Parmi les musiciens qui offrent des prestations pendant le confinement COVID-19, il y a LASSO SANOU qui gagne la palme. Voici une prestation à la ngoni, petite kora, instrument à cordes infiniment harmonieux, joué de manière prodigieuse par Lasso.
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Musique de la Hongrie
Sebastian Haboczki, directeur artistique et ténor
Avec: Paul Digout (piano), István Lakatos (violon) et Melissa McCann (soprano)
Marquez cette date dans votre calendrier d’automne: Samedi le 5 octobre 2019
Pour le concert inaugural de La série d’aventures musicales Kin, Musique de la Hongrie, des musiciens et chanteurs talentueux célèbrent les brillants arrangements de Zoltán Kodály, Franz Liszt et autres. La soirée offrira une vitrine musicale exceptionnelle, avec des artistes qui se sont produits devant des invités tels que Barack Obama et Elizabeth Taylor. Le directeur artistique Sebastian Haboczki, alumnus de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, présente une rétrospective de compositeurs hongrois à un public contemporain pour un concert qui promet d’enchanter autant les Hongrois que les non-Hongrois.
À l’Église unie Saint-James, concert à 19h30
463 St-Catherine Ouest
Billets en vente maintenant, à partir de 20$, avec options de forfaits VIP et Ambassadeur
www.eventbrite.ca/e/billets-music-of-hungary-67764002957
Traversées
Unis sur scène pour un deuxième opus après dix années de travail en collaboration, l’ensemble Constantinople et le griot Ablaye Cissoko nous a offert un concert sur un nuage avec un amalgame de cordes anciennes d’origines lointaines et distinctes et de voix soyeuses. C’était littéralement fabuleux. En voici un court extrait :
Constantinople et Ablaye Cissoko
Traversées
Comme on le voit, Ablaye Cissoko chantait en mandingue et jouait de la kora, alors que Constantinople chantait d’anciens poèmes persans et jouait du setâr (un instrument de 5 millénaires), de la viole de gambe et des percussions multiples.
Merci au Festival international Nuits d’Afrique de nous offrir des concerts d’une telle qualité.
#nuitsdafrique
Elida Almeida
Elida Almeida aux Nuits d’Afrique pour la 3e fois et elle reviendra certainement si on se fie au public qui chantait et dansait avec elle !
Du Cap Vert, cette chanteuse est super féminine et super dynamique, aussi bonne dans les chansons douces que dans tous les différents rythmes de son île, elle sait faire participer son public, elle ferait un magnifique coup de coeur pour le Festival international Nuits d’Afrique 2019.
Vidéo : https://youtu.be/5CuJ9XsWwMY
extrait d’une chanson à propos de son ex !
Le Festival international Nuits d’Afrique débute officiellement ce soir et se poursuit jusqu’au 21 juillet.
Beethoven / Strauss
Premier album de musique de chambre par des solistes de l’OSM
Nouvelle série d’enregistrements chez Analekta
Date de sortie: 19 janvier 2018
Sous la direction artistique d’Andrew Wan, violon solo de l’OSM, cet album met en valeur les qualités musicales des musiciens de l’OSM en formation réduite : Andrew Wan au violon, Neal Gripp à l’alto, Brian Manker au violoncelle, Ali Yazdanfar à la contrebasse, Todd Cope à la clarinette, Stéphane Lévesque au basson et John Zirbel au cor.
Pas une seule femme ? Y aurait-il un problème de sexisme à l’OSM ?
Les hommes à Montréal ne tolèrent-ils les femmes que sur une pochette dans le domaine de la musique, des spectacles et des festivals subventionnés ? Et les quelques femmes qui y sont tolérées seraient-elles tout aussi intolérantes et feraient-elles tout pour rester seules à trôner au milieu des hommes ? Pourtant nous ne sommes pas à Vienne où elles étaient carrément interdites selon des coutumes et directives moyenâgeuses et masculinistes. Faut croire que le nouveau continent n’a rien à envier à l’ancien.
Trio Fibonacci
Ce soir le trio Fibonacci a donné un concert inédit fait de transcriptions uniques, c’est-à-dire que la formation a remodelé les morceaux pour les adapter aux violoncelle, violon et piano.
Les pièces musicales étaient de Brahms, Liszt, Schubert, Schoenberg et Tchaïkovski. Elles reflétaient l’émerveillement et aussi parfois la nostalgie de la saison hivernale.
C’était un premier concert pour entamer la saison de Noël qui valait vraiment le déplacement.
On pourrait par ailleurs signaler que pour les concerts de musique classique, on s’attend du public qu’il n’applaudisse seulement à la fin des morceaux et non pas entre chacun des mouvements d’une même composition, d’autant plus que cela peut parfois déconcentrer certains musiciens classiques qui sont déjà en train de s’engager dans la suite. Par exemple, pour ce concert, il aurait suffi d’applaudir un grand total de cinq fois au lieu de 22. Comment savoir ? Il s’agit de compter les mouvements et attendre qu’ils aient tous été joués pour affirmer votre appréciation. Malgré tout, ces applaudissements fréquents ont certainement été fort chaleureux en cette soirée de pluie et de vent qui s’est transformée en neige. Tout à fait d’occasion.
Bongeziwe Mabandla

Bongeziwe Mabandla, en concert au club Balattou, Festival international Nuits d’Afrique, Montréal, le 8 juillet 2015
Bongeziwe Mabandla, auteur, compositeur, interprète d’Afrique du Sud chante en langue de Bushmen et… tout le monde l’écoute presque religieusement. Car de sa voix à fleur de peau qui sait prendre une ampleur de ferme assurance, il raconte l’humain à travers des sujets ralliant toute l’humanité, par exemple l’estime de soi.
Si dans son pays Bongeziwe Mabandla est accompagné d’un groupe lors de ses spectacles, il sait très bien retenir toute l’attention de son public lorsqu’il s’accompagne de sa seule guitare.
C’est lors de concerts comme celui-la que l’on retrouve la véritable force du Festival international Nuits d’Afrique qui sait aussi varier et rallier les jeunes avec des soirées animées par des DJ.
Pour voir le début du concert de Bongeziwe Mabandla et les essais du public à prononcer le nom de sa langue à clics (ou langue dite aussi claquante dont certaines syllabes se prononcent en claquant la langue sur le palais) comme on l’a vécu à Montréal le 8 juillet 2015, voir la vidéo : https://youtu.be/XPcPI5JzT6k
On peut aussi entendre la plus récente chanson de Bongeziwe Mabandla, celle qu’il a chantée en rappel, sur le CD Compilation Nuits d’Afrique 2015.
À venir aux Nuits d’Afrique
À partir du dimanche 12 juillet, au Club Balattou dès 23h, vous pouvez prolonger vos soirées de concerts et danser jusqu’au bout de la nuit, et c’est gratuit pour tous les détenteurs d’un billet de l’un des spectacles Nuits d’Afrique ! Les « Étoiles Nuits d’Afrique » donnent carte blanche à deux artistes hôtes pour 6 soirées hautes en couleurs. À partager sans modération !
CD Compilation Nuits d’Afrique 2015
Partez votre été avec ce CD de 15 chansons des musiques du monde dans lequel on trouve cette année des tonalités sublimes et chaleureuses, d’horizons des plus diversifiés, de rythmes dansants…
Admiral T de la Guadeloupe, Awa Sangho du Mali qui avait été retenue par manque de visa quand elle devait venir avec les Go de Koteba, Paulo Flores dans toute la douceur d’un poème de samba angolaise, Zebda de France-Maghreb, Maya Kamaty de La Réunion qui magnifie le Maloya – chant des esclaves longtemps interdit, Ondatropica de Colombie, Sousou & Maher Cissoko du Sénégal et de la Suède, Chico Trujillo du Chili, Bongeziwe Mabandla avec ses mélodies mélancoliques folk traditionnelles d’Afrique du Sud, Marema qui est la lauréate des Prix Découvertes RFI 2014 et qui vient du Sénégal, La Chiva Gantiva de Colombie et Belgique avec son carnaval funk turbulent, La Rue Kétanou avec sa grosse chanson de marins de la région malouine, Famalé du Brésil – Sénégal – Québec, Patrice de Sierra Leone, Black Umfolosi du Zimbabwe.
Le disque compilation Nuits d’Afrique 2015 sera en magasin le 26 mai 2015.
Pour connaître la programmation du Festival international Nuits d’Afrique 2015 : http://montreal157.blogspot.ca/2015/05/nuits-dafrique-2015.html
Un voyou chez Monsieur P
Oui, le travail a énormément changé et l’auteur de ce récit, Daniel Rioux, est un original. Et tant pis pour les autres si ces autres sont des femmes (il n’y a pas de place pour elles qui n’étaient même pas des personnes majeures) ou si ces autres sont arrivés après que toutes les idées aient déjà été lâchées par lui et sa bande d’amis journalistes d’une époque révolue.
Daniel Rioux a couvert la crise d’octobre, les affaires juridiques, le tourisme avec voyages multiples entre gars sachant quoi faire pour obtenir un Veuve Cliquot de première (encore là, oublie ça si t’es une femme, je sais de quoi je parle)… pour passer ensuite aux téléromans puis aux spectacles et au cinéma. Bref, une carrière bien remplie avec les augmentations de salaire et de statut comme il s’en faisait à son époque.
Vous aimez le name-dropping ? Il s’y adonne à la tonne. Des pires criminels aux comédiens du monde les plus adulés, il a eu l’occasion de les côtoyer. Vous adorez les histoires cocasses ? Vous serez servis.
Sur deux des citations suivantes, j’aimerais signaler que j’ai fait partie des gens qui ont bien ri des petites annonces semblables à celles relatées par l’auteur dit le voyou dans son récit, lors de mes passages à Montréal (mais s’il fallait que je raconte le millième de ce qu’il y a dans ce livre, on me regarderait incrédule – je sais, je l’ai déjà souvent vécu) et pour ce qui est de la troisième citation, si elle date de la Révolution tranquille, je l’ai encore entendue cette semaine.
EXTRAITS / CITATIONS
« Je fouille dans mes poches, trouve mon talon de chèque de paie et je regarde ça. Je gagne 55$ brut par semaine… » (p. 49)
« Aux petites annonces, l’erreur est humaine et bien souvent très drôle et certains messages, pris au téléphone, sont écorchés au passage. » (p. 93)
« Que les anglophones ont de la difficulté à comprendre et à parler le français en raison de la nervosité. » (p. 118)
« J’allais rapidement constater que partout, mais absolument partout, Paul et sa soeur Julie sont (presque) accueillis comme s’ils étaient Johnny Cash et June Carter. Oups ! Entre Bora Bora et L’Autobus du show-business, il y a ici un phénomène qui nous a échappé, moi et mes nouveaux acolytes du grand monde de la ville. » (p. 262)
Bref, Daniel Rioux fait le récit de sa vie depuis ses escapades-découvertes dès l’enfance et ensuite de journaliste au Journal de Montréal sous le titre Un voyou chez Monsieur P., publié aux éditions Pratiko. Vous ne vous ennuierez pas ou peut-être souffrirez-vous d’un trop-plein de foie gras, tout en vous gavant tout de même de très nombreuses pages des petites et grandes histoires du Québec.