Archives de Tag: l’autre

Les dogmatismes aux pouvoirs

J’encourage tout le monde civilisé qui a le moindrement du coeur à signer ces deux pétitions.

http://www.avaaz.org/fr/petition/A_SangHyun_SONG_president_de_la_Cour_Penale_Internationale_CPI_Soutenir_la_Palestine_dans_sa_plainte_contre_Israel_pour_/?cBzxsfb

https://secure.avaaz.org/fr/israel_palestine_this_is_how_it_ends_loc/

Pourquoi ? Parce que partout, le dogmatisme et l’autoritarisme gagnent du terrain et ce, même chez les gens normalement cools et calmes, réfractaires aux enragés de pouvoir et d’argent.

Perso, je crois que le privilège de pouvoir adhérer à la religion ou à l’orientation ci ou ça que l’on veut n’amène que la guerre quand il y a de l’argent au bout du gros bout du bâton. Il faudrait, tout en permettant celle que l’on veut, obliger de garder telle religion ou telle orientation pour soi. Sinon, les revendications deviennent propagande, pouvoir et oligarchies corporatistes… à savoir qui aura le plus grand nombre de penthouses partout dans le monde où ils se déplacent pour voter et faire leurs lobbys.

« Our most cherished civil liberties have been taken from us. Our incomes are in free fall while obscene wealth is in the hands of a few oligarchs. We are watched and monitored by the most pervasive security and surveillance system in human history. We are hemmed in by archipelagos of prisons. And the ecosystem on which we depend for life is being destroyed. And, through it all, we are bombarded with propaganda, manipulated and mocked by our elites as we dance in their choreographed political charades.
Our democracy, with faux debates between two corporate parties, is meaningless political theater. There is no way within the system to defy the demands of the multinationals. The only route left to us, as Aristotle knew, is revolt. We have to grasp, as Marx and Adam Smith did, that corporations are not concerned with the common good. They exploit, pollute, impoverish, repress, kill, and lie to make money. They throw poor people out of homes, let the uninsured die, poison and pollute the ecosystem, slash social security programs, gut public education, plunder the treasury and crush all popular movements that seek justice for working men and women. They worship money and power.”
― Chris Hedges, The Death of the Liberal Class edited. »

Trouvé en commentaire sur https://www.facebook.com/#!/TheEcologist

COEXIST Israel-Palestine, religions, orientations sexuelles, enragés de pouvoirs et d'argent

COEXIST Israel-Palestine, religions, hommes et femmes, orientations sexuelles, les enragés de pouvoirs et d’argent n’en finissent plus de faire la guerre à l’autre !

Since 1967 Israel has destroyed 800,000 olive trees in Occupied Palestine in a 'scorched earth' policy to drive Palestinian farmers from their land. But the Tent of Nations farm near Bethlehem, which has lost 1,500 trees to army bulldozers, insists: "We will not be enemies ... Our response to this injustice will never be with violence, and we will never give up and leave." http://bit.ly/1ni5KTC

En Palestine, un homme s’agrippe à un olivier


POUR UN OUI OU POUR UN NON

C’est à l’appréciation inouïe d’un texte vraiment très fin sur l’intime respect de soi-même et son implication sur nos relations avec les autres que nous convient l’auteur et les comédiens de la pièce POUR UN OUI OU POUR UN NON de la russo-française Natalie Sarraute.

POUR UN OUI OU POUR UN NON   Auteure : Nathalie Sarraute   Mise en scène  de Christiane Pasquier   Comédiens :  Marc Béland, Vincent Magnat, Julie St-Pierre, François Trudel   Théâtre Prospéro, Montréal   Du 15 janvier au 9 février 2013

POUR UN OUI OU POUR UN NON
Auteure : Nathalie Sarraute
Mise en scène de Christiane Pasquier
Comédiens : Marc Béland, Vincent Magnat,
Julie St-Pierre, François Trudel
Théâtre Prospéro, Montréal
Du 15 janvier au 9 février 2013

En scène, deux amis de longue date qui ont suivi leur cheminement personnel, développé leur personnalité, empreint leur vie respective de leurs priorités. Leur dialogue se situe autour de leurs différences qui feront peut-être éclater leur amitié, l’un mettant ses priorités vers l’intériorisation et l’autre pas nécessairement le contraire mais autrement. L’auteur pose ainsi un regard fascinant, drôle par moments et certainement profond et émouvant sur notre capacité d’apprécier l’autre et les autres en fonction de nos ressemblances ou de nos différences qui peuvent créer l’éloignement, en fonction de ce qui constitue pour l’un ou pour l’autre le bonheur de vivre.

Et en fin de pièce, on ressort grandi, on se  pose toutes sortes de questions sur soi et sur les autres. Est-ce qu’après une telle discussion on pourra toujours rester amis ? Est-ce qu’on aura une bonne raison pour être amis ? Mais est-ce qu’on a besoin d’une raison pour être amis ? Qu’est-ce qui définit le pourquoi d’une amitié et est-ce que certains comportements peuvent la détruire ? Est-ce qu’à la longue tout s’effrite ? Est-ce qu’on peut le prévenir pour garder les amis auxquels on tient ?

À vous qui avez vécu tout le vingtième siècle, merci, Natalie Sarraute, pour toute la finesse de votre texte ! Et merci au Théâtre Galiléo de nous le mettre devant les yeux de si belle manière, avec ces écrans qui complètent si bien le propos.

POUR UN OUI OU POUR UN NON est présenté en ce moment et jusqu’au 9 février 2013 au Théâtre Prospéro (1371, rue Ontario Est, Montréal).

Mise en scène : Christiane Pasquier
Comédiens : Marc Béland, Vincent Magnat, Julie St-Pierre, François Trudel