Archives de Tag: Musée des beaux-arts de Montréal

Momies

Momies égyptienes : passé retrouvé, mystères dévoilés

Les plus récentes technologies non invasives dans cette exposition au Musée des beaux-arts de Montréal réunissent l’Antiquité et la curiosité des procédés de momification en Égypte ancienne.

L’ancien et le nouveau se côtoient dans cette exposition avec plus de 240 artéfacts et plusieurs images en tomodensitométrie (CT scan), en prêt du British Museum qui en possède 80, rassemblées petit à petit depuis la création du musée dans les années 1750.

Le parcours raconte six vies dont on peut voir les six momies en excellent état de conservation. Anthropologues et égyptologues ont pu retracer des aspects importants touchant la biologie, le régime alimentaire, les maladies, les rites funéraires et les techniques d’embaumement et ont obtenu via rayonx X des données qui ont permis par des logiciels de pointe de visualiser les structures du corps sans les détériorer. Les six vies ainsi racontées sont celles d’une femme mariée, d’une chanteuse, d’un grand prêtre, d’une prêtresse, d’un jeune homme et d’un enfant.

L’espace éducatif adjacent à l’exposition invite les familles à approfondir de manière ludique leurs connaissances de l’Égypte ancienne : L’Égypte d’hier et d’aujourd’hui et Un voyage numérique dans le temps (un jeu éducatif).

Musée des beaux-arts de Montréal, du 14 septembre 2019 au 2 février 2020.


Simulacres

Simulacres : Alinka Echeverría
Du 5 septembre 2019 au 1 décembre 2019, MOMENTA | Biennale de l’image présente en collaboration avec le Musée des beaux-arts de Montréal, une exposition à deux volets, deux installations de l’artiste Alinka Echeverria qui aborde de manière critique les enjeux liés à la représentation des femmes dans le champ de la photographie lequel, on le sait, était à l’époque de Nicéphore Niépce (1765-1813) et est toujours en 2019, infiniment influencé par la vision limitée des hommes.

Notes de terrain pour Nicéphora est composé d’images de femmes, une exposition qui a pris forme lors de sa résidence de recherche en France, 2015.

Précession du féminin – 10 simulacres rassemble de magnifiques vases avec des images de femmes agrandies jusqu’à devenir illisibles.

Au Musée des beaux-arts de Montréal, niveau SS2.


Expo ÉquiLibre 25

Nouvelle exposition pour l’été au Musée des beaux-arts de Montréal en collaboration avec l’organisme ÉquiLibre qui célèbre ses 25 ans à aider les gens à surmonter l’image maigrissime et photoshopée que nous imposent les magazines et les designers de mode.

La perfection du corps, l’aspect extérieur, l’aplatventrisme obligé
Ce sont surtout les femmes qui souffrent comme dans tous les domaines et dans la très grande majorité des pays et des communautés. Mais cette image parfaite et impossible à atteindre pour la majorité ne correspondrait qu’à 5% de la population.

Par ailleurs, le Musée organise en parallèle tous les mercredis du 1er juin au 17 août à 10h30 des visites guidées d’oeuvres d’art à travers les âges où la femme se devait d’afficher ses rondeurs pour donner l’aspect d’assurer avec force la descendance.

L’exposition ÉquiLibre 25 ans fait du bien à l’âme de tous et toutes qui subissent les méchancetés verbales ou du regard de ceux qui ont besoin d’écraser  les autres pour s’aimer ou pour réussir en détruisant celles qui sont meilleures qu’eux. On trouve l’emploi de plusieurs médias artistiques comme le collage, par exemple. On est sensible aux messages qui sont inscrits dans les toiles. Et puis, soudain, hop !, un produit LGBTiste… Hein ? Mais qu’est-ce que ça fait là ? Et puis hop ! encore, voilà maintenant un drapeau global gay. Double retour au sujet de l’exposition : l’aspect extérieur du corps par rapport à l’inatteignable perfection insensée imposée par les médias et les designers de mode où par ailleurs il ne manque pas d’homosexuels et on pourrait même se demander s’ils ne mènent pas la barque avec l’aspect filiforme masculin imposé aux femmes. Donc, où est-ce inscrit qu’il y a lieu de glisser dans cette exposition des messages même pas subliminaux sur les orientations sexuelles. Est-ce que les propagandistes se sont posé la question à savoir s’ils sont absolument certains et certaines à 100% qu’il n’y a absolument aucun aucun aucun individu parmi leurs rangs qui pourraient avoir un comportement déplorable ou ignoble ou intolérant méchant excluant destructeur à l’égard des femmes ou des hommes qui auraient une autre idée de la vie ? Pour fins de relativiser, demandons-nous pendant combien de siècles le Vatican a protégé et nié l’existence des curés pédophiles parmi les bons prêtres de l’Église et des frères / nonnes cruels et collaborant au bonheur malsain des abuseurs dans les pensionnats religieux ? Nous laissons-nous manipuler vers un aplatventrisme nouveau genre ?

En dehors de cette propagande hors-sujet, l’exposition est vraiment une excellente idée car nous sommes tous et toutes concernés. Donc, dehors les drapeaux ! Si on nous demande de réfléchir, réfléchissons et donnons notre avis, tous et toutes pas juste ceux qui font croire à leur perfection hors-norme !

Signalons enfin que l’organisme ÉquiLibre est présent dans plus de 700 écoles et organismes jeunesse ainsi que dans 51 établissements de santé.


Pompéi

Du 6 février au 5 septembre 2016, le Musée des beaux-arts de Montréal présente une exposition consacrée aux villes romaines près de Naples qui furent détruites lors de l’éruption du Vésuve en l’an 79 après J.-C.

L’éruption fut spectaculaire et la présentation au MBAM s’emploie à nous faire vivre l’expérience à l’aide entre autres de deux salles multimédia, l’une avec trois de ses murs projetant des images du ciel qui vous tombe sur la tête et l’autre qui nous fait survoler le site actuel, en drone.

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Vue aérienne des ruines de Pompéi
avec le Vésuve à l’horizon
Photo © Roger Ressmeyer / CORBIS

Bien sûr dans cette exposition les artéfacts de Pompéi et Herculanum sont nombreux :

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Fresque représentant une distribution de pain
Enduit peint
Pompéi, tablinum de la maison du Boulanger
Museo Archeologico Nazionale di Napoli
(MANN)

statues, mosaïques, armures, remplissages des espaces occupés par les corps dans les décombres, bijoux en or, outils en fer, fresques décoratives ou commerciales, une mosaïque et un moulage de chien en plâtre, amphores, pièces de monnaie et plus loin dans les galeries la valeur des aliments de luxe ou des esclaves ou des femmes qui vendaient leurs charmes, miche de pain à moitié découpée…

On peut par ailleurs louer un audio-guide et en écouter les commentaires en français ou en anglais, pour adultes ou pour enfants. Le numéro 16 de la bande pour enfants mérite mention pour sa description du statut des femmes à Pompéi qui était tout de même pas trop mal, alors que les inscriptions que l’on peut lire au mur sont limitées sur le sujet.

Cette exposition renferme aussi dans une salle un peu en retrait la sculpture d’un dieu qui baise avec une chèvre à cette époque de codes vestimentaires afficheurs, de libertés et de guerres de pouvoir, suivant de quelque sept décennies la création de la sexiste religion catholique…


La Mort Patriote

Du 11 novembre 2014 au 29 mars 2015
au Musée des beaux-arts de Montréal

Il s’agit d’une exposition de propagande diffusée par des affiches. De la propagande militaire, chauviniste, affreusement triste alors même qu’en notre siècle, 100 ans plus tard, les propagandistes se sont multipliés et leurs réseaux aussi.

L’exposition comprend des affiches canadiennes, américaines et allemandes. Parmi ces dernières une femme encouragée à pousser ses enfants hors du foyer pour aller se battre pour la gloire. La plupart des affiches montrent la guerre pour ce qu’elle est : amenant la souffrance à ceux qui la font autant qu’à ceux et celles qui la subissent. Sauf exceptions, tous les humains montrés sur ces affiches ont l’air triste ou souffrant horriblement. Toutes sauf trois : les deux affiches canadiennes-françaises où les hommes sont souriants ; à croire que les propagandistes se voyaient déjà millionnaires à faire du marketing militant ou de festivals subventionnés sur le dos des pauvres qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts à cause de toutes les mafias à l’oeuvre, de toutes les causes nombrilistes exclusives. La troisième affiche sur laquelle un homme sourit le montre qui « livre la marchandise », des obus, plusieurs à la fois, à partir de Springfield aux États-Unis… la Springfield des Simpsons ? C’est pourtant si triste de renier la paix pour aller faire la guerre, quelle qu’elle soit, et ce même s’il n’y a pas de bombes mais des morts par exclusion informatisée ou par oeillères communautaristes excluant tous les autres pour des buts de salut personnel ou la richesse ou l’évasion fiscale. Ce sont aussi des guerres meurtrières qui ont pourtant cours sans contraintes.

La deuxième salle de cette exposition temporaire commémorative centenaire de la guerre 1914-18 propose aux visiteurs une réflexion par le biais d’une murale où chaque humain représente cinq mille morts, cinq mille personnes qui ont perdu la vie au profit de la haine. On peut aussi y lire quatre poèmes, deux en français dont un texte éclatant d’amour déchiré et un texte d’Apollinaire et deux en anglais dont le célèbre Flanders’ Fields.

Signalons que le musée des beaux-arts de Montréal présente aussi en ce moment des affiches de Warhol. WAR-hol. Des couvertures de magazines, des affiches de vedettes, des dessins et photos parfois démultipliés en guerilla marketing avant et après l’heure du thé, à se saoûler de propagande à toute heure du jour et de la nuit. Comme si toute la population se trouvait dans les tranchées à trimer pour quelques-uns qui se prélassent bien à l’abri et dans l’hyper-luxe égocentrique dépravant. Je sais pas si la plupart des têtes que l’on voit sur ces affiches de guerre pour les millions sont tellement plus souriantes que celles des affiches propagandistes de la guerre pour le pays. Chaque fois, ce sont surtout les pauvres et les non-politiques qui en paient le prix.

À noter que des photos de la Grande guerre se trouvent aussi dans la très belle exposition des impressionnistes, expressionnistes, cubistes De Van Gog à Kandinsky. Des photos entre autres de peintres s’étant enrôlés volontairement ou de force mais aussi sur tout un mur de soldats et de civils subissant la misère humaine, la misère guerrière inhumaine.

https://www.mbam.qc.ca/expositions/a-laffiche/la-mort-patriote/


MBAM : Fabuleux Fabergé

Du 14 juin au 5 octobre 2014, le Musée des beaux-arts de Montréal présente une fabuleuse collection de joailleries créées par la maison Fabergé de l’époque de la Sainte-Russie, tout spécialement quatre des fameux oeufs de Pâques en métaux précieux et pierres précieuses commandés par la famille des tsars qui, pour faire une histoire courte, régnaient sur le pays juste avant la révolution ayant mené au communisme soviétique.

Se regarder dans un miroir oeuvre d’art historique
L’époque entourant la première guerre mondiale en était une de grande richesse culturelle de luxe : pour n’en citer que quelques-uns, des gobelets en or sertis de multiples pierres de Sibérie, des pommeaux à parapluie raffinés, des kovsh (vases à boire traditionnels russes de tous formats) ornés d’or ou dont l’intérieur est complètement en or, des boucles d’oreilles uniques, un chic bouton de sonnette argent en forme de lapin et un miroir impérial aussi en argent serti entre autres d’agathes et de saphirs.

Fabuleux Fabergé JOAILLIER DES TSARS  Musée des beaux-arts de Montréal Du 14 juin au 5 octobre 2014

Fabuleux Fabergé JOAILLIER DES TSARS au Musée des beaux-arts de Montréal, du 14 juin au 5 octobre 2014

Selon Géza von Habsburg qui était à Montréal pour la visite  de l’exposition ce matin, « Les oeuvres d’art qu’il [Carl Fabergé (1842-1920)] a produites sont totalement originales, uniques, magnifiquement dessinées et superbement travaillées » (propos receueillis par Jeanne Faton, Fabuleux Fabergé, Joaillier des tsars, catalogue p. 10, Sept questions à Géza von Habsburg).

Le Musée présente cette exposition en hommage à deux femmes d’exception, l’une d’elles étant la Montréalaise Lilian M. Stewart, philanthrope à la tête de la Fondation MacDonald Stewart avec son mari David M. Stewart depuis sa création en 1973, qui nous a quittés le samedi 3 mai 2014, à l’âge de 85 ans, ainsi que Lillian T. Pratt, épouse d’un dirigeant de fabricant automobile.

Musée des beaux-arts de Montréal


L’exposition Splendore a Venezia

Le retour du Bucentaure au Môle le jour de l’Ascension (détail) de Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto, Une des œuvres majeures de l’exposition Splendore a Venezia  Au Musée des beaux-arts de Montréal  Du 12 octobre 2013 au 19 janvier 2014  Photo Jacqueline Mallette

Le retour du Bucentaure au Môle le jour de l’Ascension (détail)
de Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto,
Une des œuvres majeures de l’exposition Splendore a Venezia
Au Musée des beaux-arts de Montréal
Du 12 octobre 2013 au 19 janvier 2014
Photo Jacqueline Mallette

Splendeurs à Venise
Le tableau datant de 1760 dont la photo ci-dessus nous rapproche de certains détails du palais des doges, du palais flottant Bucentaure et des gondoles sur le Grand Canal fera partie d’une grande exposition débutant le mois prochain au Musée des beaux-arts de Montréal.

Tableau unique
La représentation sur toile de cet événement annuel aurait existé en plusieurs exemplaires « uniques » selon ce que disait apparemment chaque fois l’artiste à chacun de ses clients qui lui demandait de peindre ce festival religieux avec le vaisseau officiel des doges qui régnaient à Venise, ville d’eau par excellence où se trouvait également le pape à cette époque.

Viens, embarque avec moi
Vous connaissez Venise ? Tout s’y fait en bateau. Le transport public est un bateau. Les taxis sont des bateaux. Les calèches sont des gondoles. Par conséquent, les doges avaient bien entendu un navire d’office, un palais flottant remarquable qu’ils utilisaient pour se déplacer et pour recevoir des dignitaires ou ceux qui réussissaient à s’y faire admettre. Chaque année, des événements marquants s’y tenaient, entre autres une cérémonie pendant laquelle toute la ville renouait son alliance avec la mer, et c’est le pape qui aurait offert l’anneau à Venise afin que chaque année, la cité des doges « épouse » la mer.

Détails et ressemblances…
C’est étonnant à quel point le nom de cette ville résonne à l’oreille sa ressemblance à celui de la déesse de l’Amour… Mais y avait-il seulement des femmes dans ces événements ? Il faudra bien regarder les peintures et autres objets… pas de trop près quand même puisque ces oeuvres ont traversé plusieurs siècles et qu’il ne faut pas trop s’en approcher.  Je conseillerais donc d’apporter vos petites lunettes d’approche à fioritures pour en apprécier tous les détails avec classe, ce qui vous permettra aussi de vous cacher les yeux sans être masquéE et ainsi camoufler votre identité comme cela se faisait aussi à Venise afin de se faufiler sans faire scandale sous le diktat.

Riches dorures religieuses
Cette nouvelle exposition promet de vastes splendeurs vénétiennes visuelles et musicales, renouant temporairement avec des coutumes anciennes toutes en dorures riches pour les régnants, comme dans ce tableau autour de la Festa della Sensa (fête de l’Ascension).

Le vaisseau en question
La première des quatre versions du navire fut construite en 1311 ; la deuxième en 1526. La troisième, de 1606, était semblable aux deux autres, mais elle présentait un décor encore plus exubérant de motifs fantastiques, symboliques et mythologiques. La dernière version, la plus magnifique, avait été mise à l’eau en 1729 ; elle fut détruite sur ordre de Napoléon en 1798, officiellement en raison de sa valeur symbolique : il fallut trois jours pour la réduire en cendres après l’avoir dépouillée de l’or dont elle était revêtue.

L’exposition est en préparation ; elle débute le 12 octobre 2013 au Musée des beaux-arts de Montréal.

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Cercle des Jeunes Philanthropes

Un article de Leslie Merle
Crédit photos : Leslie Merle

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Hier soir se tenait la troisième édition des D-Vernissages du Cercle des Jeunes Philanthropes du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM). Soirée culturelle, soirée jasante, soirée colorée.

Le MBAM accueillait les jeunes philanthropes dans une atmosphère haute en musique où tous échangeaient, un verre à la main.

MBAM : Pérou, Royaumes du Soleil et de la Lune, Crédit Photo : Leslie Merle

MBAM : Exposition
Pérou, Royaumes du Soleil et de la Lune

Ambiance VIP : L’exposition Pérou, Royaumes du Soleil et de la Lune, fermée au grand public depuis le 16 juin 2013, était ré-ouverte pour l’occasion.

Bouchées et cocktails péruviens ajoutaient une note exotique à cette séance de réseautage entre jeunes professionnels branchés.  DJ, percussionniste et danseuses traditionnelles mettaient l’ambiance à la fête : quand art et philanthropie se rencontrent, on voyage !

Musée des beaux-arts de Montréal
Exposition Pérou, Royaumes du Soleil et de la Lune

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