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Indridason : Le livre du roi

Un roman complètement inouï qui amène le lecteur dans la réalité et dans la détermination d’accomplir une quête, de remettre les choses en place.

Le Livre du roi  -  Auteur : Arnaldur INDRIDASON Titre original :  Konungsbók Traduit de l'islandais par : Patrick Guelpa  Éditions Métailié, Paris

Le Livre du roi
Auteur : Arnaldur INDRIDASON
Titre original : Konungsbók
Traduit de l’islandais par :
Patrick Guelpa
Éditions Métailié, Paris

Roman, thriller historique et voyage en Islande et dans les mondes nordique européen et germanique d’il y a 50 ans et quelques siècles, d’un professeur et de sa passion pour retrouver un parchemin du patrimoine islandais volé par les nazis mais pas seulement, raconté par l’auteur islandais aux talents de conteur Arnaldur Indridason, en donnant la parole pour raconter ce qu’en aurait appris pour y avoir survécu un jeune étudiant qui aurait accompagné ce professeur que des illuminés auraient cherché à éteindre mais dont les agissements n’auraient eu d’effet réel que de mieux raviver la flamme et le feu sacré du vrai. On les accompagne dans toutes leurs péripéties et aventures en lutte pour retrouver ce livre du patrimoine islandais et contre ces wagnérianistes de malheur, descendants et amis des nazis, ennemis du monde entier autre qu’eux-mêmes et leurs collabo ; on est absolument charmé par autant de passion pour ce qui est juste.

CITATIONS / EXTRAITS

« Parfois, le paysan essayait d’engager la conversation avec le voyageur, mais il s’en retournait maussade, celui-ci n’était visiblement pas venu pour le distraire. » (p. 17)

« Je rêvais depuis longtemps de pouvoir toucher ces parchemins anciens d’une valeur inestimable » (p. 30)

« Rien n’aurait pu m’y préparer. » (p. 31)

« — Ce sont des hommes dangereux, Valdemar, expliqua le professeur. Ils s’emparent de tout ce qui leur tombe entre les mains et tu peux être sûr qu’on ne le revoit jamais. Leur société secrète m’a causé des ennuis dès l’arrivée au pouvoir des nazis et maintenant, j’ai l’impression qu’ils se réveillent. » (p. 66)

Le Livre du roi est publié aux éditions Métailié.


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Chef-d’oeuvre péruvien à Montréal

Mochica, Côte nord, peut-être La Mina  100-800 apr. J.-C.  Or, chrysocolla, coquillages  28,5 x 41,4 x 4,5 cm  Museo de la Nación, Lima Photo Jacqueline Mallette

Mochica, Côte nord, peut-être La Mina
100-800 apr. J.-C.
Or, chrysocolla, coquillages
28,5 x 41,4 x 4,5 cm
Museo de la Nación, Lima, Pérou
Photo Jacqueline Mallette

Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) a dévoilé hier l’une des pièces majeures de l’exposition Pérou : royaumes du Soleil et de la Lune – Identités et conquêtes aux époques ancienne, coloniale et moderne présentée en exclusivité au Canada et en grande première à Montréal du 2 février au 16 juin 2013.

Que penser de médias internationaux qui ont surnommé cette oeuvre d’orfèvrerie la « Mona Lisa » du Pérou ?
Ont-ils si peur des femmes ? Laissons-les à leurs phobies et voyons de quoi il s’agit :

Un poulpe en or mochica, une véritable icône de la lutte contre le trafic d’art récupéré en 2006 par les autorités du Pérou puis remis au Museo de la Nación à Lima. Une oeuvre d’orfèvrerie qui synthétise très bien le titre même de l’exposition. Une idée de soleil mais aussi des liens avec le monde nocturne, des symboliques du monde marin et des sacrifices qui étaient selon les hommes de l’époque nécessaires au culte (il fallait donner du sang au dieu décapiteur). Une pièce représentant donc les mondes souterrains et les mondes de la mort.

Les pupilles des yeux sont ornées de chrysocolla, des pierres de teinte aqua que l’on trouve au Pérou, et les dents sont en coquillages.

L’oeuvre est dans un état tout à fait remarquable avec aussi ses petites pendeloques au-dessus des yeux. Cet ornement frontal est remonté sur une très mince plaque en plexi afin de mieux le préserver. En effet, si on n’en connaît pas l’alliage exact, on sait qu’il se compose aussi de cuivre, faisant ressortir l’or par le biais de procédés chimiques qui permettent de produire des surfaces dorées. Bref, « tout ce qui brille n’est pas d’or ».

Le ministre de la Culture du Pérou, Luis Alberto Peirano Falconí, tient à préciser que «cette œuvre – retirée exceptionnellement de son espace d’exposition permanente à Lima – illustre à elle seule la revalorisation de notre passé, la lutte contre le commerce illicite des biens culturels et notre identité péruvienne. »

Voici ma présentation de ce chef-d’oeuvre historique sud-américain, sous forme de vidéo :

Cette oeuvre est également emblématique de la lutte contre le trafic d’oeuvres qui suivrait les mêmes tunnels que les autres trafic illégaux et illicites. « Quand les archéologues fouillent des sites, ils enregistrent tout ce qu’il y a autour », explique Nathalie Bondil ; si on pille sans se préoccuper on détruit toute la mémoire autour des oeuvres trouvées sans compter qu’elles sont perdues comme patrimoine local.

Il faut savoir que les lieux susceptibles de contenir de telles oeuvres ont de tout temps été pillées (pillages de sépultures anciennes par les nouvelles populations sur place, pillages napoléonniens et autres) sauf qu’à partir du moment où les fouilles sont illicites la propriété des oeuvres n’est pas reconnue par la loi et par conséquent elles peuvent être saisies. Ce trafic est néfaste en raison également de l’inéquité du paiement remis aux juaqueros, populations locales disposant de très peu de moyens pour survivre quoique l’on observe aujourd’hui une volonté d’éduquer à l’égard de ce patrimoine et une volonté de rétribuer les objets aux lieux d’où ils ont été extraits.

Pendant l’exposition au Musée des beaux-arts de Montréal, un film accompagnera ce chef-d’oeuvre d’orfèvrerie mochica datable du IVe ou du Ve siècle de notre ère qui fut récupéré en 2006 par les autorités du Pérou puis remis au Museo de la Nación à Lima à la suite d’une dénonciation par un indicateur privé. Intercepté par Scotland Yard dans une galerie de Londres, cet ornement frontal représentant une terrifiante divinité marine encadrée de huit tentacules est devenu une véritable icône de la lutte contre le trafic.

C’est Mona Lisa qui doit bien rigoler de cette histoire rocambolesque ! Décidément, certains hommes auraient besoin de femmes dans leur entourage…

Parlant d’icônes, une suggestion : pendant que vous serez au Musée des beaux-arts, profitez-en pour visiter le 4e étage où l’on peut voir de magnifiques tableaux du Moyen-Âge, néo-classiques et baroques, entre autres des Flandres, du Moyen-Orient…


Le Château Ramezay

Cette année, le musée du Château Ramezay célèbre les 150 ans de la société qui le gère et qui l’a sauvé de la destruction pour faire place à une autoroute et à un stationnement à 2 étages !

Le château qu’a fait construire et où habitait Claude de Ramezay est un haut lieu historique situé dans le Vieux Montréal, face à l’hôtel de ville et à côté de la place Jacques-Cartier, voisin de la colonne Nelson et de la statue du maire Jean Drapeau.

À quelques pas de son traditionnel jardin d’époque se trouve la première exposition estivale du château à la place de la Dauversière. En cette année historique ce sont des photographies anciennes que l’on peut examiner : une maison en bois (il en existerait toujours à Montréal), la pinte de lait…

Véritablement construit en pierres des champs, le château de Ramezay est aussi splendide de l’extérieur que de l’intérieur où l’on trouve des murs d’une épaisseur de plus d’un mètre et des expositions permanente et temporaire.

Déjà, un évènement-bénéfice a permis d’amasser plus de 15 500 $. Cette somme servira au développement des programmes éducatifs et des activités culturelles du Château Ramezay.

ÉVÈNEMENTS À VENIR…
Journée d’étude Justice, ordre et vengeance au XVIII e siècle
Journées Portes ouvertes
Prix de Reconnaissance
Expo-vente des oeuvres de l’artiste Françoise Pascals
Bal du 150e anniversaire de la Société d’archéologie et de numismatique de Montréal

L’exposition gratuite 150 ans d’actions est présentée du 18 juin au 8 octobre 2012.

Pour ne rien manquer, surveillez la programmation détaillée sur le site Internet www.chateauramezay.qc.ca, sous l’onglet « 150e anniversaire ».

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