Archives de Catégorie: MAFIAS

Jacqueline Sauvage

Samedi, le 6 octobre 2018, il y aura une grande manifestation à Paris contre les violences faites aux femmes à la suite de la sortie d’un film dans lequel Muriel Robin personnifie Jacqueline Sauvage, une femme qui a subi les coups de pied et les coups de poing de son mari pendant 47 ans et qui un jour l’a tué parce qu’il fallait que ça s’arrête. Le film sera télédiffusé en France, on espère que TV5 permettra au Monde de le voir aussi.

Car le sujet est mondial, les violences faites aux femmes sont partout et de tous ordres : violences physiques, psychologiques, économiques… Dans le milieu du travail, un homme s’imagine encore trop souvent qu’une femme doit coucher avec lui si elle veut un emploi ou une accréditation journalistique.

Car le sujet est ignoré par les autorités qui ne reconnaissent pas que le même homme peut être super sympa avec ses potes, avec les voisins, avec la famille mais être tout autre avec sa femme ou avec les femmes.

Car les femmes sont infiniment isolées dans leur honte de n’avoir pas eu le boulot qu’elle méritait beaucoup plus que souvent l’ignare parachuté incompétent de deuxième ou de dernier choix qui a eu le poste ou que le petit nouveau lèche-bottes qui a reçu l’accréditation juste pour lui montrer à cette femme que la prochaine fois elle n’aura qu’à honorer cet attribut qu’il vénère tant.

Car les gouvernements sont toujours beaucoup plus préoccupés à offrir aux riches et aux puissants, tout en affichant par le fait même leur lâcheté vis-à-vis des personnes qui auraient besoin réellement des budgets dont ils disposent grassement aux amis qui sont en mesure de leur remplir les coffres pour la prochaine campagne électorale.

Bravo à Muriel Robin pour sa prise de position dans cette affaire.

Signez la pétition : change.org/sauvonsles

https://www.change.org/p/sauvons-celles-qui-sont-encore-vivantes
Vous pouvez signer anonymement si vous avez peur des représailles !


FFM 2017

ffm2017Elvis, Jerry Lewis, Bjork, la mafia italienne avec le maire et les pouvoirs publics dans la poche et avec leurs convainquantes communications globalisées, collusion, corruption, un père haitien qui combat pour les droits des femmes a contrario de tous les hommes lâches et solidaires ce qui en revanche ne rend pas toute religion sainte et sans reproche… Des sujets de quêtes pour combattre les guerres, les truands et les malfrats si bien organisés. Des contes épiques, des films pour se réexpliquer l’histoire, des documentaires, des drames psychologiques poussés…

Le Festival des films du monde de Montréal 2017 présente une sélection choisie de films en provenance de l’Iran, d’Azerbaijan, Italie, Chili, France, Kyrgyzstan, Mexique, Pologne, Chine, États-Unis, République dominicaine, Taiwan, Japon, Hongrie, Russie, Corée du Sud, République tchèque, Slovaquie… et même de chez nous.

Voir l’horaire :
http://www.ffm-montreal.org/actualites/150-horaire-des-films-au-ffm.html

Ou visionner une des bandes annonces : Les éléphants perdus


WPP 2016

wpp2016
© Rohan Kelly – Storm Front on Bondi Beach.jpg
WORLD PRESS PHOTO Montréal 2016

L’exposition des photos de presse les plus marquantes de 2015 est présentement à Montréal et comme l’année qu’elle couvre, elle fouette avec ses enfants syriens ensanglantés, ses réfugiés en mer et aux frontières fermées par des clôtures dans lesquels certains réussissent à trouver une brèche, ses femmes anciennes militaires états-uniennes devenues sans abri après avoir été abusées par leurs collègues masculins  qui sont protégés par d’autres collègues masculins et qui causent à ces femmes encore plus de tort…

Ce sont à nouveau quatre expositions en une sur deux étages, débutant par les photos les plus dramatiques et incluant tout de même quelques photos de ski ou de baleines ainsi que quelques bonnes caricatures à propos des paradis fiscaux.

Comme par les années passées, c’est une exposition à ne pas manquer, jusqu’au 2 octobre prochain.

MARCHÉ BONSECOURS
325, rue de la Commune Est dans le Vieux-Montréal

Tous les jours de 10 h à 22 h
Nocturnes : jeudis, vendredis et samedis jusqu’à minuit

http://montreal157.blogspot.ca/2016/09/wpp.html


L’âge économique

L'âge économique Auteur : Claude Vaillancourt M éditeur

L’âge économique
Auteur : Claude Vaillancourt
M éditeur

Un livre révélateur de Claude Vaillancourt que j’ai eu le plaisir de rencontrer en entrevue vidéo, au sujet des abus de toutes sortes que la folie de vouloir mettre une valeur sur tout et n’importe quoi impose à la société et surtout à ceux et celles qui en subissent les conséquences.

Vous remarquez qu’il y a de plus en plus de personnes démunies et par opposition il y a aussi des hommes qui disposent d’une fortune telle qu’ils ne sauraient jamais dépenser sur toute une vie ? Vous voyez clair et vous avez raison de penser que le gouvernement se laisse enfirouaper par ces gens-là qui par ailleurs sont reconnus pour ne pas participer aux dépenses communes dont ils bénéficient (et vont possiblement même jusqu’à recevoir des subventions de ces mêmes gouvernements aussi appauvris que vous et qui manquent comme vous de revenus d’impôts et conséquemment coupent dans les programmes sociaux, vous empêchant de donner de l’élan à votre vie et donc vous appauvriront encore plus gravement quand vous aurez véritablement tout donné alors que ceux qui ont la phobie de donner la moindre cenne vivront toujours dans leurs multiples penthouses et châteaux subventionnés de par le monde).

La cupidité folle du monde actuel
L’âge économique de Claude Vaillancourt décrit les mécanismes de la cupidité folle dont sont atteints ceux qui sont maladivement incapables d’arrêter d’accumuler tout en rejetant complètement toute forme de redistribution de « leur » richesse et explique ce qui a causé la puissance de l’âge économique et ce qui causera sa perte.

Voir l’entretien vidéo (avec les planchistes en background – oui oui nous avons fait l’entrevue dehors, en plein air et en pleine ville) : https://youtu.be/rSE5qWFHARI

CITATIONS / EXTRAITS

« Cette cupidité folle, cette incapacité totale de s’arrêter d’emmagasiner des revenus, s’accompagne en général d’un rejet net et indiscutable de toute forme de redistribution de la richesse, sinon par le biais de fondations privées, qui donnent d’importants avantages fiscaux, tout en favorisant une générosité narcissique, sans planification réelle puisqu’elle est basée sur le caprice et sur les intérêts personnels et momentanés des donateurs et donatrices. » (p. 20)

« L’État social et solidaire, l’une des plus belles avancées de notre civilisation, est démantelé partout dans le monde. Les inégalités sociales redeviennent ce qu’elles étaient il y a plus de cent ans […] et la démocratie est muselée de multiples façons. » (p. 21)

« En produisant des oeuvres peu ancrées dans notre réalité sociale, on transforme le rôle de l’écrivain. On le confine à des sujets […] Une intervention sur un sujet politique devient alors si incongrue, tellement loin de ce qu’on attend de cette personne, que l’écrivainE comprend derechef qu’il doit se taire ; et si l’écrivainE ne le fait pas, on entourera son oeuvre et son propos d’un mur de silence. » (p. 112)

Vous voulez comprendre l’aplatventrisme global et local actuel ? Lisez le livre de Claude Vaillancourt, intitulé L’âge économique, publié chez M éditeur.


Aussi longtemps que les rivières couleront

aussilongtempsUn roman humain bouleversant de James Bartleman, premier Autochtone ambassadeur canadien, qui a su imprégner ce grand roman de toute la souffrance et de tout le pardon jusqu’à une commission de réconciliation au sujet des anciens pensionnats d’abuseurs sexuels se protégeant entre eux pour leurs intérêts tout en prêchant hypocritement le contraire de ce qu’ils faisaient.

Pensionnats autochtones et abuseurs sexuels
Aussi longtemps que les rivières couleront
raconte avec immensité historique et humaine l’histoire de Martha, petite fille autrefois heureuse enlevée à sa famille et à sa communauté à l’âge de six ans pour en faire une petite canadienne de religion blanche et dans la foulée fut pendant des années abusée sexuellement par le prêtre vénéré et bien nourri du pensionnat ontarien où elle était forcée de vivre. À son retour à l’âge de 16 ans, la jeune femme est vide de sens et elle se perd dans l’alcool, se fait enlever son enfant par les autorités, part ensuite pour Toronto où elle découvre un autre monde et où elle cherche son fils pour enfin revenir chez les siens à la suite du décès de sa mère et s’occuper de sa plus jeune.

Il faut lire ce grand roman révélateur et vraiment bien documenté non pas uniquement par solidarité humaine envers les Autochtones mais parce que les tordus qui se protègent entre eux et qui prêchent pour les autres l’inverse de leurs agissements sont loin d’être disparus des hauts niveaux de contrôle omniprésent.

Suicides chez les jeunes
Il faut lire ce grand roman parce qu’il est sublime de vérité aussi sur le fléau des suicides chez les jeunes, conséquences ici de parents maltraités qui ont perdu leur essence et qui n’ont plus rien à enseigner à leurs enfants. Parce qu’il raconte un quotidien de paix dérangé par les Canadiens Anglais suprématistes qui avaient pour objectif nihiliste de tout détruire ce qui existait déjà avant leur arrivée et qu’encore une fois ce genre d’individus qui abusent pour leurs intérêts n’ont pas nécessairement cessé d’exister ni perdu leur détermination.

Aussi longtemps que les rivières couleront est un grand roman historique de conciliation qui aide à comprendre et à passer à autre chose si on a eu le malheur d’être trop quelque chose aux yeux de stratèges et qu’on a par voie de conséquence fait partie de celles/ceux qu’ils ont, un jour ou une décennie, prise pour cible afin de s’implanter sans conteste comme princes s’éclatant dans le grand luxe aux frais des gens qu’ils écrasent en toute connaissance de cause et dans le déni le plus total ajouté de propagande organisée et largement soutenue par les gens qu’ils ont mis en place.

CITATIONS / EXTRAITS

« Les femmes se sont tues pendant un moment, puis ont demandé aux hommes s’ils croyaient que l’argent qu’ils recevraient du commerçant pour leurs peaux suffirait à rembourser leurs dettes et s’équiper pour l’année suivante. Les hommes l’ignoraient et ont donc orienté la conversation sur le thème de la chasse. » (p. 17)

« – Petite fille, je t’ai prévenue […] Le Wendigo ne fait pas que manger les gens. Il peut s’emparer des enfants d’une mère, voler leur âme, s’arranger pour qu’ils se détestent eux-mêmes et haïssent leurs proches, détruire leur culture et les changer en démons sans âme. Pire encore, il peut transformer les enfants en wendigos. » (p. 75)

« – Non, non ! S’il te plait ! Il dirait que je mens, les religieuses l’appuieraient, la police croirait sa version plutôt que la mienne et ce serait moi la personne qui aurait des ennuis. De toute façon, je veux tourner la page et regarder en avant. » (p. 79)

Aussi longtemps que les rivières couleront, un grand roman historique canadien de James Bartleman, est publié aux éditions des PLAINES, collection Premières Nations.


Sirènes

La série littéraire québécoise à succès Les Ailes d'Alexanne de Anne Robillard est publiée aux éditions Guy Saint-Jean. Le tome 6 Sirènes tout comme les précédents amène à se côtoyer savamment la réalité à la fiction fantastique.

Les Ailes d’Alexanne
Tome 6, Sirènes
Auteure : Anne Robillard
Éditeur : Guy Saint-Jean

Anne Robillard a publié le tome 6 des Ailes d’Alexanne sous le titre Sirènes aux éditions Guy Saint-Jean. Le nouvel épisode d’aventures captivantes de la jeune fée nous emmène dans le Sud où elle et 3 autres personnes dont sa jeune soeur amérindienne feront face à des extraterrestres voulant s’approprier la Terre et qui comme dans la vie actuelle se cachent sous le couvert de bienfaiteurs milliardaires, un gouvernement invisible, avide d’or et de pouvoir, qui fera tout pour éliminer le petit groupe de véritables bienfaiteurs qui cherchent à sauver notre planète de malins envahisseurs. Un nouveau personnage amérindien leur viendra en aide de même que des sirènes et des archéologues, ces derniers se trouvant là pour mener à bien un programme de recherches notoire.

C’est donc à un voyage multimodal que nous convie l’auteure dont les cinq premiers tomes se sont écoulés à plus de 150 000 exemplaires dans la francophonie. Il faut savoir que Anne Robillard est passionnée par tout ce qui touche au domaine du fantastique et que ses livres ont atteint des ventes de plus de 5 millions d’exemplaires au cours de sa carrière.

CITATIONS / EXTRAITS

« – Charles Peter Boyens est un puissant homme d’affaires qui possède des intérêts financiers partout dans le monde. Mieux encore, selon d’autres sources, moins officielles, il influencerait même les décisions de certains gouvernements. À mon avis, la seule façon de savoir ce qu’il veut, c’est de le rappeler. » (p. 22)

« – J’essaie de déterminer si c’est une image de bon garçon qu’il se donne, qui pourrait cacher des activités moins angéliques. » (p. 25)

« – En effet. Je pense qu’il n’a pas l’habitude qu’on lui refuse ce qu’il demande. Il vient de nous faire parvenir quatre billets d’avion pour les Bahamas. » (p. 34)

« – J’ai plus d’un tour dans mon sac. Et puis, qui sait si ce n’est pas mon destin à moi de finir ma vie en débarrassant la planète d’un des membres du gouvernement invisible dont Sylvain n’arrête pas de parler ? » (p. 61)

La série littéraire québécoise à succès Les Ailes d’Alexanne de Anne Robillard est publiée aux éditions Guy Saint-Jean. Le tome 6 Sirènes tout comme les précédents amène à se côtoyer savamment la réalité à la fiction fantastique.


CYBERCRIMES

Scènes de crimes
Comment des indices cachés dévoilent la vérité

CYBERCRIMES, Scènes de crimes, Comment des indices cachés dévoilent la vérité, est publié aux éditions Broquet.

CYBERCRIMES est publié aux éditions Broquet.

Ce livre publié aux éditions Broquet survole les crimes fréquents de l’ère numérique qui se font à l’aide d’un ordinateur ou d’un téléphone portable.

Le cybervol, l’escroquerie par hameçonnage, le vol d’identité ainsi que d’autres comportements d’individus criminels sont expliqués et démontrés à l’aide d’exemples et de cas concrets vécus de cybercriminels qui ont été arrêtés en raison de traces laissées malgré eux.

CYBERCRIMES est un livre grand format avec couverture cartonnée ; les pages sont vibrantes d’images et d’encadrés qui attirent le regard vers des lectures brèves et concices. Surtout, les textes informent sur des sujets comme les dangers du clavardoir et relate des études de cas. Un glossaire et des sites ressources sont fournis en fin d’ouvrage.

CITATIONS / EXTRAITS

« Si un courriel vous dirige vers un site Web où on vous demande de fournir des renseignements personnels, méfiez-vous ! Le site a toutes les chances de paraître authentique, mais il est probablement falsifié : monté de toutes pièces pour voler l’information de l’utilisateur […] ce type de fraude est à la hausse. » (p. 10, Escroquerie par hameçonnage)

« De tous les courriels envoyés en 2009, 87 % étaient des pourriels. » (p. 11, Escroquerie par hameçonnage, encadré LE SAVIEZ-VOUS ?)

« Cheval de Troie
Programme informatique, utile en apparence, mais qui renferme des instructions pour causer des dommages. » (p. 30, GLOSSAIRE)

CYBERCRIMES, Scènes de crimes, Comment des indices cachés dévoilent la vérité est publié aux éditions Broquet.


Les Amies toxiques

 Les Amies toxiques . L'antidote pour les femmes aux prises avec des amitiés compliquées, de Susan Shapiro Barash, est publié en français aux éditions Le Dauphin Blanc.

Les Amies toxiques
Auteure : Susan Shapiro Barash
Éditions Le Dauphin Blanc

Dans ce livre, Susan Shapiro Barash présente ce qu’elle appelle L’antidote pour les femmes aux prises avec des amitiés compliquées. Il s’agit au fait de décrire en détails révélateurs des comportements dits féminins qui ont cours aux États-Unis, mais non seulement certainement aussi chez nous et dans bien d’autres pays mais également chez les hommes, souvent manipulateurs et prêts à tout pour atteindre leurs objectifs sinon comment se fait-il qu’ils se mettent à plusieurs pour nous déloger et nous bloquer dans nos carrières de la même manière qu’une chef de meute ordonne à son clan d’être désagréable avec celles qui la dérangent.

Il s’agit donc d’une analyse étudiée des comportements humains qui peuvent, on le sait, s’avérer vraiment toxiques quand on se laisse mener par une personne qui ne pense qu’à son statut ou quand on devient mouton dans un clan qui a décidé d’exclure des gens qui ne sont pas assez dociles ou qui sont différents de ce qui a été dit ou encore quand des soi-disant amis transforment l’amitié en esclavage.

L’auteure a ainsi porté son attention sur les comportements et sur les témoignages de dix types d’amitié, incluant : l’amie ennemie intime et l’amour-haine, l’amie-sacrifice et les aveuglements, l’amie-trophée en route vers la conquête… On trouve vraiment la même chose chez les hommes – on a même vu dans l’article précédent une sculpture de Rodin représentant un homme qui marche, un homme sans tête ! (Rodin considérait que l’homme ne se servait pas de sa tête quand il marchait… Alors l’homme se sert-il de sa tête quand il démarche pour le compte d’un ennemi qui lui fait la cour pour s’emparer de ses affaires, allant sans réfléchir et sans recul jusqu’à causer des pertes innommables ?)

Vraiment, une lecture pour s’ouvrir les yeux.

EXTRAITS / CITATIONS

« Il m’arrive parfois d’inciter mes amies à se montrer hostiles envers d’autres femmes. Elles ne sont pas autorisées à inviter de nouvelles recrues au sein du groupe. » (p. 38, L’amie-leader, la chef de meute)

« Malgré le changement des mentalités à l’égard des femmes célibataires depuis une quarantaine d’années, on trouve rarement une leader issue de ces sous-groupes. Ces dernières affirment que, de nos jours, on reste sur la défensive par rapport à une célibataire, même si les choses ont évolué. » (p. 49, L’amie-leader, la chef de meute)

« À peine dix femmes ont dirigé les cinq cents sociétés de la revue Fortune » (p. 52, L’amie-leader, la chef de meute)

« Je sais qu’ensemble, ils parlent de moi et surveillent mes faits et gestes. Pourquoi aurais-je envie de me retrouver avec une personne qui cherche à me prendre en défaut et qui affiche toujours ce sourire sournois en ma présence ? » (p. 226, L’amie-miroir et les liens circonstanciels)

Les Amies toxiques . L’antidote pour les femmes aux prises avec des amitiés compliquées, de Susan Shapiro Barash, est publié en français aux éditions Le Dauphin Blanc.


Un voyou chez Monsieur P

Un voyou chez Monsieur P. Auteur : Daniel Rioux Éditions Pratiko

Un voyou chez Monsieur P.
Auteur : Daniel Rioux
Éditions Pratiko

Oui, le travail a énormément changé et l’auteur de ce récit, Daniel Rioux, est un original. Et tant pis pour les autres si ces autres sont des femmes (il n’y a pas de place pour elles qui n’étaient même pas des personnes majeures) ou si ces autres sont arrivés après que toutes les idées aient déjà été lâchées par lui et sa bande d’amis journalistes d’une époque révolue.

Daniel Rioux a couvert la crise d’octobre, les affaires juridiques, le tourisme avec voyages multiples entre gars sachant quoi faire pour obtenir un Veuve Cliquot de première (encore là, oublie ça si t’es une femme, je sais de quoi je parle)… pour passer ensuite aux téléromans puis aux spectacles et au cinéma. Bref, une carrière bien remplie avec les augmentations de salaire et de statut comme il s’en faisait à son époque.

Vous aimez le name-dropping ? Il s’y adonne à la tonne. Des pires criminels aux comédiens du monde les plus adulés, il a eu l’occasion de les côtoyer. Vous adorez les histoires cocasses ? Vous serez servis.

Sur deux des citations suivantes, j’aimerais signaler que j’ai fait partie des gens qui ont bien ri des petites annonces semblables à celles relatées par l’auteur dit le voyou dans son récit, lors de mes passages à Montréal (mais s’il fallait que je raconte le millième de ce qu’il y a dans ce livre, on me regarderait incrédule – je sais, je l’ai déjà souvent vécu) et pour ce qui est de la troisième citation, si elle date de la Révolution tranquille, je l’ai encore entendue cette semaine.

EXTRAITS / CITATIONS

« Je fouille dans mes poches, trouve mon talon de chèque de paie et je regarde ça. Je gagne 55$ brut par semaine… » (p. 49)

« Aux petites annonces, l’erreur est humaine et bien souvent très drôle et certains messages, pris au téléphone, sont écorchés au passage. » (p. 93)

« Que les anglophones ont de la difficulté à comprendre et à parler le français en raison de la nervosité. » (p. 118)

« J’allais rapidement constater que partout, mais absolument partout, Paul et sa soeur Julie sont (presque) accueillis comme s’ils étaient Johnny Cash et June Carter. Oups ! Entre Bora Bora et L’Autobus du show-business, il y a ici un phénomène qui nous a échappé, moi et mes nouveaux acolytes du grand monde de la ville. » (p. 262)

Bref, Daniel Rioux fait le récit de sa vie depuis ses escapades-découvertes dès l’enfance et ensuite de journaliste au Journal de Montréal sous le titre Un voyou chez Monsieur P., publié aux éditions Pratiko. Vous ne vous ennuierez pas ou peut-être souffrirez-vous d’un trop-plein de foie gras, tout en vous gavant tout de même de très nombreuses pages des petites et grandes histoires du Québec.


L’homme qu’on aimait trop

Réalisateur : André Téchiné
Avec Catherine DENEUVE, Guillaume CANET et Adèle HAENEL

L'homme qu'on aimait trop Réalisateur : André Téchiné Avec Catherine DENEUVE, Guillaume CANET et Adèle HAENEL

L’homme qu’on aimait trop
Réalisateur : André Téchiné
Avec Catherine DENEUVE, Guillaume CANET et Adèle HAENEL

Présenté Hors compétition à Cannes l’an dernier
Disponible en DVD et vidéo sur demande
AZ Films et TVA Films

Elle est jeune, belle et rebelle. Elle revient d’Afrique, ouvre une librairie, offre un livre à l’avocat de la propriétaire d’un casino qui déjà n’indique pas un bilan glorieux et qui vient de se faire arnaquer de 5 millions par un quatuor de truands élégants qui blanchissent de l’argent mafieux et veulent faire tomber tous les casinos de la côte. Elle se défend bien d’être comme sa mère et pourtant. Elle ne veut pas en tout cas suivre ses traces à cette mère, une femme très forte qui subit de toutes parts les intimidations autant masculines que filiales. Elle veut absolument récupérer immédiatement sa part d’héritage de son père.

Des thèmes d’aujourd’hui, un film inspiré d’une histoire vraie
Thèmes de la femme chef d’entreprise dont la place est discutée par le chapelet d’hommes autour d’elle, de la jeune rebelle prête à s’associer à n’importe qui pour avoir sa part d’héritage sur-le-champ même si et surtout s’il s’agit de ceux qui veulent la peau de sa mère, du blanchiment d’argent et des comptes en Suisse, des francs maçons ou riches entrepreneurs mafieux toujours prêts à s’emparer d’affaires légales, des individus qui font déchoir ceux et celles auxquels ils viennent soi-disant en aide et de la confiance gratuite qu’on leur donne, des informateurs et intermédiaires amoureux, de la trahison, des besoins d’attention et de claquer beaucoup d’argent, de l’amour et de la passion, du mal que l’on peut faire par égoïsme ou pour la fortune volée à n’importe quel prix, du grand dîner où l’on chante…

Catherine Deneuve excelle dans ce rôle de grande dame élégante et forte qui doit s’afficher en même temps que se méfier, Adèle Haenel aussi qui joue la rebelle prête à tout et n’importe quoi pour atteindre son objectif y compris de faire confiance à n’importe qui pour s’affirmer contre sa mère et pour récupérer son argent, de même que Guillaume Canet dans le rôle de l’avocat célibataire, avocat et célibataire coincé et parano avant tout, qui semble toujours prêt à s’impliquer pour ces deux femmes mais manoeuvrant toujours uniquement pour lui-même.

Un film très d’actualité inspiré d’un véritable fait de justice survenu en France, et des rôles courageux. Il ne faut rien rater de ce film qui se déroule comme de l’eau sur le dos d’un canard mais qui traduit drame par-dessus drame causés par des manipulateurs parfois loup solitaire d’autres fois organisés. Il ne faut rien rater, surtout pas les infos sur la suite des événements juste avant le générique de fin. Après avoir pensé telle mère telle fille, on a envie de dire  tel père tel fils…

EXTRAITS DES DIALOGUES
« Faut dire que les pions, après le bacc, on les oublie vite. »
« Elle vous attend dans la voiture. Je crois qu’elle n’a pas une grande passion pour les casinos. »
« – Si la situation est mauvaise, pourquoi on vend pas le palais ?
– Mais tu plaisantes : le palais, c’est ma vie. »
« Vous méprisez trop notre personnel. »
« Et ces difficultés profitent à qui ? »
« Mais ça aussi, c’est sûrement le hasard »
« Depuis que le maire est devenu ministre, il sait tout sur tout »
« Mais votre élection est un coup de force, Madame Le Roux. »
« Non, ce qu’il vous faut c’est du renfort »
« La villa, c’est ma mère c’est pas moi. »
« Quelqu’un est entré dans mon bureau ce matin. »
« Vous ne comprenez pas, on essaie de vous intimiter c’est la guerre. »
« Je pensais pas que ça irait si vite. »
« C’est trop facile de regretter quelque chose, c’est déjà plus difficile de s’excuser. »
« Et ça te fait rigoler, en plus ! »

Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=56tEYf9yZw0