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BEAUX LIVRES National Geographic 125 ans

Photographies légendaires, aventures et découvertes qui ont changé le monde

National Geographic 125 ans publié en français aux éditions BROQUET

National Geographic
125 ans
Photographies légendaires, aventures et découvertes qui ont changé le monde
publié en français aux éditions BROQUET

Un livre fabuleux racontant l’histoire de la National Geographic Society avec plein de photos d’authenticité et de découvertes mondiales, des caméras, photographes et fondateurs ou héritiers du magazine et des livres publiés par la suite.

BEAUX LIVRES
Aux éditions Broquet, on est amateurs et amatrices de beaux livres et celui-ci répond particulièrement aux critères. On passe des heures à feuilleter ses près de 400 pages, à lire les textes ou articles, à admirer les photos, à découvrir tout ce qu’il contient en images, rappel des gens et des peuples, données géographiques, connaissances toujours vérifiables ou disparues avec le temps ou les changements survenus depuis.

On y parle de chaînes de montagnes au fond de l’Atlantique, de défenses d’éléphant, d’animaux sauvages dans les déserts du nord, forêts humides ou savane africaine… On s’arrête sur les photos du pionnier de l’exploration sous marine Jacques-Yves Cousteau, d’une reine de festival du coton aux États-Unis, du Machu Pichu révélé, de jeunes filles travaillant dans une cour en Afrique du nord avec le tout jeune enfant garçon debout qui les domine et une citation d’Alexander Graham Bell dont on trouve ailleurs dans ce livre à trésors une photo de sa maison en Nouvelle-Écosse… En savoir et en voir plus, voici une vidéo :

National Geographic 125 ans est un magnifique cadeau à se faire ou à offrir aux abonnés inconditionnels, aux individus ouverts sur le monde et aux citoyens du monde.

CITATIONS / EXTRAITS

« Membre du conseil d’administration et rédactrice en chef adjointe au National Geographic, l’écrivaine de voyage Eliza Scidmore fut la personnalité féminine la plus influente durant les débuts de la NGS. » (p. 31)

« Pendant ce temps, à Washington, D.C., les conférences de la NGS envahissaient le calendrier. Les gens assez chanceux pour obtenir des billets durent écouter avec beaucoup d’attention l’orateur qui se tenait sur une estrade du Convention Hall, le soir du 26 mai 1914. » (p. 73, MALMENÉS AU BRÉSIL)

« Dans la nature sauvage, les gens pensent à des dangers comme les Indiens, les alligators et les jaguars […]
— Theodore Roosevelt » (p. 73)

National Geographic 125 ans est publié en français aux éditions Broquet.

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Du cinéma qui en met plein la vue

Ce soir je suis retournée voir deux films au festival Présence autochtone, un court-métrage A Stranger On The Land et un long-métrage de l’ONF, Point de fuite.

A Stranger On The Land
Les deux films nous en mettaient plein la vue et plein les oreilles, le premier lors d’une tempête avec rafales de neige, de nuit, en voyage à motoneige d’un village à l’autre, un déplacement qui normalement prendrait quelques heures mais il lui en a fallu plus du double, possiblement le triple et au bout d’une histoire racontée à travers le vent qui soufflait et qui déformait les paroles jusqu’à les rendre incompréhensibles ce qui est tout à fait juste dans le ton, l’incompréhension de ces vastes territoires de neige et de glace. Un film expérimental puissant et tout à fait représentatif de ce que j’ai lu dans des romans de fiction très très réalistes que je mets en lien à la fin de cet article !

Point de fuite, long-métrage documentaire de l'ONF

Point de fuite, long-métrage documentaire Arctique de l’ONF

Point de fuite
Le second film était un long-métrage tout à fait contraire au premier : il s’agissait d’un voyage de découverte, retour à des sources généalogiques d’une descendante d’un homme d’action originaire de la Terre de Baffin qui a un jour convaincu tout son village de se déplacer au Groenland, apportant avec eux des moyens de survie alors inconnus dans cette île scandinave où maintenant les traditions canadiennes sont redevenues plus importantes qu’en leur lieu d’origine. Dans ce documentaire, ce sont les étangs d’eau tranquilles (eh oui, la glace n’est plus aussi sure ni aussi durable qu’avant), deux chasses au narval complètement différentes, la pêche à l’omble chevalier, les déplacements en traîneau arctique tiré par toute une meute de chiens nordiques… Le commentaire accrocheur  tout comme les familles rencontrées par la voyageuse et narratrice Navarana K’avigak’ Sørensen sont paisibles et réalistes, et les traditions pures ou adaptées à la facilité du siècle. Mais comme elle-même se le demande : à force de s’adapter, est-ce que nous en sortirons gagnants ? Ce film est rempli d’images absolument magnifiques du Grand Nord, des terres, villages, océan, baies, glaces et neiges de l’Arctique.

Parmi les films à venir, signalons Les ailes de Johnny May, premier pilote de brousse inuit.

Spectacles gratuits
Les activités ont débuté sur la Place des Festivals.

Le calendrier complet des activités sur le site www.presenceautochtone.ca.

Festival Présence autochtone


Explorer ses rêves soi-même

 Explorer ses rêves soi-même, pourquoi pas?    par Alberte Dugas

Explorer ses rêves soi-même, pourquoi pas?
Auteure : Alberte Dugas
Béliveau éditeur

Nouvelle parution Béliveau éditeur, Explorer ses rêves soi-même, pourquoi pas?  – Du désir de les comprendre au plaisir de les intégrer dans son quotidien apporte une nouvelle façon non seulement de trouver une explication à nos rêves mais aussi d’apprendre à s’en souvenir pour mieux en contrôler les effets pour en fin de compte s’en servir  pour mieux profiter de la vie.

C’est à une approche approfondie des rêves que nous convie l’auteure Alberte Dugas qui a su vraiment bien expliquer et décoder à tel point que toute personne peut s’intéresser à cette formule innovante et «sachante» et en même temps facile à lire.

Un bon livre qui peut se lire entre les films en cette saison de festivals du cinéma ou bien au creux d’un fauteuil à la maison en attendant que cesse la pluie. Il contient plein de bonnes raisons pour ne plus écourter nos nuits de sommeil.

EXTRAITS

« Pour redonner au rêve la place qui lui revient, ce livre expose l’utilité de s’en servir dans une perspective d’empowerment, c’est-à-dire de renforcement de son propre pouvoir. » (p. 13, Introduction)

« Le terme hypnagogique, du grec upnos (sommeil) et du verbe ago (conduire, mener), représente les images qui mènent au sommeil. » (p. 48, Les images hypnagogiques)

« Prenant sa source ailleurs que dans les structures du cerveau sollicitées le jour, il défie les conventions établies par la pensée rationnelle » (p. 56, Pourquoi le langage du rêve est-il si particulier)

« Pour cette raison, plusieurs universités (Liège, Ottawa, etc.) ont mis en ligne des conseils aux étudiants pour les prévenir des effets pervers d’écourter leur nuit de sommeil pour étudier. » (p. 75, Contribuer à la consolidation de la mémoire et des apprentissages)

Voir la fiche du livre sur le site de Béliveau éditeur.


Vive les antipodes !

¡VIVAN LAS ANTIPODAS! de Victor Kossakovsky
PREMIÈRE QUÉBÉCOISE – PRÉSENTATIONS SPÉCIALES
ALLEMAGNE, PAYS-BAS, ARGENTINE, CHILI
2011, 104 MIN
ESPAGNOL, RUSSE ET ANGLAIS, S.-T.A.

Vivan Las Antipodas

¡VIVAN LAS ANTIPODAS! de Victor Kossakovsky
présenté aux RIDM 2012

¡VIVAN LAS ANTIPODAS! est un grand film qui emmène le voyageur cinéphile dans 8 lieux différents, 4 endroits qui sont complètement au bout du monde de son antipode, par exemple la Sibérie par rapport à la Patagonie, Hawaii par rapport au Botswana – et là le cinéaste fait des parallèles et des images incroyables avec la lave et les animaux africains, etc.

Le cinéaste s’amuse autant avec la caméra qu’avec le montage. Il fait des plans très longs ou très larges, il montre des paysages immenses autant que des micro images de fourmis travailleuses. Ce documentaire très innovateur et magnifique se révèle être un trésor d’inventivité dans lequel le réalisateur, loin de s’embêter à savoir si ça se fait ou pas de filmer de côté ou monter à l’envers ou encore de tourner comme un ballon ou même de faire se refléter des paysages qui ne se regardent pas dans le même lac,  inverser la réflexion sens dessus dessous… Bref, ce festin pour les yeux est aussi divertissant qu’inventif.

C’est aussi un film contemplatif qui nous ramène aux vraies choses de la vie, aux conversations des gens simples qui vivent loin de tout… sauf pour contraster sur quelques séquences, en Chine où c’est la foule très entassée et toujours pressée.

C’est vraiment un très beau film, à voir cette année aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal.

Coups de coeur
Ils sont nombreux mais en voici deux : les images du lion derrière un éventail dentelle de branchages ; et le rapprochement magnifiquement et très habilement proposé entre les aspérités de la lave dans la grande île d’Hawaii et celles de la peau d’un éléphant au Botswana.

SYNOPSIS
Le monde, sens dessus dessous. La planète étant principalement recouverte d’eau, les antipodes terrestres sont rares. Arpentant les continents avec sa caméra, Victor Kossakovsky visite quatre de ces couples d’endroits. Il provoque des rencontres inédites, fait surgir les contrastes, mais aussi les étonnantes résonances de cette multitude naturelle et culturelle. Parfois, les lieux s’opposent radicalement, d’autres fois, il devient difficile de les discerner; partout, les hommes sont montrés dans leur quotidien, leur simple présence faisant office de témoignage. Grâce à un montage et des effets visuels qui vous feront tourner la tête, de même qu’à un usage de la musique absolument jouissif, le cinéaste orchestre ces images du monde pour en faire un véritable ballet, tantôt drôle, tantôt mélancolique. Un pur plaisir.

Présentés aux RIDM 2012, en SÉLECTION OFFICIELLE :

VIVAN LAS ANTIPODAS!
La valse du monde, d’un antipode à un autre, d’une image à une autre. Un pur plaisir de cinéma.

WHERE THE CONDORS FLY

Récit drôle et émouvant du tournage de ¡Vivan Las Antipodas!, de Victor Kossakovsky. Une réflexion sur la création artistique dont on n’a vu que quelques extraits montrant ce Russe hypersensible qui pleure abondamment en écoutant des femmes de son pays chanter une histoire d’amour perdu pour être allé embrasser une autre fille à un mariage… Ce slave hypersensible qui se laisse emmener en Patagonie par un Chilien trop content de filmer des paysages aussi grandioses, lui qui tient pour la première fois de sa vie une caméra vidéo et qui l’avoue candidement.