Dans cet autoportrait très littéraire, Marguerite Andersen raconte ses galères de mère, de femme cosmopolite ayant vécu et étudié/travaillé en Allemagne, en Tunisie, en Angleterre, en Éthiopie, au Québec, aux États-Unis, en France…
C’est la volonté de nourrir ses enfants doublée de l’impossible double nationalité avec l’Allemagne qui l’amènera à Montréal où les guerres de pouvoir religieux visant à maintenir les francophones dans la pauvreté interdisaient au School Board anglophone montréalais protestant d’embaucher des catholiques.
Ayant toute sa vie galéré en fonction des diktats des uns et des autres, elle choisit dans ce livre de dénouer en fonction de ce qui est obligé dans les guerres de pouvoir et d’argent aujourd’hui. Avec ce livre, elle s’est mérité pour la deuxième fois le prix le plus prestigieux de sa nouvelle province d’élection.
CITATIONS / EXTRAITS
« Puis je deviens maman Hercule
un-deux-trois
je soulève la baignoire
verse l’eau dans la toilette
d’où elle ira remplir la fosse
qu’il faudra, hélas, vider par la suite. » (p. 55)« Une bonne mère, n’aurait-elle pas protégé son fils ?
Ai-je peur pour moi-même ? » (p. 57)
La mauvaise mère de Marguerite Andersen est publié aux éditions Prise de parole.
Votre commentaire