Archives de Tag: LIV ULLMANN

FFM : Mon bilan

Parmi les nombreux excellents films présentés au FFM sur lesquels je n’ai encore rien écrit ou sur ceux qui ont gagné un ou des prix, voici quelques courtes critiques :

Magnifique :
Dans le film Liv & Ingmar, c’est Liv Ullmann qui se raconte, qui définit sa relation avec Ingmar Bergman, leur amour, sa jalousie… Le tout entrecoupé de scènes de films et de lettres d’amour. Un bel hommage et un grand ouvrage de maîtres.

Commentaire pertinent :

Dans Karakara, film québécois qui a gagné deux prix, Prix de la Cinémathèque québécoise pour le long métrage canadien coup de cœur du public et Prix spécial du FFM DE L’OUVERTURE SUR LE MONDE,  j’ai trouvé très pertinente cette phrase de la très jeune japonaise qui se réfugie auprès du vieil étranger  québécois pour éviter son mari violent, à savoir : « ton comportement à l’égard de cette femme qui avait cuisiné pour toi et à l’égard des […] needs some re-evaluating (aurait besoin d’être réévalué… autrement dit, svp réfléchis à ta manière de traiter les gens).
Et puis, je voudrais bien voir le jour où le Québec ou le Canada nommerait une femme trésor national vivant !

Prix de l’innovation :

WINGS / Les Ailes

WINGS / Les Ailes
Conférence de presse
FFM Montréal
Photo Jacqueline Mallette

Dans WINGS (LES AILES) de Yazhou Yang & Bo Yang (Chine), un homme sans bras joue du piano avec ses pieds. Il était à Montréal ainsi que le réalisateur et la comédienne principale.

Prix du public pour le film le plus populaire :
COMING OF AGE (ANFANG 80) de Sabine Hiebler & Gerhard Ertl (Autriche) qui se veut un plaidoyer pour ce vers quoi nous nous dirigeons tous, la vieillesse et la possibilité de vivre pleinement, de tomber amoureux comme des adolescents, de ne pas se faire contrôler, couper l’herbe sous le pied et entuber par les héritiers trop pressés d’empocher, de faire main basse sur le condo, etc…

Prix d’interprétation masculine :
KARL MERKATZ pour le film COMING OF AGE (ANFANG 80) de Sabine Hiebler & Gerhard Ertl (Autriche)

Prix du meilleur film documentaire ex-aequo:
LES BELLES ET LA BÊTE (BEAUTY AND THE BREAST) de Liliana Komorowska (Canada)

Prix du meilleur court métrage canadien :
MACPHERSON de Martine Chartrand (Canada)

PRIX DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION
PLACE DES FLEURS / FLOWER SQUARE (CVJETNI TRG) de Krsto Papic (Croatie)
Pour avoir osé exposer le problème mondial de la corruption, et de ses liens avec les organisations criminelles, érigée en système qui atteint toutes les sphères de la société.
En effet, ce film bétonné est exceptionnel dans sa manière de mettre en lumière des thèmes comme construction, mafia, figure de proue, ministre, peur des blogues… on se croirait à Montréal, pourtant le film se passe à Zagreb, ville de l’ancienne Yougoslavie, autrefois pays patchwork serbo-croate semi-communiste de l’ancienne URSS ! « You can’t go after real criminals so you go after kids. »

Grand Prix spécial du jury ex-aequo avec INVASION de Dito Tsintsadze (Allemagne), MIEL DE NARANJAS de Imanol Uribe (Espagne) est un film pour les indignés d’aujoutrd’hui mais racontant une page révolutionnaire de l’histoire espagnole pendant laquelle les militaires au gouvernement, enragés de pouvoir et d’enrichissement personnel, se croient tout permis.

Aucun prix
LITTLE BLACK SPIDERS de Patrice Toye; Belgique; 93mn; Néerlandais s.t.f.
Plusieurs histoires de filles mères flamandes dans les années 1970 et d’un lieu d’hébergement secret. Il y avait aussi un film québécois sur le même sujet. Toujours les femmes paient pour les bêtises… le père de famille enseignant se trouva, lui, un autre poste dans une autre école. Comment enseigner aux hommes et aux femmes de réfléchir aux conséquences avec leur vrai coeur ?

Voir aussi : AMBROSIA un film super actuel sur la prédation homosexuelle auprès des hétéros de même que la vie en communauté immigrée et la vie chère à Vancouver.

Sur le sujet de l’immigration, le film BOUCHERIE HALLALE s’avère fort intéressant et se passe à Montréal posant beaucoup de questions sur la propagande islamiste par rapport à la vie au 21e siècle, y compris l’amour pour sa femme d’un fils d’imam terroriste qui accepte tout de même de divorcer, voire la répudier en fait sous prétexte qu’elle est stérile, et le mari d’une autre qui s’adonne allègrement à l’hypercontrôle et à la violence conjugale.

GRAND COMME LE BAOBAB / TALL AS THE BAOBAB TREE, l’histoire triste des jeunes filles forcées à se marier à des hommes vieux qu’elles n’ont jamais vu, le tout ici est négocié par le père pour payer une note d’hôpital pour le grand frère et soutenu par le sage du village de tenir parole auprès de l’homme venant chercher une seconde épouse, sans jamais le consentement de la femme et dans le désarroi total.

Pour terminer sur une belle note, UTOLSÓ RAPSZÓDIA / DERNIÈRE RHAPSODIE, un film tout en musique, soit en concerts privés soit en trame sonore, très belle musique de Liszt et intrigue très représentative du strict milieu fermé de la musique classique.

Festival des Films du Monde de Montréal

FFM – Les films

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FFM – Photos – Liv Ullmann

Dans la vidéo, Liv Ullmann en conférence de presse au Festival des Films du Monde de Montréal 2012 discute de son personnage dans Scènes de la vie conjugale et de sa relation avec le réalisateur Ingmar Bergman :

http://www.youtube.com/watch?v=extqEjJ31k8

Photos et vidéo Jacqueline Mallette, ServicesMontreal.com, Montreal157.wordpress.com

Liv Ullmann-sera-presente-au-36e-ffm/


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LIV ULLMANN sera présente au 36e FFM

Liv Ullmann l’icône du cinéma international sera présente à Montréal pour accompagner le film Liv et Ingmar présenté dans la section Hors concours.

« Présidente d’honneur à vie du FFM, Liv Ullmann est une immense actrice qui a illuminé de sa présence et de son talent des chefs d’œuvre du 7e art » a déclaré Serge Losique, président du FFM qui précise « Liv Ullmann est une fidèle du FFM qui lui a rendu hommage en lui offrant un Grand prix spécial des Amériques en 1995 et nous sommes très honorés qu’elle ait accepté de venir nous parler de sa carrière et de ses relations privilégiées avec Ingmar Bergman ».

De nationalité norvégienne, Liv Ullmann est née à Tokyo. Enfant, elle n’a pas arrêté de bouger avec sa famille afin de fuir la guerre. Elle a donc passé ses premières années entre la Norvège, le Japon, Montréal (Canada) et les États-Unis.

Adolescente, elle quitte la Norvège pour suivre des cours d’art dramatique à Londres, contre l’avis de ses parents. Elle débute sa carrière cinématographique dès 1957, à dix sept ans. Après quelques rôles, elle se fait remarquer par Ingmar Bergman qui l’engage pour le sublime Persona (1966). C’est le début de la relation professionnelle et personnelle entre eux. Liv Ullmann devient la muse du grand Bergman. Ensemble, ils tournent L’Heure du loup (1967), La Honte (1968), Une Passion (1969), Cris et chuchotements (1972), Scènes de la vie conjugale (1973), Face-à-face (1976), L’Œuf du serpent (1977), Sonate d’automne (1978) et Saraband (2004).

Leur fructueuse relation/collaboration a vu naître presqu’autant de films que de chefs d’œuvre ainsi qu’une petite fille, Linn Ullmann. Les deux êtres ont semblé pendant longtemps indissociables, le maître suédois n’avait pas son pareil pour mettre en scène la beauté de l’actrice norvégienne. Chacun a nourri la légende de l’autre.

La collaboration Ullmann/Bergman constitue bien évidemment la part la plus importante de la carrière d’actrice de Liv, mais celle-ci ne se limite pas à cela. Fidèle à son pays d’origine, elle tourne de nombreux longs métrages en Norvège avec notamment An-Magritt de Arne Skouen (1969) et Oxen de Sven Nykvist (1991). Elle a tourné Jeanne, papesse du diable de Michael Anderson (1972) en Angleterre, Un printemps sous la neige de Daniel Pétrie (1984) au Canada, La Diagonale du fou de Richard Dembo (1984) en France, The Wild Duck de Henri Safran (1983) en Australie. Elle a à son actif également quelques films italiens, dont une collaboration avec Mario Monicelli pour Pourvu que ce soit une fille (1986). Son expérience américaine est plus prolifique avec notamment Un Pont trop loin (1977) de Richard Attenborough, 40 Carats (1973) de Milton Katselas et Le prisonnier de Linda Yellen (1983). Le cinéaste suédois Jan Troell lui confie un rôle dans la saga des deux films Les Émigrants et Le nouveau monde lauréats du Golden Globe du meilleur film étranger en 1973.

Liv Ullmann a également une carrière de réalisatrice. Elle est metteur en scène sur un segment de deux films à sketches Love (1982) et Lumière et compagnie (1995). Elle a eu un certain succès pour son long métrage Sofie (Grand prix du Jury du FFM en 1994) dans lequel elle dirige Erland Josephson. Les deux sont d’ailleurs l’objet d’un documentaire d’Alexandre Barry, Parce que c’était eux (2004). Elle tourne ses deux derniers longs métrages sur des scénarios d’Ingmar Bergman, Entretiens privés (1996) et Infidèle (2000). Ce dernier a eu l’honneur d’une sélection en compétition lors du 53e Festival de Cannes.

Cette année le FFM présente en première canadienne le film Liv et Ingmar du réalisateur norvégien Dheeraj Akolkar dans la section Hors concours. Ce documentaire décrit la relation de l’un des couples les plus mythiques de l’histoire du cinéma, particulièrement en raison de leurs affinités affectives et de leur rapport aux films qu’ils ont tournés ensemble. Dans Liv et Ingmar, nous rencontrons Liv Ullmann, passons quelques jours en sa compagnie dans sa célèbre maison de l’île de Fårø, en Suède, là où, dans la paix et la solitude, Bergman bâtissait ses films. Lors des interviews, Liv Ullmann parle de tous les aspects de sa vie et du travail avec le célèbre réalisateur. Ce qu’elle révèle est entrecoupé de séquences de ses films, montrant jusqu’à quel point leur relation personnelle a influencé leurs créations cinématographiques.

LIV ULLMANN sera présente au 36e FFM

Liv & Ingmar
En première canadienne au Festival des Films du Monde, Section Hors Concours
LIV ULLMANN sera présente au 36e FFM

 

Source : FFM

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