villages, les grandes lignes de leur histoire, leurs gentilés et leurs principaux attraits touristiques et six zecs les plus accessibles ainsi que 143 auteurs nés, travaillant ou vivant dans son décor inspirant qui sont mis en valeur dans ces pages très illustrées et serties d’extraits de leurs plus beaux textes.
EXTRAITS
« Grâce à Dieu, on y pratique encore l’agriculture. Le secteur possède le meilleur potentiel agricole de la MRC. Mais le premier développement économique de la région est venu de l’exploitation forestière. C’est dans la seigneurie d’Argenteuil que le tout premier “moulin à papier” au Canada a été construit en 1805. » (p. 114, St-André d’Argenteuil, avec un texte de nul autre que Louis-Joseph Papineau)
« À la fin d’août, les Massonais accueillent les visiteurs dans différents lieux du village pour célébrer La Farandole des arts. Cet important symposium des arts visuels s’adresse aussi bien aux néophytes qu’aux professionnels, aux connaisseurs et aux collectionneurs d’art. (p. 157, Sainte-Marguerite-du-lac-Masson)
« Monsieur le curé aimerait ajouter que…
« La légende raconte que le célèbre Jos Montferrand affronte seul 150 Irlandais, qu’il jette tous dans la rivière des Outaouais, au cours d’une rixe, en 1829. À cette époque, de fortes tensions opposent les Canadiens français et les Irlandais embauchés dans les chantiers. » (p. 253, Kiamika)
Ces magnifiques Flâneries laurentiennesont été compilées par quatre résidants : Ugo Monticone, Monique Pariseau, Lyne Rouillé, Pauline Vincent.
Festival International de Littérature
FIL, installations pour la lecture en plein air dans le Quartier des Spectacles
Allez-y à vélo, assoyez-vous à une table à pique-nique ou dans un fauteuil en bois, choisissez-vous un ou des livres et même partez avec s’il vous plaît puisque ces livres sont des dons qu’ils vont redonner ensuite. Vous avez des livres à donner ? Apportez-les pour l’illumination du regard des autres !
Tous les articles de ce blogue sont de Jacqueline Mallette . Toute copie entière ou partielle sans références aux textes originaux est interdite par la loi sur les droits d'auteur.