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Salon du livre de Montréal

Le bonheur, au Salon du livre de Montréal, c’est de rencontrer les auteurs, de discuter avec eux, de faire dédicacer les livres… C’est commencé et c’est jusqu’à lundi après-midi.

Bryan Perro avec Martial Grisé et Maryse Pepin, auteur et illustratrice de Seyrawyn, le conflit des druides au Salon du livre de Montréal 2013 Crédit Photo : Jacqueline Mallette

Bryan Perro avec Martial Grisé et Maryse Pepin, auteur et illustratrice de Seyrawyn, le conflit des druides au Salon du livre de Montréal 2013
Crédit Photo : Jacqueline Mallette

Salon du livre de Montréal


THÉRÈSE DESQUEYROUX

Le Cinéma Impérial était plein ce soir pour la présentation à CINÉMANIA de ce classique, dernier film du regretté Claude Miller.

Thérèse Desqueyroux est fille de propriétaire terrien qui épouse par sens des affaires son voisin immédiat afin qu’ensemble ils détiennent des milliers d’acres de pins. Les événements importants de cette fiction se situent en France dans la région de Bordeaux entre les années 1928 et 1930. Avant son mariage, elle pensait que sa tête cesserait d’être remplie d’idées mais voilà que son mari a des faiblesses cardiaques et se fait prescrire quelques gouttes d’arsenic à boire tous les jours dans un grand verre d’eau et que le devoir conjugal ne l’intéressant pas, elle décide d’en rajouter.

Annie Miller et Natalie Carter, épouse du regretté Claude Miller et scénariste du film Thérèse Desqueyroux

Annie Miller et Natalie Carter,
épouse du regretté Claude Miller
et scénariste du film
Thérèse Desqueyroux

Si le réalisateur ne souhaite pas selon sa femme et la scénariste du film, ANNIE MILLER et NATALIE CARTER, inclure de message dans ses films, il reprend dans Thérèse Desqueyroux le thème de l’oppression qu’il avait déjà abordé dans L’Effrontée, film que l’on a pu revoir au Festival dans le cadre de l’hommage qu’on lui rend. Mais alors que l’effrontée était une jeune adolescente de famille pauvre voulant se sortir de la misère, Thérèse Desqueyroux est une femme riche et froide. Elles ont donc des vies diamétralement opposées mais la question qu’il faut se poser est la suivante : est-ce qu’aujourd’hui, François Mauriac qui a écrit cette histoire que Claude Miller pousse plus loin à notre époque où il est davantage possible de discuter ouvertement de certaines choses, est-ce qu’aujourd’hui donc on n’assiste pas à un retour encore plus fort de ce repli et de la protection à l’intérieur du clan ou de la communauté chez les bourgeois qui se connaissent ? Personnellement, je suis persuadée que oui. Je le sais pour l’avoir vécu et pour constater trop souvent l’exclusion organisée et planifiée et pour avoir vu des individus se faire mentir et manipuler honteusement par leurs proches qui les regardaient souffrir sans montrer le moindre signe de leur jouissance intérieur, au nom du pouvoir ou de l’argent ou des deux. Nous le savons tous à Montréal qui restons scotchés à nos chaises en entendant les témoignages de la Commission Charbonneau. Et si ce n’était que la pointe de l’iceberg ? Si alors que dans Thérèse Desqueyroux on s’organise pour mentir et tous raconter la même histoire au juge… Allez, je vous laisse à votre propres discussions et je retourne au film.

Et alors que c’est elle qui l’a empoisonné, c’est aussi elle qui se fait passer aux yeux de tous pour celle qui le ramasse à la petite cuillère et le soigne sans relâche.

Les interprètes

Audrey Tautou est majestueuse dans tous les excès et sa fausse amitié avec sa belle-soeur, sa jalousie, ses machinations, sa froideur, son propre déclin, sa libération ; elle va au-delà des espérances selon la scénariste. Elle incarne ce personnage comme si elle l’avait tricoté. Elle s’efface fabuleusement dans les clairs-obscurs de sa petite chambre vers la fin du film. Et elle sautille de bonheur lorsqu’elle est enfin libérée de sa prison familiale.

Son partenaire de film, Gilles Lellouche, a su parfaitement intégrer dans son interprétation du mari chef de famille et décideur une certaine bonhommie qui n’était pas dans le livre et qui permet d’aimer cet homme exigeant malgré tout. Il sait démontrer avec finesse l’autoritarisme jusqu’à la fin quand il ne comprend pas qu’elle aimerait elle-même s’occuper de ses affaires puisqu’elle en est parfaitement capable et qu’il balaie ses aspirations du revers de la main en lui disant qu’elle n’aurait à se soucier de rien et qu’il s’occuperait de tout.

L’image
Les scènes sont grandioses, la pinède est magnifique, le bord de l’eau… ; on dirait de l’hyperréalisme tout en douceur.

Le film sera à nouveau présenté samedi matin, à 11h10, au festival CINÉMANIA ; à voir absolument !

THÉRÈSE DESQUEYROUX, dernier film de Claude Miller

THÉRÈSE DESQUEYROUX, dernier film de Claude Miller
avec Audrey Tautou et Gilles Lellouche


Vidéo Acoustic Africa : Afropean Woman LIVE à Montréal

On a l’impression d’être tantôt à un concert de Santana lors de solos et duos de l’une ou l’autre des guitaristes Leni Stern, Manou Gallo ou le mystérieux guitariste nouvelle addition au band, puis on assiste à quelques chansons endiablées qui rappellent Janice Joplin alors que sans avertir le balafoniste nous imbrique Summertime sur les sons africains.

C’était un super spectacle samedi, un spectacle avec les trois Africaines plus Leni Stern plus le balafoniste, plus le batteur… toutes et tous ont offert des solos et des duos et des ensembles mémorables mettant de l’avant les forces et les talents des unes et des autres :

Dobet Gnahoré, chanteuse et danseuse ivoirienne qui s’est forgée la réputation d’être l’une des plus grandes ‘performer’ en musique du monde. Elle a déjà fait vibrer le public des Nuits d’Afrique à plusieurs reprises sans autre artifice que son incroyable présence scénique.

Manou Gallo, la bassiste ivoirienne à la voix profonde, qui s’est fait remarquer lors d’un concert mémorable à l’édition 2011 du même Festival. Un parcours musical qui débute tôt dans l’enfance et semé d’éléments incroyables, fait d’elle une artiste forte, assumée et tellement unique. Elle a fait partie des aventures Zap Mama et les Tambours de Brazza. Pas étonnant qu’elle ait été nommée Révélation Coup de Cœur Francophone en 2009.

Kareyce Fotso, chanteuse camerounaise qui s’accompagne à la guitare et parfois même d’une sanza, d’un tambour de bois ou de sonailles et que l’on reconnaît par sa voix originale, à la fois puissante et teintée d’un voile éraillé issu du blues et de la tradition africaine. Ses chansons sont parfois graves, parfois teintées d’amour, mais toujours empreinte de cette émotion que le timbre sait rendre.

Acoustic Africa : Afropean Woman LIVE à Montréal

Acoustic Africa : Afropean Woman LIVE à Montréal
De gauche à droite sur scène :
Manou Gallo, Kayce Fotso et Dobet Gnahoré
et leurs musiciens :
Aly Keita, balafoniste
malien,
Boris Tchango, batteur togolais
et le guitariste qu’ils et elles ont bien fait d’ajouter à leur band
Productions Nuits d’Afrique toute l’année
Montréal, le 27 octobre 2012
Photo & Vidéo Jacqueline Mallette


CALYPSO ROSE aux Nuits d’Afrique

Festival International Nuits d'Afrique

CALYPSO ROSE
Festival International Nuits d’Afrique
Photo et Vidéo : Jacqueline Mallette

À 72 ans, elle est d’un entrain exceptionnel mais elle sait aussi chanter et composer des chansons d’un rythme plus doux comme dans la vidéo. Arrière-petite-fille d’esclave, Calypso Rose est un modèle de femme, un modèle de vie, un exemple inspirant de lutte contre ceux qui bloquent systématiquement les femmes, ceux qui leur font croire que seuls les hommes peuvent faire ceci ou cela ou ceux qui trouvent des moyens de les exclure en inventant de fausses normes ou des balises qui les arrangent et qui vont à l’encontre du vrai sens de la vie, elle est une battante contre le masculinisme, contre la femmophobie, contre la mise à l’écart des aînées dans toutes les sphères de la vie.

Elle fait des chansons depuis 50 ans et en a écrit plus de 800, son répertoire racontant toute une foule de petites histoires que l’on voudrait découvrir ou réentendre. Quand elle a constaté qu’à Toronto les autorités dépensaient des fonds publics pour la Fête des Chiens, elle s’est demandé si les grands-pères et les grands-mères étaient aussi bien traités… et elle a écrit une chanson. Et effectivement, comme elle a raison de se poser la question !

Son arrière-grand-mère a été déplacée de force de son Afrique natale jusqu’en Caraïbes et elle, Calypso Rose, ne croit pas en cette histoire de monde d’homme et refuse de s’y conformer. Personne ne la fera lâcher ce métier qu’elle adore, même en tant que femme, même à son âge de retraite et ce, tant qu’elle aura l’inspiration pour écrire des chansons et l’énergie débordante dont elle fait preuve pour les chanter, et les danser, pour imiter des sons de la jungle. Si elle n’a débuté à parler qu’à l’âge de 13 ans, elle se reprend encore à 72 ans.

Plusieurs de ses chansons ont connu leurs heures et leurs années de gloire dans un passé proche ou lointain. Dance with me, chante-t-elle pour débuter son spectacle tout en bougeant, sautant et dansant ou se roulant les hanches, sans arrêt sur scène avec ses 72 ans pendant une heure et demie ! Et comme elle dit, sans aller aux toilettes, sans boire d’eau, sans s’asseoir…

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Salut

Je change. J’étais sur Blogspot et je m’en viens sur WordPress.

Aujourd’hui, j’ai modifié l’apparence de ma page expositions en y ajoutant une photo :

Exposition Onze Nations à Montréal

L'exposition Onze Nations réunit des artistes autochtones contemporains des 11 nations du Québec pour la première fois à Montréal, à partir du 13 décembre 2011 dans la salle Gilles-Carle du Marché Bonsecours, pour une durée d'un an.

http://servicesmontreal.com/jacqueline/afcal_expos.html