Un exposition toute féminine à ne pas manquer d’ici au 15 janvier 2018.
Depuis la Virée des Ateliers dont elle est co-fondatrice, Patricja Walton est d’abord issue d’une famille de couturières industrieuses puis elle a poursuivi toute une longue formation en multiples lieux et aux côtés de nombreux maîtres qui ont inspiré un travail tout à fait personnel influencé par son handicap visuel.
L’exposition THIS IS WATER / C’EST DE L’EAU de Patricja Walton inaugure la toute nouvelle galerie Deux Poissons, #414 de l’édifice Belgo à Montréal. La série de peintures présente une rétrospective de son travail de 2005 à 2016 qui explore l’esthétique féminin.
Du 6 février au 5 septembre 2016, le Musée des beaux-arts de Montréal présente une exposition consacrée aux villes romaines près de Naples qui furent détruites lors de l’éruption du Vésuve en l’an 79 après J.-C.
L’éruption fut spectaculaire et la présentation au MBAM s’emploie à nous faire vivre l’expérience à l’aide entre autres de deux salles multimédia, l’une avec trois de ses murs projetant des images du ciel qui vous tombe sur la tête et l’autre qui nous fait survoler le site actuel, en drone.
Bien sûr dans cette exposition les artéfacts de Pompéi et Herculanum sont nombreux :
Fresque représentant une distribution de pain Enduit peint Pompéi, tablinum de la maison du Boulanger Museo Archeologico Nazionale di Napoli (MANN)
statues, mosaïques, armures, remplissages des espaces occupés par les corps dans les décombres, bijoux en or, outils en fer, fresques décoratives ou commerciales, une mosaïque et un moulage de chien en plâtre, amphores, pièces de monnaie et plus loin dans les galeries la valeur des aliments de luxe ou des esclaves ou des femmes qui vendaient leurs charmes, miche de pain à moitié découpée…
On peut par ailleurs louer un audio-guide et en écouter les commentaires en français ou en anglais, pour adultes ou pour enfants. Le numéro 16 de la bande pour enfants mérite mention pour sa description du statut des femmes à Pompéi qui était tout de même pas trop mal, alors que les inscriptions que l’on peut lire au mur sont limitées sur le sujet.
Cette exposition renferme aussi dans une salle un peu en retrait la sculpture d’un dieu qui baise avec une chèvre à cette époque de codes vestimentaires afficheurs, de libertés et de guerres de pouvoir, suivant de quelque sept décennies la création de la sexiste religion catholique…
Aujourd’hui 15 septembre 2015, Agatha Christie célébrerait ses 125 ans ! Alors empressez-vous de relire Le Crime de l’Orient-Express et La fête du Potiron car ces deux romans seront tout particulièrement présents à l’exposition que nous prépare le Musée Pointe-à-Callière qui ne manquera pas, avec toute sa connaissance et son expertise de l’archéologie, de souligner l’autre passion de l’écrivaine.
Toute une panoplie d’activités s’ajouteront à Montréal. Pour ne nommer que celles-là, une expo en six tableaux ainsi que des conférences et tables rondes au Salon du livre de Montréal 2015 du 18 au 23 novembre, une journée Complètement Agatha le 12 janvier 2016 pour célébrer le 40e anniversaire du décès de la reine du crime, une soirée spéciale au Musée en mars 2016 pour les détenteurs de carte de bibliothèques et un rabais de 15% aux membres de l’Union des écrivains, un concours pour gagner un voyage…
C’est la directrice Francine Lelièvre qui a pris l’initiative de cette exposition. Elle partage avec l’auteure la passion de l’archéologie dont elle a également fait la passion de toute sa vie professionnelle pour donner à Montréal un haut lieu de connaissances en la matière.
L’exposition Sur les traces d’Agatha Christie se tiendra à Pointe-à-Callière, cité d’archéologie et d’histoire de Montréal, du 8 décembre 2015 au 17 avril 2016. Cette exposition totalement inédite sur la vie et l’oeuvre d’une des plus grandes romancières du 20e siècle rassemblera des objets et souvenirs lui ayant appartenu mais aussi deux wagons de train d’époque et les meubles, machine à écrire, pages et dédicaces écrites de la main de l’auteure ainsi que des artéfacts archéologiques comme des vases, figurines, bijoux, plaques de bronze, tablettes cunéiformes, sceaux-cylindres et objets en ivoire puisque Agatha Christie a elle-même fait de nombreuses fouilles en Mésopotamie, allant jusqu’à faire briller des objets à l’aide de sa propre crème de beauté.
Exposition Sur les traces d’Agatha Christie, à Pointe-à-Callière, cité d’archéologie et d’histoire de Montréal, du 8 décembre 2015 au 17 avril 2016
L’Oeuvre d’Agatha Christie
66 romans policiers, six romans, 150 nouvelles, 18 pièces de théâtre, deux livres de souvenirs. Elle est l’auteure la plus traduite au monde, loin devant Jules Verne : ses écrits ont été traduits en plus de 100 langues et publiées à 2 milliards d’exemplaires. Seule la bible a connu un tirage plus important. Agatha Christie a créé des personnages inoubliables tels les détectives Hercule Poirot et Miss Marple. Son oeuvre colossale a aussi inspiré de nombreuses productions cinématographiques et télévisuelles.
Comment l’architecture peut-elle venir au secours des gens dans les bidonvilles ? Comment autour de l’architecture corriger la société dirigée par des individus et clans qui ne semblent capables que de tirer à eux la couverture et tout ce qu’elle couvre tout en laissant les gens dans la pauvreté ?
C’est le sujet d’une grande exposition vraiment très inspirante au Centre Canadien d’Architecture cet été.
Entre 1974 et 1976 au Portugal, époque où l’on comptait là-bas 25% d’illettrés parmi une population exploitée par une classe dirigeante qui par exemple (et cela existe toujours un peu partout dans le monde et dans nombre de secteurs économiques) achetait pour une misère les produits de la pêche aux pêcheurs pour ensuite laisser les intermédiaires en gonfler les prix plusieurs fois jusqu’aux consommateurs.
C’était aussi une époque où à Lisbonne et à Porto un organisme, composé de très nombreuses personnes dont on retrouve les noms dans une des galeries de l’exposition, a pris en mains la construction d’habitations humaines pour ces humains qui n’arrivaient pas à s’en sortir malgré leur acharnement au travail. Des plans d’architecte, films d’archives, photos ajoutent énormément d’intérêt à cette visite d’un retour en arrière qui n’est absolument pas dépourvu de contexte contemporain. Surtout que dans le cadre de ce projet, toutes les décisions se prenaient par le haut alors que les initiatives surgissaient du bas.
Une exposition inspirante
Merci au CCA de nous faire connaître de telles initiatives qui vont dans le sens des humains et des familles et qui fonctionnent à l’inverse des arrivistes protégés qui se targuent de ne pas être là pour s’occuper de la veuve et de l’orphelin, qui sont des humains aussi. Il y aurait toute une réflexion à faire à Montréal où par exemple on ne trouve pratiquement plus de fontaines pour s’abreuver particulièrement lors de canicules mais aussi tout au long des mois au-dessus de zéro. Il fut un temps où on en trouvait un peu partout, et ça étanchait la soif. Car s’il n’y a pas officiellement de tels bidonvilles à Montréal, il y a entre autres des femmes et des hommes qui souffrent de la chaleur lorsqu’elles doivent marcher de leur travail à l’arrêt d’autobus. À qui pourraient-elles s’adresser en cas de malaise ? Il y a aussi à Montréal tant et tant d’itinérants (et d’itinérantes dont le nombre est sous-estimé) qui comme souvent ceux qui bénéficient sans retour des largesses entre experts, proviennent d’ailleurs mais ne quittent pas nécessairement aussi rapidement pour s’envoler vers d’autres contrats amicaux aux frais des contribuables… Comme toujours, nos politiciens sont trop dans le flafla mais pensent peu à la population qui les a élus. Pourtant, personnellement je crois qu’un projet semblable serait un bon usage par exemple à Montréal pour l’argent récupéré de la collusion.
Au fait, pour un peu de fraîcheur avec des chaises transat à l’ombre des arbres et des tables à pique-nique (quelques-unes sont en plein soleil) sans oublier le piano public, le grand parterre du CCA, c’est un des secrets les mieux gardés de Montréal, et c’est libre d’accès la plupart du temps.
Auguste Rodin (1840-1917) « L’Homme qui marche.», grand modèle, 1907, plâtre patiné, Paris, musée Rodin Copyright musée Rodin (photo Adam Rzepka)
Du 30 mai au 18 octobre 2015, une très belle exposition de sculptures et dessins intitulée : Métamorphoses – Dans le secret de l’atelier de Rodin.
Le Penseur, monumental, le Baiser, deux fois plutôt qu’une, toute une salle sur sa sculpture de Balzac avec plusieurs étapes préparatives, des corps dans l’emprise d’une main imposante, des femmes, des hommes, des couples…
Surtout des plâtres et des bronzes, des photographies anciennes… Au moins un marbre, Rodin n’en faisait que peu et c’était pour la vente. La plupart du temps par contre, il en faisait des moules avant leur départ, un peu comme aujourd’hui on ferait des gâteaux dans des moules et ensuite plusieurs photos numériques des montages qui montreraient volontairement les étapes de création, ce qui explique le peu de marbres et le grand nombre de plâtres refaits par la suite par l’artiste qui réutilisait des membres pour d’autres sculptures.
Très rarement prêtées, ces oeuvres nous viennent majoritairement de son atelier à Paris que le maître a légué mais également de différents musées aux États-Unis.
Nouveauté, le musée s’ouvre aux mal-voyants
L’exposition compte en fin de parcours une salle consacrée aux mal-voyants où exceptionnellement il est permis de frôler les sculptures.
Conférences, activités
Ces jours-ci des conférences haut-niveau et sur toute la durée de l’exposition, des activités pour toute la famille.
Consultez le site du Musée des beaux-arts de Montréal à l’adresse mbam.qc.ca ou appelez au 514 285 1600 pour planifier la date et l’heure de votre visite.
Dès aujourd’hui 12 mars 2015, le CCA présente dans la salle octogonale les premiers extraits d’archives qui leur ont été offertes par une firme d’architectes qui se sont employés à établir un nouveau discours architectural dans leurs projets et leurs enseignements à l’ETSAM.
Des photos spécialement commandées à Stefano Graziani mettent en lumière certains objets des archives, une vaste table étale des impressions de dessins AUTOCAD et CAO ou des détails qui sont disposés chronologiquement et qui permettent de constater des liens d’idées reprises d’un projet à l’autre. En surplomb, une réplique du tripode construit par Abalos & Herreros spécialement conçu pour une exposition à la troisième Biennale d’architecture espagnole présente des diapositives photographiques.
Lors de la visite de cette exposition, le CCA invite les visiteurs à analyser par eux-mêmes les liens entre ces extraits d’archives de la maison d’architecture industrielle Abalos & Herreros qui a oeuvré en Espagne et ailleurs dans le monde jusqu’en 2008, la firme ayant disparu au moment même où elle commençait à être connue et reconnue.
L’exposition SORTIS DU CADRE : ABALOS & HERREROS est présentée du 12 mars au 13 septembre 2015. Elle est la première de trois qui nous feront découvrir ces archives architecturales exceptionnelles.
Du 11 novembre 2014 au 29 mars 2015
au Musée des beaux-arts de Montréal
Il s’agit d’une exposition de propagande diffusée par des affiches. De la propagande militaire, chauviniste, affreusement triste alors même qu’en notre siècle, 100 ans plus tard, les propagandistes se sont multipliés et leurs réseaux aussi.
L’exposition comprend des affiches canadiennes, américaines et allemandes. Parmi ces dernières une femme encouragée à pousser ses enfants hors du foyer pour aller se battre pour la gloire. La plupart des affiches montrent la guerre pour ce qu’elle est : amenant la souffrance à ceux qui la font autant qu’à ceux et celles qui la subissent. Sauf exceptions, tous les humains montrés sur ces affiches ont l’air triste ou souffrant horriblement. Toutes sauf trois : les deux affiches canadiennes-françaises où les hommes sont souriants ; à croire que les propagandistes se voyaient déjà millionnaires à faire du marketing militant ou de festivals subventionnés sur le dos des pauvres qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts à cause de toutes les mafias à l’oeuvre, de toutes les causes nombrilistes exclusives. La troisième affiche sur laquelle un homme sourit le montre qui « livre la marchandise », des obus, plusieurs à la fois, à partir de Springfield aux États-Unis… la Springfield des Simpsons ? C’est pourtant si triste de renier la paix pour aller faire la guerre, quelle qu’elle soit, et ce même s’il n’y a pas de bombes mais des morts par exclusion informatisée ou par oeillères communautaristes excluant tous les autres pour des buts de salut personnel ou la richesse ou l’évasion fiscale. Ce sont aussi des guerres meurtrières qui ont pourtant cours sans contraintes.
La deuxième salle de cette exposition temporaire commémorative centenaire de la guerre 1914-18 propose aux visiteurs une réflexion par le biais d’une murale où chaque humain représente cinq mille morts, cinq mille personnes qui ont perdu la vie au profit de la haine. On peut aussi y lire quatre poèmes, deux en français dont un texte éclatant d’amour déchiré et un texte d’Apollinaire et deux en anglais dont le célèbre Flanders’ Fields.
Signalons que le musée des beaux-arts de Montréal présente aussi en ce moment des affiches de Warhol. WAR-hol. Des couvertures de magazines, des affiches de vedettes, des dessins et photos parfois démultipliés en guerilla marketing avant et après l’heure du thé, à se saoûler de propagande à toute heure du jour et de la nuit. Comme si toute la population se trouvait dans les tranchées à trimer pour quelques-uns qui se prélassent bien à l’abri et dans l’hyper-luxe égocentrique dépravant. Je sais pas si la plupart des têtes que l’on voit sur ces affiches de guerre pour les millions sont tellement plus souriantes que celles des affiches propagandistes de la guerre pour le pays. Chaque fois, ce sont surtout les pauvres et les non-politiques qui en paient le prix.
À noter que des photos de la Grande guerre se trouvent aussi dans la très belle exposition des impressionnistes, expressionnistes, cubistes De Van Gog à Kandinsky. Des photos entre autres de peintres s’étant enrôlés volontairement ou de force mais aussi sur tout un mur de soldats et de civils subissant la misère humaine, la misère guerrière inhumaine.
Les 150 photos gagnantes sélectionnées en 2014 par le plus prestigieux événement photographique au monde
World Press Photo 2014
L’exposition de photos de presse internationales, imprimées très grand format, édition 2014 est présentée à Montréal, au Marché Bonsecours, Salle de la Commune (325, rue de la Commune Est) jusqu’au 28 septembre 2014.
C’est l’occasion ou jamais d’apprécier le travail de journalistes – photographes dans tous les domaines et voir de magnifiques photos représentant les humains, hommes et femmes et enfants, animaux, performances sportives sur le vif, misère causée par les hommes. Quelques exemples : Gaza et l’électricité qui manque trop souvent et qui empêche ses habitants de vivre normalement à cause du voisin Israël, des agriculteurs aux méthodes trop antiques pour être reconnus par l’Union européenne, une Allemande expatriée qui plus-que-partage son habitat avec d’innombrables chiens… Aussi, d’autres expositions dont l’exposition Oxfam-Québec qui comprend de magnifiques photos de femmes et de jeunes qui créent leur entreprise…
Sous les pavés, la plage… Sur les pavés, le fumier !
et
Dans les petits pots, les meilleurs onguents.
Les deux phrases pourraient s’appliquer au Centre Canadien d’Architecture qui présente dans sa toute petite salle une exposition avec une histoire aussi haute que la colonne phallique napoléonienne que des révolutionnaires ont un jour débarquée pour la faire tomber sur un monticule fait de foin, de sable et de fumier. On l’a fait tomber sur le dos alors que la statue rajoutée regardait auparavant sa tombe. Auparavant et maintenant puisque les militaires bourgeois ont repris le pouvoir et la place, puis ont remonté le cylindre de cuivre à renflement supérieur surmonté d’une copie de Napoléon chevalier que haïssaient les opprimés étant donné qu’il s’agissait là d’un symbole de leur défaite. C’est toute cette histoire que raconte l’exposition à travers des photos et une pétition pour que soit commémoré le fameux monticule de Vendôme, une idée d’un prof d’histoire californien dénommé David Gissen, une idée qui semble vouloir faire son chemin pour un nouveau monticule qui leur serait propre auprès des organisateurs d’événements Place des Festivals de la capitale française.
Jules Andrieu, photographe. Colonne Vendôme abattue le 16 Mai 1871. Dans Désastres de la guerre Mai 1871. Épreuve argentique à l’albumine. Collections CCA, Montréal
Phénomènes de société asociale
Cette descente de colonne par les petits qui rappelait aux petits et aux gros la victoire des gros sur les petits, historiquement, donna lieu pour la première fois officiellement à un voyeurisme photographique de ruines que les anglophones ont nommé pornographie de ruines… En anglais, RUIN PORN ! Car si c’était là une première de ce genre de voyeurs malsains se réjouissant du malheur et de la ruine des autres ainsi que des monuments détruits s’ils ne sont pas eux ou de leur communauté ou de leur clan, ce n’était certes pas la dernière puisque aujourd’hui encore, des bourreaux de toutes sortes rient de tout cœur au nez de ceux et celles dont ils causent le malheur tout en ayant auparavant assuré leurs gardes, leurs arrières, leur propagande et pourquoi pas leurs renouvelables subventions payées par les concitoyens clientèles captives.
À noter que ces indignés de l’époque qui avaient décroché la colonne de la place Vendôme avaient aussi mis fin à la peine de mort et avaient créé des écoles non religieuses / laïques pour les femmes.
Passez voir cette exposition vivifiante au CCA, du 19 juin au 14 septembre 2014. Assurez-vous de lire le fascicule, petite brochure grise à l’entrée de l’exposition qui vous en racontera toute une histoire.
David Gissen donnera ce soir une conférence au CCA.
Du 14 juin au 5 octobre 2014, le Musée des beaux-arts de Montréal présente une fabuleuse collection de joailleries créées par la maison Fabergé de l’époque de la Sainte-Russie, tout spécialement quatre des fameux oeufs de Pâques en métaux précieux et pierres précieuses commandés par la famille des tsars qui, pour faire une histoire courte, régnaient sur le pays juste avant la révolution ayant mené au communisme soviétique.
Se regarder dans un miroir oeuvre d’art historique
L’époque entourant la première guerre mondiale en était une de grande richesse culturelle de luxe : pour n’en citer que quelques-uns, des gobelets en or sertis de multiples pierres de Sibérie, des pommeaux à parapluie raffinés, des kovsh (vases à boire traditionnels russes de tous formats) ornés d’or ou dont l’intérieur est complètement en or, des boucles d’oreilles uniques, un chic bouton de sonnette argent en forme de lapin et un miroir impérial aussi en argent serti entre autres d’agathes et de saphirs.
Fabuleux Fabergé JOAILLIER DES TSARS au Musée des beaux-arts de Montréal, du 14 juin au 5 octobre 2014
Selon Géza von Habsburg qui était à Montréal pour la visite de l’exposition ce matin, « Les oeuvres d’art qu’il [Carl Fabergé (1842-1920)] a produites sont totalement originales, uniques, magnifiquement dessinées et superbement travaillées » (propos receueillis par Jeanne Faton, Fabuleux Fabergé, Joaillier des tsars, catalogue p. 10, Sept questions à Géza von Habsburg).
Le Musée présente cette exposition en hommage à deux femmes d’exception, l’une d’elles étant la Montréalaise Lilian M. Stewart, philanthrope à la tête de la Fondation MacDonald Stewart avec son mari David M. Stewart depuis sa création en 1973, qui nous a quittés le samedi 3 mai 2014, à l’âge de 85 ans, ainsi que Lillian T. Pratt, épouse d’un dirigeant de fabricant automobile.
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