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FFM : Njinga, reine d’Angola

Pour un dépaysement de continent et de siècle, Njinga, reine d’Angola est l’histoire d’un frère pas très qualifié mais ambitieux qui devient roi alors que les Portugais colonisateurs et esclavagistes réclament plus d’argent et plus d’esclaves. Le frère demande à sa soeur de revenir de son exil pour faire l’ambassadrice auprès du gouverneur en son nom et ensuite refaire de l’air.

Après avoir bien accompli son devoir et lui perdu la bataille, elle finit par trouver en elle ce cri de guerre qui lui vaudra de reconquérir pour elle et pour son peuple, la liberté et la souveraineté.

Njinga, reine d’Angola est plus forte que les ambitieux, que les fourbes, que les traîtres, que le sexisme.


DOCUMENTAIRES

Cette semaine en arrêtant faire des courses dans un supermarché, j’ai été confrontée aux effets de la globalisation.

Il se trouvait près de l’arbre un homme qui semblait encore relativement jeune, lavé, peigné, entouré de sacs… mais surtout il avait l’œil ouvert, il n’avait pas perdu sa capacité de discerner. Cet homme, dans un monde véritablement humain et civilisé, aurait dû se trouver au travail ou avec une famille à lui, être en train de ramasser les feuilles autour de sa maison unifamiliale et de se demander si l’été prochain il ne devrait pas faire pousser du thym au lieu de faire le conquis des anglais et se faire chier à couper le gazon tous les samedis matin à grands coups de pétrole et de bruit. Mais non, cet homme jeune est assis sur le trottoir froid de novembre et quand on lui demande si c’est froid, il répond que oui mais qu’au moins il ne neige ni ne pleut pas. On pourrait ajouter qu’il ne grêle pas, qu’il ne vente pas à écorner les cocus occupés à empiler du fric sur le dos des autres ou à glorifier d’autres genres d’esclavagistes en collabo avec leurs amis et partenaires et partenaires de partenaires amis…

Enfin, c’est les RIDM en ce moment et cet après-midi on passe un film sur des gros hommes (importants ou pas et pour qui) et ensuite un autre sur la globalisation. C’est important parce que les globalisants ne s’arrêteront jamais d’eux-mêmes car ils n’ont pas l’air de comprendre les notions de limite décente ou de ce qu’il faut pour vivre. Et puis on sait qu’au fil des siècles les immenses fortunes ne sont pratiquement toutes faites sur le dos, à la sueur et au sang de gens, femmes et hommes, que tels esclavagistes de toutes sortes rendaient petits et éphémères pour mieux les maltraiter ou s’en servir à mal jusqu’à ce qu’elles et ils n’aient plus le moindre microgramme d’énergie à vendre à rabais.

Rencontres internationales du documentaires de Montréal RIDM